amazed

i believe i can fly

c'est une catastrophe. depuis le début c'est une catastrophe. je ne sais pas qui a commencé mais le combat entre Jozie et l'écureuil, j'aurai parié sur la victoire de Jozie mais elle s'est mise à fondre en larme et le rongeur a gagné. après il y a eu Selen qui lui a beuglé dessus parce que le boug sait pas communiquer autrement qu'en chantant Sabrina Carpenter. au moins il est arrivé deuxième même s'il a fait pleurer Jozie, mais pitié j'en peux plus.

le truc qui m'a achevé c'est la course aux déguisements. voir Felix en momie ça m'a fait fumer de rire puis je me suis rappelée qu'il était dans mon équipe. ensuite ils se sont dit des trucs hyper chelous avec Ziggy et il l'a porté en mode cowyboy et c'était vraiment la vision que je voulais PAS avoir.  au moins Dani en catgirl c'était exceptionnel.

je récupère le témoin auprès de Felix. "Felix !!! vite !!! ok merci ! bon.. mec... je... non rien on en parlera après !" y'a pas le time. je m'autorise quand même un regard révolver à Ziggy. me voilà devant un bassin et franchement, je sais pas comment traverser ça parce que ça m'a l'air hyper toxique quand même.

y'a Tay a côté de moi, sa présence me rassure mais je la regarde et je sens que ça va pas. je crois qu'elle panique et quand je contemple la fosse, je me rappelle de ce qui lui est arrivé et je comprends d'un coup. je la vois trembler et les jambes bougent pas et le silence est là alors que Tay elle est si solaire d'habitude, elle parle et parle et là y'a rien alors…
je m'approche doucement et je viens me blottir dans ses bras.

"Tay." pour l'appeler. "ça va aller, je suis là. je te promet que ça va aller !" je la serre fort, de tout mon être. "je suis là ! ok ? t'es plus de métal, tu vas pas couler, ça va aller ! on va traverser ensemble ! fais-moi confiance j'ai un super plan !"

j'ai absolument aucun plan mais... il faut faire face à l'adversité ! alors je me frappe les joues pour me donner du courage et me concentrer. je regarde à droite et à gauche et là… je crois que j'ai une idée.

"ok ! y'a de quoi construire un truc. viens !" je lui indique les bouts de bois, je récupère des cordes pour lier tout ça. toutes les deux ensembles on va s'en sortir. quand le radeau est fini je lui dis la suite de mon plan de fou: "ok, attache-moi solidement à la corde puis attache-là au radeau."

quand c'est bon je la regarde droit dans les yeux et je fais le v de la victoire pour la rassurer car pas sûr du plan qui va suivre mais… quand il faut y aller, faut y aller !

"je vais activer mon pouvoir, faut que tu me lances le plus fort possible jusqu'à l'arrivée ok ? je vais léviter et l'inertie va tirer ton radeau et tu pourras traverser, mais essaye de pagayer aussi pour aller plus vite. quand je serai arrivée je te tirerai !"

et Tay me projette avec tellement de force que je me met à fondre dans l'air et je hurle: "et c'est paaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !" par pitié regardez-moi les Psy, regardez les sacrifices que je fais POUR VOUS en l'honneur du sport. et regardez, les parents, à quel point je suis fairplay et solidaire envers mes potes qui sont même pas de ma maison ! si ça c'est pas l'esprit du sport. je me demande si Paris me regarde. "AAAAAAAAAAAAAAAAAH !!" la force de frottement me ramène à la réalité et j'ai soudain plus super envie que personne me regarde mais j'espère au moins finir première !

j'arrive à traverser le bassin comme le messie en lévitant; entre ma vitesse, l'inertie, et Tay qui pagaie et je fini par arriver et franchir la ligne dans un roulée boulée car si j'ai prévu le plan pour voler... j'avais pas DU TOUT prévu l'atterrissage.

"okay, j'ai hyper mal mais masterclass !"

puis je me rappelle que je suis toujours accrochée à Tay alors je tire pour finir de l'aider à franchir, à son tour, la ligne d'arrivée.

Il attrape le témoin, regarde le bassin. S'il ne craignait pas tant l'épreuve, il n'a pas d'idée sur comment s'y prendre. Il n'est pas assez ingénieux pour mettre au point un radeau — et puis ça prendrait trop de temps.
Non, il faut être réactif : il faut une perche.

Anton bloque le témoin à sa ceinture et court attraper la perche ; le saut en longueur n'est pas le plus évident, pourtant l'aspect pressant de la course ne lui permet pas de venir à mieux en si peu de temps. Ce sont les réflexes animaux qui parlent ; il faut courir, il faut sauter.

Perche à la main, tenue comme un javelot, il s'élance et essaie de se propulser le plus loin possible. Le témoin s'échappe de son encoche de fortune et vient rouler un peu plus loin, sur le sol après le bassin.
« MERD- » Distrait par la perte du témoin, il ne regarde pas son atterrissage et s'écrase au sol. Il roule un petit moment puis se relève, doit faire quelques foulées en arrière pour rattraper le témoin et reprend son chemin vers la fin de la course.

Arrivé à la fin de la course, il jette le témoin au sol, rageur. « Putain, c'est chiant ... Ça casse LES COUILLES ! » C'est une bête énervée qu'il offre en spectacle à ceux qui le regarde.


— récupère le témoin des mains de Dani
— se dit qu'une perche c'est pas la pire idée
— il perd le témoin pendant le saut, qui dépasse le bassin mais du coup
— il regarde plus son saut et s'écrase par terre
— fait demi-tour pour récupérer le témoin et doit retaper une partie du chemin pour clôre la course
— mauvais perdant