amazed

Il n'a pas besoin d'avoir des yeux dans le dos pour savoir ce qu'il s'y passe. Les animaux possèdent des sens plus aiguisés que les hommes et autour de Sohan, ils agissent comme un radar. Noyé dans ette masse d'âme errantes à la recherche de nourriture, de réconfort, et parfois même des deux, Sohan s'attèle à son devoir mais reste pour autant attentif à ses angles morts. Les animaux le fond pour lui. Que ce soit les chats qui s'éloignent ou qui feulent, les chiens qui aboient ou remue la queue; il y a milles signaux qui indiquent se qui se passe autour d'eux pour qui sait les lires. Lui a apprit à le faire. A tendre l'oreille, ouvrir le bon oeil, observer les signes discrets, animaliers, pour en comprendre le comportement. Sohan connaît les bêtes. Elles, le reconnaissent. Il les a apprivoisé puis ce fut leur tour; elles se sont immiscer dans son cœur et auprès des chats et des chiens, Sohan est plus doux. Il comme un fermier et ses chevaux, un fauconnier et ses oiseaux, un apiculteur et ses abeilles.

"Salut, James."

Cette abeille là est discrète, presque mutique. Il ne faut pas s'y méprendre car même si sa bouche s'ouvre rarement, James est de ceux qui mordent violemment.

"Tu peux." Sohan se redresse et pivote doucement pour offrir sa chaleur et son sourire à celui qui vient de le rejoindre. "Tiens."

Dans sa paume, il dépose une poignée de croquettes. Le bruit fait frémir les oreilles des chiens les plus affamés. les chats, eux, restent en retraits loin des canidés.

"Chiens ou chats ? Les chiens, c'est plus facile. Mais ne t'y méprends pas, la plupart son méfiants et farouches." C'est le propre de ceux qu'on laisse au bord de la route ou tout en bas du ravin. Ils sont soit dociles, soit féroces. "Je suis là, alors ça ira." Sohan a prit le temps d'apprendre leur nom, leurs préférences, leur personnalités et les ordres auxquels ils obéissent. Il est désormais leur seul maître. "Il cependant faut qu'ils t'acceptent. Tu sais, c'est important de s'apprivoiser."

Les bêtes comme les hommes.
Les yeux de Sohan toisent l'allure abrupte de James. La voix tintée de mystère, il est impossible de savoir de qui il parle.

Sohan esquisse un sourire. Evidemment que James préfère les chiens. Il se le demandait, à l'instant, si ce dernier tenait du félin ou du canidé. Le chat aurait été la réponse la plus évidente: James est calme, silencieux, solitaire et vagabond, le genre à traîner dans la rue. Gris, comme un chat de gouttière. Mais Sohan n'est pas du genre à se fier aux apparences. Il remarque la silhouette droite qui ne frémit pas, le dos en piquet, les traits durs, le regard noir et intense et le sourire chaleureux quand enfin, les lèvres s'étirent. James ne sera jamais félin puisque c'est un brave petit soldat: il veille, mord et protège. Il a tout d'un chien.

"Ha ha ha ! Je comprends, ce sont des bonnes bêtes, en plus d'être adorables." Il joint le geste à la parole, caressant avec vigueur le poitrail d'un labrador un peu trop collant qui lui grattait la jambe. "Là, tout doux…"

Il ne le dit pas mais lui, préfère les chats. Quand il était plus jeune, il s'amusait à essayer de les attraper. Il fallait être malin car les félins sont habiles et vifs. Aujourd'hui Sohan sait tout cueillir.

Il observe James du coin de l'oeil, sa posture, ses gestes. Il veille à ce que tout se passe bien, pour lui comme pour les bêtes. Le PHY a jeté son dévolu sur ce chiot qui le collait depuis son arrivée et qui réclamait regards et affections. Le silence se pose le temps d'une caresse. Sohan réfléchit sur le mystère du cabot. Il est vrai que c'est rare de les voir abandonnés aussi jeunes.

"Sans doute. Les accidents arrivent." Car il s'agit forcément d'un accident. En effet: jamais les parents n'auraient accepté de confier un chiot à peine sevré à un blocards aux portes du Paradis pour l'abandonner dans la forêt juste après. Cela n'a aucun sens. Si le chiot avait un propriétaire, alors celui-ci est bel est bien mort. "C'est malheureux mais entre le Labyrinthe, les maladies, nos capacités ou juste un manque de chance... Personne n'est a l'abri."

Ca ne peut pas être le Paradis.
Quand on va au Paradis, on ne meure pas.

"Peut-être aussi ! Ou bien, son maître l'a perdu et ne l'a pas retrouvé. Il l'a aussi peut-être abandonné. Tu sais, certains blocards considèrent les animaux comme des objets."

C'est assez rare pour le souligner, mais Sohan laisse transparaître du mépris dans sa voix. Son ton s'est durcit et le labrador l'a senti: il a baissé les oreilles.

"Qu'importe !" Ca s'évapore et l'entrain naturel de Sohan revient sur son visage. Le chien est rassuré, il le lèche. "Maintenant, c'est ici sa meute. On prendra soin de lui, c'est ça qui compte." Comme James et les abeilles. "Ca me donne une idée ! On a va officialiser tout ça." Pour le chiot, pour James. "Tu n'as qu'à lui donner un nom. Il n'en a pas."

Il offre un sourire chaleureux à James.

"Hmm… Bonne question." L'interrogation du jeune homme est légitime. Sohan est premium depuis quelques années mais jamais il n'a eu le désir d'adopter un chien ou un chat. Il sait que Lucien demande des moineaux et que les possibilités s'étendent aux autres animaux. Pourtant, cela ne l'a jamais attiré. "Oh. Je sais."

L'œil brille soudainement de malice. Il frappe dans ses mains.

"Tu vas m'accompagner et m'aider à finir de tous les nourrir. A la fin, c'est moi qui te poserai la question. Tu devras deviner pourquoi je n'ai jamais demandé d'animaux."

Le clin d'œil part. Il ne lui propose rien en échange, James peut bien demander ce qu'il voudra en cas de victoire. Sohan lui, est confiant quant à la teneur de ses mystères: il ne tombera pas facilement. Mais si James voit juste, alors c'est là que tout deviendra intéressant.

Les blocards sont-ils vraiment différents des bêtes ? Beaucoup vous dirons oui puisqu'ils se trouvent au sommet - et pourtant ! - de la chaîne alimentaire. Chats et chiens collés à leur pieds, les gallinacés cloîtrés dans le poulailler et les vaches derrière la grille à bétail; l'homme a tout d'une divinité parmi ceux qui ne parlent pas leur langue.

Pourtant, l'Enclave est leur enclos. La nourriture sélectionné par Wicked qui leur arrive dans l'assiette chaque jour à la même heure, matin, midi et soir. S'ils sont dociles, on leur offre les félicitations, deux trois cadeaux et une tape sur la tête, comme les chiens qu'on élève. Le plein air et le temps libre comme oxygène et voilà l'endroit parfait pour un bon élevage. Il faut en avoir conscience: l'Enclave est une cage dorée où l'on fait miroiter une fausse liberté. Alors, la réponse est non. Les blocards ne sont pas bien différent des bêtes.

Sohan, lui, n'en a pas conscience. Il voit beaucoup des ficelles tirées par Wicked mais sa foi inébranlable pour le Paradis l'empêche de voir la plus grosse des vérités. Il est d'accord qu'ils ne sont pas différents mais n'a pas la sagesse d'en avoir la philosophie. En bon scientifique, il se contente d'attester que les bêtes sont faites de chair et de sang et qu'il n'y aura bien que la forme des os pour attester de l'espèce lorsqu'ils retournerons à la terre.

"Non. Tu te trompes." Pourtant, il tranche. "Nous sommes pires."

Sohan n'a pas l'égo de se croire meilleur que les chiens qui rampent contre le sol mais il a l'audace de se croire pire que le plus terrible animal. L'Homme est le plus cruel de tous les animaux: il est le seul capable d'infliger une douleur a ses congénères sans autre motif que le plaisir de le faire. Il ne l'avouera pas devant James mais la Ruche se veut abeille et pourtant, elle restera pour toujours une construction humaine. Que ce soit Robin envers le chat ou Sohan envers ses frères; ce que l'homme fait à l'homme, l'animal ne le fait pas. James lui, est peut-être est digne. Sohan n'a pas encore tranché quant à son cas. Il attends de savoir si sous ses airs de grands voyous, il est lui aussi l'instrument de cruauté et de violence. Où la dirige-t-elle alors ?

Le constat de la nature humaine à laissé une ambiance pesante dans la conversation. Sohan laisse le temps qu'il faut à James et lui pour graver ce rappel sur leur conditions dans leur esprit. C'est quelque chose de grave mais de précieux. L'oublier, c'est se perdre. Quand il juge que le temps est venu, Sohan brise l'orage d'un rire dont lui seul connaît le secret et vient nommer les chiens de sa voix pleine d'éclat.

"Bien-sûr que les autres ont des noms !" Nommer, c'est dominer. "Daisy. Câlin. Tintin. Roxy. Paillette. Beyoncé. Goliath. Olive. Calypso. Cookie. Léonidas. Midnight. Sir Dave." Les inspirations des blocards sont plus ou moins évidentes. On peut également devinez l'âge de certain au moment de l'adoption. Sohan liste tous les canidés en les désignant devant James. S'il veut l'accompagner encore, il faudra qu'il apprenne. "Et enfin, le dernier: Marley."

Celui d'Alfie.

"Il en manque deux. Ils ne viennent pas tous. Cela dépends des jours. Tu as de la chance, aujourd'hui il y en a beaucoup." Il rit encore. Il a l'air heureux. "A toi maintenant. Nommes-le."

C'est fugace mais le ton de Sohan s'est fait plus incisif. Insidueuse, la proposition est devenue un ordre. C'est un accord tacite dont seul Sohan connaît la clause. Si James veut l'accompagner il doit s'y plier. C'est un baptême que ni lui, ni le chiot, ne peut se soustraire.

"Bien."

Alors c'est acté ! Le sourire de Sohan brille: il est content. D'un signe de tête, il indique à James la marche à suivre, lui glisse de quoi nourrir ceux qui ont encore faim et s'amuser à lui montrer quelques tours que les chiens les plus vifs connaissent. James se débrouille bien avec eux. Tant mieux. Sohan croit savoir pour quoi. Bien sûr, il y a son tempérament calme mais ce n'est qu'une condition nécessaire, pas suffisante. Ce qui permet à James d'approcher autant les chiens, c'est parce que ses intentions sont pures: il n'attends rien en retour.

"Allons voir les chats."

Ils sont perchés plus loin, cachés dans la pénombre ou surplombant le toit de la ferme. Quelques uns se sont mélangés à leur cousins mais dès que les chiens sont trop nombreux ou bruyants, ils finissent toujours par filer.

"Attends ici."

Sohan désigne du pieds une ligne imaginaire qu'il trace entre lui et James. Il doit y aller seul. C'est le rituel. Il s'avance de trois mètres, à l'arrière de la ferme. Les chiens n'ont pas suivis, ils savent. L'ombre dansant sur les murs de la grange, éblouie par la seule lumière de la lampe à l'huile qu'il amène toujours avec lui pour ses expéditions nocturnes, Sohan se tient entre le bois et la paille. Il compte jusqu'à trois. Il sifflote.

A la fin de ses premières notes, un flot de fourrure semble sortir de la pénombre pour venir se coller à ses chevilles. Les miaulements continuent la musique et Sohan rit avant de se baisser pour caresser les nouveaux arrivants. Il y a plus de chats qu'avant, ils sont au moins une quinzaine.

"C'est bon."

James peut le rejoindre en douceur.

Le chiot s'appellera Brutus. Fort bien ! Le voilà affublé d'un nom intéressant. Ca le fait sourire, il y voit la dureté de James et sa personnalité calme mais bourrue. Est-ce que ce chiot finira par devenir violent et brutal comme le suggère son nom ? Ou peut-être qu'il est destiné à planté ses crocs comme son homonyme à planté en César son couteau. Sohan se demande, si un jour, il subira le même sort que l'Empereur Romain. Peut-être que dans son dos, ses sujets s'agitent pour organiser sa chute.

Il n'espère pas.
Mourir, c'est oublier le Paradis.
Ainsi Sohan est immortel.

"Brutus, bienvenue dans la meute !"

Le chien aboie pour lui répondre. James, bienvenue dans la ruche. L'abeille ne réponds rien.

Bien sûr, cela faisait deux ans déjà qu'il les avait rejoint. Mais Sohan n'est pas proche de toutes les abeilles et ne les reconnais pas toutes. James en est désormais une sur qui Sohan veillera. C'est un baptême en retard mais un baptême tout de même.

"Je pense que oui." Les animaux ressentent des émotions et il est persuadé qu'un chat est triste d'être quitté par le maître qu'il a choisit. "Tout doux, Loki. Mais oui mon beau..."

Sohan perd son temps à caresser et nommer les chats qui miaule et braillent à ses pieds. Là encore il connait leur nom à tous, leur caresse préférée, la forme de leur silhouette, le son de leur miaulement.

"..."

Concentré sur les félins, Sohan ne dit plus rien. Bien qu'il babille a tout va, cela n'a jamais été un problème de ne pas parler. Sohan maîtrise le silence aussi bien que la parole. Il en impose souvent pour imposer le ton. Comme le rythme d'une belle pièce de théâtre ou d'un beau film. Mais le silence là est devenu pesant. Les chats le ressentent et leur poils se hérissent. L'ambiance est lourde. Les visage de Sohan se tendent. Il pivote en direction de James. Son regard est sans âme.

"Je. ne. comprends. pas. bien."

Le ton est emprunté aux pères. La voix de Sohan gronde dans ses notes les plus graves. Les paroles de James le déplaise. Les chats l'ont senti. Si Sohan connaît tout d'eux, eux aussi connaissent tout de Sohan. Il fait partie du clan alors face aux émotions que le grand frère ressent envers James, ils s'en éloignent. Un chat feule sur James avant venir se cacher derrière Sohan.

"Je ne comprends pas bien le sens de ta question."

Sohan s'est relevé avec une lenteur morbide. Ses yeux n'ont pas quitté ceux de James. Son regard n'est ni froid, ni empli de haine. C'est pire encore. Ses yeux lancent des éclairs et tonnent James de ne.
surtout pas.
s'aventurer sur ce terrain là.

C'est un avertissement.
James ne souhaite vraiment pas ouvrir cette boîte de Pandore.
Sohan lui en fait la promesse silencieuse.

Le silence dure un temps.
Deux temps.
Mais pas trois temps.

Et puis l'expression de Sohan disparaît d'un coup; comme si ceci n'était qu'une hallucination.

"Et bien et bien ! Tu fais peur aux chats ! C'est peut-être ton côté un peu bourru. Ha ha ha !" Il rit, frappe dans ses mains comme si rien ne s'était passé. "Lance leur des croquettes par là-bas, les chats aiment manger dans leur coin."

Il pointe du doigts une partie un peu moins éclairée, sur le côté. Puis, virevoltant entre les félidés comme un enfant. Rien ne s'est passé, n'est-ce pas ? Il n'y avait aucun orage au loin. Aucun ! Ha ha ha !

"Alors ? Tu as réfléchis ?"

Est-ce que James a compris pourquoi Sohan ne possède pas d'animal ?

Le sujet du Paradis est clos. Personne ne mourra ce soir et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les épaules de Sohan se détendent. Il ne s'est absolument rien passé.

James revient sur la question. Il n'a pas trouvé la réponse. Ses théories attisent un sourire sur le visage du grand frère. Sohan l'écoute en réfléchissant mais fini par secouer la tête. Ce n'est pas vraiment ça.

James se trompe cependant. Sohan n'est rien qu'un homme et en cela, il est comme les autres. Peut-être est-il même pire, puisqu'il n'a pas que la violence à son arc: il a sa matière grise. En bon prince, Sohan utilise tout ce dont il dispose pour dominer qui il veut voir plier. En cela, il est plus dangereux que n'importe quelle brute minable.  

Il hausse cependant les épaules.

"James, as-tu ressenti quelque chose de particulier en nourrissant Brutus ? Quelque chose que tu n'aurais pas ressenti avec les autres animaux."

Quand celui qu'il a nommé s'est mit à japper à sa pied; par rapport aux aboiements des autres à qui il lançait des croquettes d'une poignée désintéressée.

"C'est normal de n'avoir rien senti." Il le coupe. "Brutus n'est pour toi qu'un chiot errant dans cette Enclave comme tous les autres bâtards. Tu n'as pas besoin de lui, et lui n'a pas besoin de toi. Et tu sais pourquoi ?"

Sohan se redresse doucement.

"Parce que tu ne l'as pas encore apprivoisé."

Le regard opaque, le CREA plonge ses yeux dans ceux de James. Il a une allure bizarre, sous les reflets de la lune et la lampe au kérozène. Celui d'un fou ou d'un prophète, d'un frère ou d'un père, d'un homme ou d'un roi.

"Mais si tu reviens demain, à la même heure, Brutus te reconnaîtra. Il sera timide, encore, et toi aussi puisque tu ne sais pas bien comment t'y prendre. Tu reviendras le jour d'après et les bruits de tes pas commenceront à l'intriguer, il apprendra la forme de ta main, l'intensité de tes caresses, le nombre de croquette que tu voudras bien lui céder. Petit à petit, tu l'apprivoiseras, et Brutus ne ressemblera plus alors aux autres petits chiens. Il sera pour toi unique au monde. Tu seras pour lui unique au monde."

Les derniers félins viennent se frotter à ses jambes tandis que Sohan s'avance pour récupérer la lampe. Il est bientôt l'heure de partir.

"C'est le temps que tu consacreras à Brutus qui le rendra si important, tout comme c'est le temps que j'ai passé avec la meute qui rends la meute si important. Ils m'apportent des choses tellement précieuses qui ne sont pas visibles avec les yeux." Seulement avec le cœur. Sohan pense mais ne dit rien. "Enfin, il ne faut jamais oublier que nous sommes responsables de ce qu'on a apprivoisé."

Et maintenant, James ? Est-ce que tu comprends ? Sohan vient tous les jours à 20h30 nourrir les animaux errants. Leur vie est monotone: la journée, ils rôdent dans la forêt, jouent et jappent, parfois, ils se battent. Mais Sohan leur a offert un rayon de soleil. Ils connaissent un bruit de pas différent de tous les autres. Ceux des parents où des enfants, ceux de James qui grincent sous son poids, les font hérisser leur poils et se cacher dans les hautes herbes. Celui de Sohan les appelle hors de leur cachette comme une musique. Alors ils l'attendent tous, à 20h30, et lorsque Sohan est là, ils rient tous sous les étoiles et leur éclats. C'est là plus précieux que n'importe quelle bête à qui il aurait passé le collier.