amazed

Demeure blottit au creux de ses prunelles un injuste mélange d'inhabituelles couleurs, nourries par le dangereux éclat d'un esprit nullement motivé de cette rationnelle bienveillance qui semble presque incomber à tout être vivant ; mais par un individualisme que d'aucuns qualifieraient d'humain, et que d'autres, accoutumés aux accommodants mœurs d'un nonchalant quotidien, placeraient sous la bannière du malin.

Il maudissait de tels lâches à l'esprit étrique, cajolés dans cet amorphe nycthémère ; il maudissait cette liberté illusoire où baignaient complaisance et résolution. Il les maudissait, haïssait, lui-même rongé par la crainte sempiternelle de s'y laisser, d'abord doucereusement, puis tout d'un coup, comme un déclic, un abandon, s'y laisser emporter, pour n'en plus jamais revenir. Sa révolution caractérielle n'avait pour elle que les sursauts de l'imprévisibilité, mais n'échappaient en rien à cette réalité aussi brutale qu'elle était irrémédiable.

Ils étaient prisonniers, tous, de corps comme de leur esprit, tant brisés que certains demeuraient inflexibles ; et cette lucidité, bien loin de prévenir Sage d'une quelconque défaite, le condamnaient à ce scepticisme, sinon pessimisme irrémédiable envers un monde d'ores et déjà damné.