into the maze
a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
will you listen, my child ?
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre
ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
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memento mori, magda
Paris
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Avatar : marie-josèphe sanson (innocent rouge) (cr:caïn,abyss)
Âge : 26
Poste : grande soeur PHY
Clubs : escrime - boxe - théâtre - sciences
Statut : célibataire
Inventaire : -
Pronoms : elle
Multicomptes : jude, rex
Pouvoir : décapitation
Gif : memento mori, magda 6792c9aa2de4b3aa5c64f61e6b066631
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[ Lun 7 Oct 2024 - 23:41 ] memento mori, magda
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MEMENTO MORI

feat. Magda
someone watch over me,
someone maybe you
someone i never see, but still i reach out to
20 août 2024
Ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de nous voir de près continuent de nous confondre. J'ai laissé mes cheveux s'étendre jusqu'au milieu de mon dos, espérant m’éloigner de toi dans cette métamorphose. J'ai conservé l'extravagance des costumes de scène, pour que, dans la lumière du dehors, mon allure détonne. Ils ne perçoivent pas que tes yeux capturent le bleu du ciel tandis que les miens s’ancrent dans la terre que tu foules de tes pas, celle que tu laboures, implacable. Ils ignorent que la courbe de nos nez diffère subtilement, chacun pointant vers un horizon propre, et que, de nous deux, c’est toi qui est la plus petite. Pour cela, il faudrait que nous nous tenions côte à côte, mais cela fait longtemps que je ne me risque plus à te rendre visite. Depuis que l’ombre de ton cocon a pris place dans ma gorge, enserrant mon souffle, étouffant chaque élan de liberté, je me suis promis que des jours plus radieux m’attendaient loin de toi. Il a fallu que j’apprenne à me façonner, seule, à bâtir un monde en dehors de ton ombre.
Alors, j’essaie de vivre sans toi. Comprends ici l’évocation de l’effort que demande la traine du char de guerre à bout de bras — comprends, que ce n’est pas facile. Peut-être un jour te le dirai-je, au seuil de ton départ, juste avant ce moment où je devrai, pour de bon, apprendre à vivre sans l’écho de ta présence. Il y a jusque là un certain réconfort à t’éviter tout en sachant que tu n’es jamais bien loin. Mais que se passera-t-il lorsque tu laisseras derrière toi ces étables silencieuses, ces champs embrasés par le soleil couchant — nus de l'abri de ta silhouette ? Les plus jeunes ne sauront pas qu’autrefois, ici, tu veillais sur les bêtes et semais les graines de vie. Quelle trace laisseras-tu, Magda ? Moi, je sais déjà que tu ne partiras pas tout à fait. Ton nom continuera de se murmurer au bord des lèvres, comme les vieilles légendes que l’on transmet en chanson. Il flottera encore au-dessus des fleurs sauvages, et hantera les sentiers poussiéreux, en éternel témoin de ce que tu as été. De ce que tu seras toujours.

Les mains enfouies dans mes poches, j’ai arpenté les chemins, traînant derrière moi l’écho de ma journée, retardant l’instant où il me faudrait te retrouver. Sans doute attendais-je que le crépuscule me prête un peu de son courage, avant d’oser franchir la dernière distance qui me sépare de toi. Le soleil, dans mon dos, s’efface doucement, se répand en faisceaux topaze sur les blés, l’herbe desséchée et la paille où trottinent quelques poules que mes yeux suivent distraitement. Cette lueur me ramène à ton image — elle a la teinte satinée de ta peau, le reflet doré de tes boucles. Peut-être est-ce là, en fin de compte, les seules choses que nous partageons encore, identique et immuable. L’or de nos stature, les courbes de nos mèches.
Je ne sais même pas si tu es encore ici, et au fond, une part de moi espère te manquer, qu’une absence me donne l’excuse de rebrousser chemin. Pourtant, te voilà.
Salut. Devant toi, je laisse tomber la bienséance que je réserve aux autres. Ici, je redeviens petite sœur espiègle, miroir mi-morose, mi-défiant de ce que le monde a fait de toi. T'es occupé ? Mon regard fuit, égaré dans le passé, hanté par ces années passées à tes côtés. Et je sais qu’à la première vibration de tes accents, tout me reviendra, brutalement, comme un vent de mémoire redouté. Je n’aime pas les souvenirs, Magda, pas plus que je n’aimerai ces récits que l’on contera de toi quand tu ne seras plus là. Que sauront-ils vraiment de toi ? Moi, je me souviendrai. De toi. Avec ou sans ce que nous étions autrefois.
by delirium






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