a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
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[ Dim 11 Aoû 2024 - 20:29 ] saint ☼ des danses au dos de papillons chimiques
vas-y sautes
dans la nuit des parachutes
Les rameaux sylvestres sont troués par un ciel bleu éclatant, les feuilles souffrent son impudeur, et les résines, cordages noueux, tâchent les pieds et les mains. Il faut tirer la colonne, les triceps arqués, pour épouser les planches comme les troncs. C’est un dédale bruissant, les scarabées brillants et les frelons pillards, qui peste contre les phalanges malhabiles à cause des souffles rayés par le rire et l’effroi.
Faïr y circule sans peine, le suc sur la voûte de ses paumes, ses pieds, l’amarrent solidement au décor défiguré de pontons, magnifiés de papillons. A chaque pas, l’écorce hurle, arrachée, par l’effronterie de sa démarche de funambule. Lui, se marre, tête à l’envers, le sang dans ses tempes est la dernière fantaisie qui l’incommode. Tout dire et tout faire, le roi heureux des branchages débiles et de leur articulation de brancards divins. Aujourd’hui, il tombe, il meurt, l’histoire peut se répéter, si son nez s’écrase dans le lierre, il restera cette forme étoilée sur sa joue.
Parasite à demeure, ses esclaffements égaux à la méchanceté du vent saturent le terrain de jeu, ici, même les meilleurs soulèvent leur visière pour regarder ses ascensions tentaculaires. Il est rempli du désir à peine dissimuler d’impressionner Saint qui l’aime, ou ne le déteste pas, pour des raisons qui ne méritent pas les explications.
Saint, il ne sait pas l’écrire, il sait le dire, le hurler dans l’orée des bois, et ici sur le piédestal renversé du chêne immortel qui culmine. « Saint ! » A ton tour de traîner la carcasse sur les flotteurs de bois cloutés contre l’arbre ou de saisir la main fluant qu’il te tend. Il se détend pour que le torse nue et blanc ramasse le soleil, s’il fait des tourniquets avec les bras, peut-être parviendra-t-il à s’envoler. « Tu vas prendre la grande tyrolienne pas vrai ? Et quand tu seras là bas tu ne vas pas faire le chemin inverse. » Sa silhouette halée, polie par les entrainements et le travail, qui ressemble aux très belles statues qu’on se sent mal de déranger avec le regard, est un point qui peut s’effacer. « Reste. Reste. Et puis la nuit. » La toile pétrole mouchetée de grâce, le seul tableau qui s’admire sans encadrement brillant ou mat, peut les abriter le temps des confidences. Faïr plie les genoux, ce qui fait tressauter la branche où il est suspendu, pour se balancer en arcs courts vers le visage d’un ami. « La nuit c’est encore mieux ici. On ne voit rient alors on s’accroche comme des amants, on se porte sur les hauteurs et on espère que les étoiles nous donnent le bon chemin. » Sans doute, l’épuisement va crever son excitation, mais maintenant l’enthousiasme l’emporte. Il veut voir de ses yeux la légende qui dit que les étoiles dégoulinent comme les larmes d’un Dieu qu’ils ne connaissent pas.
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[ Mar 13 Aoû 2024 - 10:35 ] saint ☼ des danses au dos de papillons chimiques
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Sous l'éther de mer, Saint n'a pas une fois songé à autre chose qu'où mettre ses pieds et à la chaleur qui se répercute contre sa chair halée. La vigueur des arbres s'est incrustée dans la fente de ses doigts, elle colle et si le goût ne l'avait pas rebuté déjà enfant, Saint en aurait versé sur le recoin des ses babines pour en apprécier le sucre chiatique.
Les nœuds autour de son bassin ne retiennent aucune de ses chutes et les ficelles ne tirent pas entre l'aine et la cuisse comme elles devraient. À la place, Saint a opté pour la simplicité - lui et ses griffes, s'il bascule, il n'aura qu'à s'accrocher comme font les chats : avec ses os. Faïr a proposé de lui-même cette sortie et Saint, n'y a pas bronché. Avant que la fête ne débute, il s'est dit qu'il valait mieux en profiter car après ça, il serait rappelé à l'ordre, à jongler entre les artifices lumineux et électriques. Faïr et Saint n'ont jamais, été, semble t-il, très pudiques. Le torse nu, Sain observe celui bien plus blafard de son camarade avant de rire en l'écoutant. Faïr est extravagant, dans toutes ses frasques, c'est une scène qu'il faut vivre pour comprendre.
Faïr, il n'est pas possible d'en parler sans le connaître, car ce serait dur d'en décrire tous ses us et coutumes. Faïr, il ne faut pas en parler s'il n'est pas là. Ce serait prendre le risque de ne pas saisir toute sa subtilité et sensibilité.
Saint s'est appuyé le dos contre l'écorce, il regarde un instant les insectes qui virevoltent, les oiseaux qui posent l'adage contre les tiges afin d'y vivre une vie sans tracas. Trop mignon Faïr. Comme ça, si y en a un qui rate une planche, l'autre le rattrape par l'élastique du cal'bar et le soulève comme un singe. Saint n'a jamais été très collant physiquement - s'il apprécie la compagnie certaine de Prim, toucher cette dernière à souvent été une autre histoire, alors ses camarades, c'était une idée qui ne lui avait jamais vraiment effleuré l'esprit. Cependant, depuis sa récente amitié avec Faïr, il avait dû se mettre à la page et apprendre à sentir la moiteur de ses paumes caresser sa nuque. Bien que ça ne le dérange pas, par habitude, il ne touche pas les autres si il n'y est pas invité - cependant, Faïr l'invite, enfin, Saint le croit. Tu me fais une déclaration d'amour Faïr ?
Ses babines pincent contre ses dents et Saint éclate de rire, laisse son front claquer contre le sien avant de se redresser afin d'bserver la tyrolienne devant eux. Je sais. Tu t'accroches et je m'accroche à toi. Par contre faut pas que je glisse, parce qu'un faux mouvement et.. Saint relève la paume, sort ses griffes - sous le nez de Faïr, à peine quelques centimètres, de quoi lui chatouiller son épiderme tigrée. Tu penses que Prim aimerait venir faire le singe avec nous là ? C'est une question sans fondement, dont la réponse est déjà neuve : non. Mais Saint ne peut s'empêcher de la mentionner, comme s'il allait suffoquer, s'il ne prononcer pas un peu d'elle dans un moment dont l'intimité ne lui est pas accordée.
ft. faïr, accrobranche, 10.08
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[ Mer 14 Aoû 2024 - 10:40 ] saint ☼ des danses au dos de papillons chimiques
vas-y sautes
dans la nuit des parachutes
Les protubérances osseuses de son ami sont mouillées de sève, les larmes d’un saule, et traînent le long de ses hanches hors de leur fourreau de chair. Leur aspect mortel ne l’effraie pas. La nature regorge de ces beautés fatales que Faïr n’a pas appris à reconnaître pour leur danger. Son nez pompe l’air pour en extraire les relents de sueurs imprégnées du lichen qui lézarde partout. Les jambes serrées autour de la branche, porc pendu aux pieds, il dévisage Saint vue du bas, la forme élégante de son menton surtout. Trop mignon. Il en frissonne, impossible de savoir si ceux sont des rougissements à ses oreilles ou le sang qui s’agglutine à la cime de son crâne.
Il ne peut toucher le métisse avec ses doigts et ses orteils qui suintent le suc collants qui lui permet d’adhérer partout en bruits de succion. La proximité de leur visage le ravie, elle participe à l’élancement, tourni tourni tourni, qu’il éprouve dans cette position. « Toi tu peux me soulever mais moi avec le sang de navet que j’ai dans les biceps tu vas regretter ! » Il ricane et agite ses bras pour lui montrer, les veines bleutées et les carences, de sa maigreur osseuse et assumée. Les paupières se ferment sur l’image d’un Saint capable de le soutenir, le porter même, à travers du réseau de branchages comme un élu. Il est certain que les bras de Saint sont un endroit où il fait bon s’oublier, un rêve chaste où ils s’endorment l’un contre l’autre comme les chiots de la même portée.
« Si ça te fait plaisir oui s’en est une. » il souffle avec malice, l’amour il faut en mettre partout, le trouver même le nez dans la poussière. Faïr est convaincu qu’il n’a pas besoin de se soucier de le distribuer avec désinvolture. C’est sous ses côtes, la conviction d’être un âtre dont les flammes lèchent les peaux de ceux qui s’y reposent. « Tu veux m’aimer ou me tuer ? C’est comme si c’était la même chose pour toi. Tu crois que dans dix mille ans tu voudras plutôt l’un que l’autre ? » ils n’ont pas dix mille années à vivre mais Saint tu peux lui pardonner d’être prêt à attendre si longtemps pour toi. En sentant les griffes effleurer ses narines, Faïr se soulève pour être assis sur la branche plutôt que pendue.
Devant lui, le maillage des lianes et des troncs forme en imbroglio dense. Ces murs de végétation le suffoquent. Il doit lever les yeux pour s’accrocher à un carré de ciel. « C’est qui même Prim ? Ta chérie ? Si elle est aussi fun que toi ouais sûrement. Après si c’est une fille bien ennuyeuse qui veut pas salir sa jupe, peut-être moins. » Il dit avec l’innocence de ceux qui ne gardent ni les visages ni les prénoms, il pense à Kiki et qu’il devrait sans doute se tatouer tout le monde sur les bras pour se rappeler s’il connaît ou non. Il balance ses quilles dans le vide, mouvements hasardeux, et du bout des phalanges vient décrocher un fruit étrange, rouge et pulpeux, un genre de tomate de la taille d’un abricot. Les feuillages bruissent d’outrage lorsqu’il le détache pour le scruter de près.
« Ca se mange tu crois ? J’ai une de ces dalles… » La salive sous ses molaires, dans sa bouche, faim faim faim, tout le temps, à confondre l’amour et la drogue comme des anesthésiants de sa condition. Saint, sur les branches en-dessous, doit le trouver stupide d’amener à ses lèvres des fruits inconnus.
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[ Jeu 15 Aoû 2024 - 18:11 ] saint ☼ des danses au dos de papillons chimiques
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Faïr est toujours là, à bouger la queue à gauche puis à droite, la truffe en l'air et la langue en dehors de ses lèvres. C'est un spectacle poilant en comptant le froissement sous les segments de ses orteils, le chyle fait un bruit à retardement, comme un schlurppp qui fait marrer Saint. Ça le fait marrer à s'en tenir le bide et à empêcher sa bile de remonter le long de son œsophage - parce qu'à ses yeux, c'est quand même répugnant, un truc qui colle en permanence contre la paume de ses extrémités. J'te soulève quand tu veux, Faïr. Saint baisse la tête pour retenir un charivari libidineux. Dis Faïr. Ton pouvoir, ça colle aussi là ? Genre, t'es déjà resté coincé ? Son doigt glisse de son plexus lumineux à son bas-ventre et tire sur l'axe fin, là où quelques poils descendent jusque sous son cargo.
C'est une question qui le taraude seulement maintenant, peut-être il aurait pu ne pas y penser, peut-être. Saint finit par se détacher de son étreinte grossière, il en a oublié les bonnes manières, car Faïr n'en a aucune. Alors, il se prête à ce jeu dont il n'a pas l'habitude, à faire chauffer sa carne et à laisser le soleil caresser sa peau abondamment, comme il n'en a jamais eu l'usure. C'est un peu un manque à combler, un manque dont il ne s'est jamais plaint. Il se contente des yeux qui rongent sa silhouette, de ses prunelles éclatantes, et Saint se demande dans ces instants, lorsqu'elle le regarde trop longtemps, si elle peut l'entendre penser à elle ? Les deux, Faïr. Je te tue et après je t'aime. J'aurais pas à supporter tout ton bric à brac de mec bizarre comme ça. Son dos écaille l'écorce lorsqu'il s'y adosse, clic cloc plop c'est le bruit de la pelure qui s'échancre des arbres et qui déraille de son dos. Non, même dans dix mille ans je te tuerai et après, je t'aimerai. Saint retient un rire malicieux mais son rictus ne peut que s'élargir, il vient enlacer Faïr et cognant sa tempe à la sienne. C'est un effort constant auquel il s'attèle. Avec Prim, il n'a pas besoin de faire semblant, de vouloir. Avec Faïr, malgré toute la sympathie qu'il a, ses doigts effectuent des gestes trop mécaniques et irréguliers lorsqu'ils agrippent sa nuque.
Ouai on va dire ça. Mh. Ouai, non, elle me dirait d'aller me faire mettre. Si Prim ne disait pas non à une sortie dans la forêt, c'était sans Saint et en prenant garde à ne pas détruire un écosystème qu'elle vénère presque plus que le Père là-haut.
Faïr s'assoit, être pendu semble ne plus l'amuser et Saint reste debout, à jouer de la harpe sur la corde tressée au dessus de lui. T'as toujours la dalle. T'as assez de tickets ? On peut aller te faire un stock au club s'tu veux. Saint dérobe le fruit de ses doigts et croque à l'intérieur, c'est un baiser qu'il veut bien rendre intime, juste pour lui. Ce n'est pas ce qu'il préfère, le goût est assez sucré, moins fade qu'une tomate, alors il lui rend et essuie la bave qui glosse ses lippes. Tu sais que tu peux venir me demander quand t'as besoin ? Saint, il n'a jamais trop utilisé ses tickets, parce que Prim le fait déjà pour lui, qu'il distribue toujours les siens à ceux qui n'ont rien et se demande à la fin du mois, lorsqu'un nouveau film qui l'intéresse sort, pourquoi il ne peut pas aller le voir.
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[ Dim 18 Aoû 2024 - 16:15 ] saint ☼ des danses au dos de papillons chimiques
vas-y sautes
dans la nuit des parachutes
Ça le fait se marrer, ce corps pas plus grand que le sien, ho ho ho, mais personne ne va descendre du ciel pour lui jeter des offrandes. C’est le pouvoir dégueu sur les mains, les pieds, même que sous le robinet malade il faut frotter longtemps à l’eau claire pour s’en défaire. Il a beaucoup de patience Faïr. Il en a assez pour chanter sous les coups ou rester au chevet des grands éviers des heures durant. Il a la patience des effrontés les plus paresseux. L’immobilité lui réussit même maintenant alors qu’il a le sourire de traviole, ça lui fait plaisir d’essayer de se souvenir, la sauge de son collier balancé à ses lippes. « Non. Ça suit ma pensée. Ça comprend tout de suite si je veux être bien collée comme un opossum ou détaché comme un oiseau. » Ca, c’est l’idéal pour choisir le jour de sa mort. Encore faudrait-il savoir quel jour on est. Ça n’a pas besoin d’être compris pour fonctionner comme les doigts qui chatouille l’arête poilue sur son ventre criblent sa peau de frissons.
Il ne fait pas de démonstration parce qu’il faudrait arrêter de le regarder. Faïr trouverait dommage de se priver du soleil qui va faire des triangles plus sombres sur sa peau café au lait. Il aime ces couleurs qui ressemblent au bol de chicoré qu’il s’offre quand il a encore des fonds.
C’est son tour de rire. Rire comme un bariton. Rire en pensant que c’est stupide de vouloir sa mort, lui qui aime autant la vie. « Espèce de … de … ne… necriphile ! » C’est vrai Saint ? Tu vas te pencher sur son cadavre coudre ses lèvres avec des baisers et implorer la peau flasque et froide de revenir à la vie. Il n’a jamais vue la mort Faïr. Il n’a même pas assez d’argent pour l’avoir vue au cinéma. Il s’en fait une idée religieuse de coquille inhabitée, étendue dans des fleurs à la corolle irisée indigo, où on peut prêter prière bien sagement. Les copeaux dégringolent vers le sol si lointain et Faïr tend des mains avides comme s’il allait les retenir.
Dans ses bras, il respire l’odeur d’humus tressés à celle de l’eau sur la pierre. Les paupières se ferment pour être étreint malgré Saint, malgré que son cœur batte encore, et que c’est peut-être une invitation à déclarer ses dernières volontés. « Moi aussi. Je suis amoureux Saint. » De cette image blonde, bruits de verreries précieuses, un nom qui se prononce tôt le matin. Les images étiolées défilent dans son crâne éclaté par les vaisseaux sanguins qui y convergent. « Moi. Elle serait contente de monter dans un arbre. Une fois en haut. Elle réclamerait qu’on la fasse descendre. C’est sûr. » Son rire se fait plus ténu, tendre comme les flammes lèchent le bois avant de le consumer. Ses yeux absents sont rivés sur les cortèges de lianes naturelles et synthétiques, il se demande si les guibolles sont aussi minces, si elles se secouraient sous la brise de la même façon.
En souriant, débile, Faïr écouter la corde que son ami fait tressauter comme un chant langoureux. C’est vrai qu’il a toujours faim. « C’est une bonne maladie. D’avoir faim. » Il dit mécaniquement comme on lui a dit petiot avant qu’un gri-gri ne rende sa mémoire filasse. Il est un peu gêné par la proposition. Le fruit qu’on lui dérobe fait un son de chair quand il plante ses dents. Lui aussi, il y laisse la forme de toute sa dentition, sans se soucier de la salive qui précède. Si Saint savait qu’il a déjà manger ce qui restait au fond des poubelles, il ne serait plus son ami. « Oui. Oui si tu veux. Mais tu sais… Je ne suis pas un mendiant. » Sa gorge le saigne. Il espère que l’autre va laisser tomber.
Il escalade à la branche suivante, un nid abandonné, Faïr traîne son bassin vers la pointe pour ne pas la faire craquer brutalement. Il y a une plume noire et bleue. S’il s’en saisit peut-être pourra-t-il demander de nouvelles amulettes. C’est le genre d’ingrédient rare qui protège mieux que le reste. « Saint ? Saiiiiiiiint ! J’ai trouvé un truc pour ta dulcinée, un truc rare, les filles elles adorent les cadeaux. Attrape. » D’un revers du bras, il envoie valser le nid qui s’effondre plus bas.
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[ Mer 21 Aoû 2024 - 14:31 ] saint ☼ des danses au dos de papillons chimiques
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C'est dommage. Saint se le murmure dans le fond de l'oreille, ça aurait été une anecdote plutôt drôle à raconter sur l'oreiller rongé par la vermine. Son regard s'affûte à travers le kaléidoscope consacré du soleil. Saint ne lui prête ni adoration ni abnégation, il n'a jamais prévu un chœur en son honneur car il ne pense pas que qui que ce soit puisse être fidèle à un astre factice. Peut-être là dehors, il aurait prêté serment et aurait accepté le cœur et du soleil et de la lune, aurait quémandé une protection éternelle sous les auspices solaires et sous le bon augure lunaire, son âme se serait lié à jamais à la sienne.
Mais Saint n'est pas là-bas mais ici-bas, piégé entre les murs à attendre que le paradis s'ouvre enfin à lui. Faïr n'a pas l'ardeur des faquins ni le mépris des bourges, il est simple, sait s'accommoder de la banalité d'une vie déjà entamée. Et ça lui plaît, à Saint, de pouvoir s'émoustiller devant le bourgeon des fleurs qui éclosent et devant les gerbes qui tombent par dessus les branches. Nécrophile. On t'a jamais appris à parler Faïr ! Une pichenette s'abat contre son museau et Saint en rigole, de la peau qui se froisse et de la rousseur qui parsème toute son épiderme. La mort n'effraie pas Saint, avoir mal n'offre pas de frisson à sa chair et son âme ne se tord pas à l'idée de partir dans l'au-delà. La solitude l'effraie plus que ça. S'imaginer à vaquer sans elle, à mourir sans qu'elle ne le sache, ce serait pire encore. Il veut que là-haut, les doigts soient enchevêtrés et les muscles assemblés comme un puzzle, que la peau soit fondue comme de la cire et qu'on ne puisse rien distinguer d'eux, qu'ils soient une paire insaisissable, que le bonheur n'appartienne qu'à eux.
Ce n'est pas une monarchie instaurée dans l'Enclave, c'est une tyrannie où Lui à le pouvoir, où Lui décide et où Lui incombe sous peine de se faire punir. Saint espère que le paradis n'a ni monarque ni empereur, qu'il sera libre d'instaurer ses règles et de les absoudre autant qu'il le voudra. C'est vrai ? C'est qui ? T'es tout le temps amoureux, Faïr. Comment tu sais qu'elle tu l'aimes avec tout ton cœur ? Il ne s'imagine pas se lover contre d'autres. C'est une infâmie qu'il vaut mieux étreindre jusqu'à qu'elle crève plutôt que s'y résoudre. Même des années en solitaire au fond d'une caisse ne le pousserait pas à aller voir ailleurs. Alors il se demande, comment Faïr a autant de place là-dedans pour toutes ces silhouettes. À ta place je la laisserais là-haut, comme ça, ça lui fait les pieds et elle apprend à descendre toute seule.
Saint sourit, glousse et détourne le visage pour observer les rameaux se mouvoir sous la brise. Mh ? Il est rapidement surpris en voyant le nid valdinguer, il ne pense pas à se pencher afin de le récupérer pour ne pas s'écraser. Il n'a pas vu un seul ovale beige alors peut-être, peut-être que Faïr n'a pas tué quelqu'un. Mais il a détruit une petite maison, ça c'est certain. La paille s'est éparpillée à ses pieds mais l'objet est toujours intact, alors il se baisse et récupère les duvets qui deviendront fétiches.
Les plumes entre ses doigts, Saint en observe les ramures. Tiens remet le nid. Il lui tend en se penchant sur la pointe des pieds et s'assoit sur le rebord, juste en dessous de la corde qui lie les passages. Prim préfère les champignons. Tu penses que si j'en fait un chapeau et que je le pose sur le chapeau du champignon, elle trouvera ça mignon, un champignon à double chapeau ? Saint se met à rire et bascule vers l'arrière afin d'apercevoir Faïr au dessus. Il glisse les plumes derrière ses oreilles et aspire l'air. Pas besoin d'être un mendiant pour avoir mes tickets. T'es un ami, je te propose juste de quoi te payer tes cafés et un bon film, pour toi et ta chérie. Saint lui jette une oeillade malicieuse et glisse ses mains sur son ventre tout en serrant les paupières, baigné par les rayons du soleil sans en être son adepte.
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[ Ven 18 Oct 2024 - 16:48 ] saint ☼ des danses au dos de papillons chimiques
vas-y sautes
dans la nuit des parachutes
son langage est plein de trous. et s’il les remplissait tous, avec du savoir, il n’est pas certain qu’on le comprendrait mieux, qu’on le moquerait moins. tes doigts, avec les cales jaunes de la hache, écrasent un impact sur le pif criblé de tâches de son. c’est un geste qui lui rappelle le sens de la relation. tu as toujours été plus grand, plus fort, plus mûr, même sans se rappeler de ton âge, Faïr sait que tu es son aîné. tu n’es pas le genre à sermonner pourtant ; à prodiguer trop de conseils dont il n’aurait cure mais auquels il répondrait oui oui oui pour te faire plaisir.
les ongles creusent des rainures blanches dans l’écorce pour se remplir de la peau du bois brune. Faïr regarde les plis cuivrés à ta bouche qui deviennent à leur tour des ridules à ton nez. tu ne le crois pas. ça le fait sourire. lui, après tout, ne doute pas de ses sentiments. il ne les dissèque pas sur sa table de chevet le soir venu. il préfère les laisser courir dans son corps, animer la pompe à sang qui lui sert de cœur, pour agrandir ses yeux et briser son souffle.
« je le sens. c’est une sensation qui tient chaud la nuit même quand les orteils dépassent du lit et ça me donne envie de chanter alors que je récure les chiottes du deuxième. » il gratte sa tempe avec l’index, sourire niais, ça laisse un peu liquide brillant et gluant dessus. son visage, ses cheveux, sa voix, son nom, son parfum ; il serait incapable d’en citer un, il est juste certain – les tripes – qu’elle existe. ses yeux se ferment pour laisser la tiédeur enveloppante de son souvenir toucher sa nuque pour dénouer son corps. ses mains glissent et il s’agrippe en sursautant, darde un regard fripon sur Saint. « ça la ferait marrer. elle se laisserait pas démonter comme ça. elle n’aurait pas même pas de rancœur tu vois. parce qu’elle ne perd jamais son temps à être triste ou en colère après des abrutis comme nous. c’est très beau chez elle. c’est une raison de l’aimer encore plus tu ne crois pas ? » les yeux brillants et la voix sucrée trahissent à quel point il est épris.
il s’est hissé à l’horizontale sur une branche plus haute, les noueux de l’arbre creusés à son bassin et ses côtés, pour t’aider. toi, et tes grands yeux absents, toujours tournés vers elle et le Père sait où elle peut se trouver. mais tu aimes trop les bois intacts pour les déranger. abimé, le nid rappelle une forme de couronne de paille que Faïr passe sur sa tête plutôt que sur la branche. les brins lui chatouillent les oreilles. l’agent d’entretien n’a ni ton respect du décor, ni le charme de ta discrétion. il ricane avec insouciance.
« si ça marche préviens moi parce que le Chat il dit que les filles elles préfèrent qu’on les fasse danser. que les trucs créatifs s’est réservé aux types intelligents. » il a croisé les bras sous sa tête, enroulé ses cuisses au rameau pour pousser un soupir au désarroi – lui aussi il voudrait que ses croûtes à la gouache servent à autre chose que remplir la réserve du club de dessin. la tignasse du brun est orné d’une plume bleutée qui rappelle ses yeux. « t’es sexy en indien. peut-être que c’est un voyage que tu devrais lui proposer s’il aime autant les champis. y a même moyen qu’elle kiffe l’idée du chapeau après ça. » lui-même, il trouverait ça plaisant d’être étendue dans l’herbe sous une nappe jaune comme celle pleine de trous que Kiki et lui sortent parfois pour profiter du soleil, l’esprit dégondé.
« si tu deviens le sponsor de mes dates c’est pour que je me macque avoue. en vrai, à l’occas pourquoi pas mais je préfère que tu payes nos dates, comme ça j’ai une bonne excuse pour minauder tout le long à ton bras. » Faïr se marre et tire la langue.