a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
[ Sam 17 Aoû 2024 - 19:24 ] (soirée de l'été) Vadim ✦ Tell me you love me if I bring you to the light
Tell me you love me if I bring you to the light ft. vadim - soirée de l'été - août
Pygmalion est une jeune femme. Il a troqué ses considérations pour l’esthétique de la vertu pour celle de l’ambition. Il n’a jamais façonné que des blocards sur de larges promontoires. Il taille à même l’asphalte, l’écorce et la chair humaine. Il possède un marteau pour dégrossir l’infidélité, un pieu pour encastrer les vœux de gloire, et un scalpel pour ciseler les yeux en direction du Père.
Sur les planches, Vadim est encore inanimé, pourtant avec ses mains Eden creuse à ses reins et lave ses pieds enduits d’argile avec un brosse douce. Les genoux d’Eden, pieusement au sol, sont mouillés de la rivière brunâtre qui emporte le surplus des imparfaits. Bientôt, il s’animera et parlera, comme Galatée, il dira tout l’inverse du script, et contentera les nuées d’yeux qu’Aurora a fixé sur eux. Ca fait grouiller du courage, ralentis le monde d’une manière agréable et donne à chacun de ses gestes une vigueur qui lui permettrait de porter le blond sur ses épaules. Le regarder, étreindre ses tibias et pleurer pour raturer la voix de sanglots en forme de cloche.
Enfin ! Je reconnais l’être parfait ! Par la seule forme de ses traits je peux dire qu’elle est plus proche du Paradis qu’aucun d’entre nous ! Près de son sein, il y a la marque des plus braves, encore ! sous l’oraison de ses cheveux, je vois les prophéties du Salut ! Elle est la plus belle créature et moi ! pauvre fou, je l’aime ! je l’aime ! même froide comme les remparts du Pic du Diable, je l’aime ! assez pour me damner si c’est lui donner le souffle une fois ! une seule ! Sa tête posée contre les cuisses qu’elle enlace, Eden assouvie ses désirs de création, d’avoir de ces dix doigts modelés un chérubin de l’autre Eden.
@nébuleuse
Vadim
Deux étoiles ★★
Avatar : reinhard - logh (cred. me, eden, Abyss)
Âge : 21
Poste : coiffeur
Clubs : tennis, dessin, théâtre
Statut : en "couple" avec Eden (+ Askhat)
Inventaire : -
Pronoms : il
Multicomptes : caïn & heya
Pouvoir : vision de l'âme
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[ Sam 17 Aoû 2024 - 20:15 ] (soirée de l'été) Vadim ✦ Tell me you love me if I bring you to the light
tell me you love me if I bring you to the light
moi, je suis un homme arborant des traits de pierres sculptés de mains habiles sachant dessiner toutes mes courbes les plus intimes. toi, tu ne me connais qu’à travers celles-ci, car du fin fond de mon âme, qu’es-tu capable de relever ? eden, on ne se connaît que par le biais de nos clubs, je t’ai toujours trouvé si brillante, d’un éclat cousin au mien. comme si, de notre chevelure dorée, découlait tout le talent de l'univers. ce soir, à moi seul, sans le moindre besoin d’un coup de pouce de la part d’Aurora, j’aurais pu faire pleuvoir du haut de ton front jusqu’au bout de tes orteils, un amas d’acclamations en ton nom. cela dit, je dois me taire, je dois retrouver mon statut de pierre, juste encore quelques secondes…
puis vient ton texte, qui me percute en plein cœur, celui dont une statue — si ce n'est celle-ci, fille d'Aphrodite — n’est pas construite. j’adopte tous les gestes les plus précis de Galatée. je garde une expression de marbre, mais je n’en peux plus de me dire que tous ces personnages me ressemblent tant. j’y mets un bout de moi dans chacun d’eux, avant même de commencer mon interprétation. je me retrouve dans chacun de tes mots, ils m’atteignent personnellement, et je m’efforce de ne pas succomber au désir ardent de te faire mien dès à présent. là vit tout le challenge, je dois juste attendre quelques instants de plus. je dois les faire patienter, nos admirateurs, nos adorateurs, ceux qui ont rivés leurs regards au centre de nous.
d’une seconde à l’autre, j’oublie volontairement mon texte, j’en change la route et toi seule, Eden, sait dans quelle direction nous conduisons.
mon bien-aimé ! de toi seul, je souhaite m’éprendre de cet amour charnel qui me brûle les entrailles, et ce, jusqu’à la fin de mes jours ! si je suis née de ton amour, du bout de tes doigts jusqu’aux commissures de tes lèvres, laisse-moi en faire perdurer la flamme naissante et nouvelle !
je ne sais pas, je ne sais plus, pourtant ancré dans mes pieds de pierre, j’ai peut-être perdu le fil. mais mes paroles sont si affirmées et sûres d’elles, nul visage pointé en notre direction ne serait capable d’y froisser un sourcil. Eden, mon Pygmalion, prends ce flambeau de kyrielle que je lègue au-dessus de ta tête, et permets à la flamme, signe de notre amour, de s'accroître en ces lieux bondés d’autres gens n’y connaissant rien à nous.
[ Dim 18 Aoû 2024 - 10:44 ] (soirée de l'été) Vadim ✦ Tell me you love me if I bring you to the light
Tell me you love me if I bring you to the light ft. vadim - soirée de l'été - août
Vadim appartient à l’écrin de choses qu’elle préfère. Les cheveux blonds, le regard impérieux, un humour élastique, il tient dans ses chausses tout seul et s’amuse de tout ce qui indiffère habituellement Eden. Sous les atours de Galatée, il est encore magnifié, la patience qu’il déteste éclaire son regard de pierre d’une nouvelle facette. Eden se tient près de lui en créatrice orgueilleuse, ses doigts ont glissé dans ceux de l’œuvre, y caresse les phalanges avec douceur.
Elle parle ! regard au public Tu parles ! Regard à Vadim. Les doigts s’arriment aux hanches pour plaquer son oreille contre le ventre, les fourmillements de la naissance. Et tu m’aimes… ! Je ne rêve pas ! Un vide excité se tisse dans ses entrailles à l’idée qu’il puisse l’aimer vraiment. Pygmalion se lève et jette le tablier et les outils qui fond des bruits sourds en tombant sur les planches. Il faut être présentable pour l’amour d’une vie. Ses mains sont les faisceaux éclaireurs de ce nouveau corps tiède et vivant. Elles le touchent aux épaules, caressent sa mâchoire, tâtent les muscles des bras et des pectoraux. C’est la bénédiction de la Providence ! Assurément ! Tu es encore plus belle maintenant que ton cœur fait le bruit d’une grande horlogerie. Mais … Mais toi ! Parle moi encore ! Ca fait des dizaines, non ! des centaines de nuit ! que je soupire en espérant deviner si tu peux penser ! Les ballades de ses paumes l’ont rapproché étroitement de Vadim, elle a les dix doigts solidement lacés à son visage et son souffle effleure le sien. La gesticulation enjouée tombe lorsqu’Eden fait battre ses cils, les yeux bleus l’envoutent. …Non ! Ne dis rien ! Nous pourrons parler toutes notre vie Vadim. Je préfère que tu m’embrasses sur le champs !
Galatée est pudibonde pour refléter le charme de Vadim, et Eden lui rend son prénom comme un secret. Elle doit se tenir sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres, elles ont le goût de maquille. Ca ressemble à embrasser une reflet.
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Vadim
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[ Dim 18 Aoû 2024 - 16:49 ] (soirée de l'été) Vadim ✦ Tell me you love me if I bring you to the light
tell me you love me if I bring you to the light
ah ! je comprends ! ma toute promise ! voici où cette danse théâtrale nous mène ! tu oses mon nom sur scène à destination de toutes ces oreilles ferventes lancées vers nous. moi, je ne flanche pas : je vais jouer avec toi !
si mes pieds sont enfouis dans le sol car la pierre m’empêche de danser avec toi, je peux toujours te faire tournoyer vers moi et guider le pas. mais te voilà bien galant ! te voilà qui prend les devants tel le créateur devant son œuvre, tel l’artiste devant sa muse. je me laisse guider et mon buste se penche vers toi, mes sentiments s’épanchent avec. une main délicate s’éprend de tes hanches fermes, je sens tes os et ta chaire dans les empreintes de mes doigts. ils en sont ta création et t’épousent avec perfection.
je tends mon autre main pour venir caresser ta paume, je longe d’abord la ligne intérieure de ton bras, que j’effleure du bout des doigts. ton autre main toujours sur ma joue, je pose mes yeux sur le public, il faut les faire languir encore un peu. alors je m’abats presque en révérence. mon texte n’a plus de mot, il ne me souffle que le protocole à suivre, et je m’exécute avec brio.
mes longs bras sveltes te font revenir vers moi, dans la position initiale, c’est celle du commencement du monde. toute l’essence de la vie part de nos deux cœurs si proches et se répand par de grands fils invisibles vers notre public attentif et ébahi. mes lèvres de marbre, sculptées par tes soins aguerris, se joignent aux tiennes, si douces, si humaines : c'est à en faire pleurer les plus émotifs. mes yeux bleus dans tes yeux bleus, j’espère, mais surtout, je sais, qu’ils nous regardent tous avec envie.
[ Ven 30 Aoû 2024 - 16:19 ] (soirée de l'été) Vadim ✦ Tell me you love me if I bring you to the light
Tell me you love me if I bring you to the light ft. vadim - soirée de l'été - août
Tu peux la tenir par les doigts. Tirer dessus comme sur des fils. Et alors qui est le créateur qui est la créature. Des créatures aussi belles qui portent la noblesse depuis la naissance, elle ne connaît que toi. Eden te voit, c’est dur, vraiment, de ne pas t’aimer immédiatement pour la régularité de tes pommettes. C’est dur, toujours, ce buste à l’odeur d’argile, tiède et appétissant, qui se presse à celui de Pygmalion. Elle ne t’impose rien de la rigidité de son cœur froid. Elle s’est mise à rire, et rire, la tête jetée en arrière pour remplir les gradins qui vous jugent. Pour le public, elle voulait ce rire de cristal emprunté à la perfection d’Aurora qui fait rougir tant il faut être encore jeune et naïve pour le provoquer.
Elle se laisse porter dans tes mains comme les rubans qui flottent à la charpente des cerfs-volants. Tu l’aimes avec plus délicatesse qu’elle en a pour les enfants, même les poupons dodus ne peuvent connaître la douceur de tes mains fraîches. Il doit y avoir quelque chose d’atrocement sensuelle dans ta lenteur pour qu’Eden ait simplement oublié de respirer. Vos iris se télescopent. C’est réel pas comme le reste la supercherie. Il en faut toujours un peu, de sincérité, à la fin, pour raccommoder les bords du mensonge sur les plaies de la vérité. Tu brodes tes lèvres au siennes avec l’insolence d’un animal qui serait resté des heures figées dans la pierre à l’attendre.
Eden, elle, sourit contre ton baiser. Elle imagine même rire encore. Si ce n’était pas pour l’acte final, la prise en otage de la pièce, de la salle, de l’Enclave et tout qui sépare encore de l’univers. Sa main vient chercher le galbe de ta mâchoire, il y a à peine un duvet pour la caresser, étreindre, un peu, se détacher. La beauté de cette image émeut Eden. Elle est l’actrice et le public à la fois. Elle se réjouit et s’enorgueillit de vous voir et vous vivre. Porte moi. Vadim. Comme les princesses, comme un trophée. elle susurre à son oreille.
Son corps se sépare en soupirant, minutieusement pour empêcher le rouge à lèvre de baver, puis se serre au bas de tes reins. Te voilà, prisonnier, tu lui appartiens même si tu ignores encore tout de la portée de cette idée.
Elle tend le visage au public, affiche ce sourire embarrassé de celle qui n’a pas su séparer les émois factices et réel. Je ne suis pas tombée amoureuse de sa perfection. Je suis tombée amoureuse de ses cils tombant lorsqu’il est ému. Elle dit avec force. Pygmalion n’aimait pas les étoiles qu’il avait cousu aux chevilles de Galatée. Il aimait fissure qui était resté derrière son oreille et que seul lui connaissait. Eden n’aimera pas Vadim pour sa beauté mais pour la laideur que les autres ignoreront.
@nébuleuse
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Vadim
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[ Mar 3 Sep 2024 - 20:16 ] (soirée de l'été) Vadim ✦ Tell me you love me if I bring you to the light
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il faut faire tournoyer la belle et le Beau. d’abord le Beau, toujours celui-ci en premier, il passe avant tout, il est une priorité bien ancrée depuis toujours. ensuite, la belle, que je tiens du bout de mes doigts, qui semble danser autour de moi. nous nous abaisserons avant le soleil, mais lui, à son passage, ne manquera pas de refléter ta chevelure d’or que le vent balaye dans tes mouvements si précis, répétés jusqu’à leur parfaite maîtrise. je te soulève avec légèreté, mes pieds — autant ceux de marbre que ceux de chair — sont ancrés au sol afin que j’y prenne un appui sûr et fiable. je n’ai pas pour habitude de me soumettre aux ordres, mais celui-ci ressemble aux caresses des mamans pour les enfants, il ressemble au miel que l’on récolte dans les alvéoles, il vient se casser doucement sur ma peau comme du sucre chaud.
tu es d’autant plus belle dans les airs, quand des ailes s’ajoutent à tes contours et te donnent des airs d’ange que je t’ai toujours trouvés. vue d’en bas, tu as l’air d’autant plus puissant que dans tes autres meilleurs jours. moi, je te vois d’ici, je ne me sens pas petit pour autant. je pourrais voir le monde sous cet angle à jamais s’il le fallait, si la force dans mes bras me le permettait. tes longs cils papillonnant près d’un ciel bleu éclatant, quel beau spectacle cette vue me donne. mais après un maigre instant, qui moi, m’a paru être des heures, je rends ton pied à terre.
tes paroles me libèrent en quelque sorte, je me meus avec plus d’aisance qu’auparavant, mes pieds imbriqués sont maintenant libres, et moi de même, bien que prisonnier de ta possession, je me sens libre comme l’air. désormais, alors que mes pieds factices savent bouger l’un devant l’autre, j’apprends également que ma voix sait dire je t’aime. alors je dois m’éprendre de toi, de Pygmalion, d’une manière plus vive, avec un cœur battant plus fort encore, à tant de battements par minute que l’on ne saurait suivre le compteur et que l’on en perdrait le fil en un instant seulement. ma chair coulissant sur la tienne, je pianote, ton bras en guise d’instrument, et avec davantage de tendresse, je veux dire, plus que dans mes gestes précédents. je te garde près de mon cœur. pour rien au monde je ne veux te laisser t’échapper.
il y a dans l’air, comme en toi, quelque chose de mirifique, que je ne saurais décrire malgré mon éloquence avancée. j’en perds les mots lorsque je te vois, ma langue se retrouve avalée, serait-ce le soleil sous le signe de l’amour qui, au lieu de m’aveugler, me rend muet ? un petit silence avant de repartir de plus belle. un petit regard osé et grandiose vers le public captivé, puis de nouveau vers toi, mon créateur de sang et d’âme. nous nous sommes un peu éloignés depuis, prenant place sur la scène tout entière. les spectateurs devront choisir entre l’artiste et la muse, sur lequel des deux poser ses yeux ? j’en pense autrement, ils n’auront pas à choisir, seulement à alterner. ta présence sur scène, captive autant que la mienne, me voilà, sans concurrent, mais impressionné de tant de beauté. mon cœur bat d’émois. tu manques déjà à mes lèvres. j’ai la posture d’une statue, c’est ce que l’on attend de moi, mais la tête courbée sur le côté, je dois placer mon visage dans ta ligne de mire, afin qu’il s’inscrive dans tes paupières lorsque tes yeux se fermeront. je veux que le spectacle dure toute une éternité et plus encore. je veux que dans des milliers d’années, les autres se rappellent de nos noms, qu’ils les parlent, les chantent, les crient, les murmurent peut-être même. je veux être connu et remémoré pour ma singularité, mais aussi comme étant tien. sois mien, Pygmalion. nous n’en serons que plus beaux.
[ Mar 10 Sep 2024 - 13:35 ] (soirée de l'été) Vadim ✦ Tell me you love me if I bring you to the light
Tell me you love me if I bring you to the light ft. vadim - soirée de l'été - août
elle préfère les valses, lentes, langoureuses, interminables. celles sans musique, les yeux fermés, où on se persuade d’y retrouver un diapason originel, interne et unique à deux silhouettes.
que se passerait-il, maintenant, si elle ordonnait à l’orchestre de se taire, il faut entendre comment les cors s’épuisent pour comprendre son irritation, et sceller vos yeux avec les miettes d’argile par terre ?
ton parfum vient à ses narines, les arômes du patchouli et du cèdre brûlé, et elle se sent petite, parce l’âge ne la rattrape qu’en présence de celui des lotions hydratantes. tu es bon danseur. et elle n’a presque rien à faire si ce n’est plonger les yeux dans les tiens et sourire, toutes les dents, pour la grâce. Eden enroule ses mains derrière ta nuque et peut sentir, sous le cuir des gants, tes cervicales noueuses. ce visage taché de plâtre est encadré par les projecteurs et les grosses boucles blé cascadent jusqu’à son nez pour former des rideaux intimes. c’est comme s’embrasser sans le faire et c’est d’autant plus grisant.
ses sandales effleurent les planches et, un instant, c’est comme ne rien peser du tout, être au zéro de l’existence. c’est un vertige qu’elle veut revivre. le délice s’achève quand ses talons craquent — c’est peut-être le bois mais elle ne saurait pas faire la différence — et que ton corps reprends prestance et souplesse. elle admire cette manière que tu as d’occuper l’espace avec ta voix, tes jambes, tes bras. tu viens tout juste au monde et il semble déjà t’appartenir, ces sens de glaise sont tournés sur Eden, il la font rougir, elle, qui fait sagement de la place à ce corps que tu étires pour la première fois. elle se demande si la Galathée du conte partagée la même délectation contrite qu’ont tes cils suspendues à cet instant. c’est le plus dur d’être là, résidente de tes yeux bleu comme un lac d’hiver, incapable de se tourner parfaitement sur la fosse pour en jauger l’émoi. il faudra devenir à travers les tiens que tu utilises comme un corde, une laisse, entre le public et votre unité.
tu ordonnes à Pygmalion, et il ne se dédit pas de tes mots. elle avance, lentement, il n’y a que deux pas à faire, il ne faudrait pas se précipiter et vient poser sa paume contre la tienne. elles sont grandes tes mains, bien plus que les siennes. ce geste chaleureux lui met du baume au cœur. sur ce corps gris, le sien, elle est heureuse de prendre ta couleur et ta tiédeur, se manifeste dans un tonnerre. soyons les artisans de ce beau Galathée. construisons l’olympe ici-bas pour rendre grâce à ta vie. elle enlace maintenant vos phalanges et lève vos bras en arche entre vous dans cette manifestation presque martiale de l’amour. il lui semble pourtant qu’aimer seul, aimer sans idéal, sans affinité, sans utopie, à se susurrer dans la pénombre ou grand jour — comme aujourd’hui — ce serait aimer mal.
les lumières s’éteignent. on entend la clameur. les doigts dans le bouches pour siffler. les mains tantôt bien accordées, tantôt dissonantes. le fourmillement des hooras qui vient sous la peau d’Eden pour la couronner. on voit à peine mais elle se serre contre toi, presse à ta chair de bonheur plein de gloire qui déborde. elle est sans doute galvanisé pour prendre tes avant-bras, tes épaules, ton visage, se tordre autour de toi pour plaquer des baisers pailletés de gloss. on l’a fait on l’a fait on l’a fait. elle crie sous son crâne.
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