a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
[ Mer 7 Aoû 2024 - 22:48 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Les lis leur offraient un refuge de candeur au milieu de la sollicitation ardente des chèvrefeuilles suaves, des violettes musquées, des verveines exhalant l’odeur fraîche d’un baiser, des tubéreuses soufflant la pâmoison d’une volupté mortelle ... Des cortèges de pavots s’en allaient à la file, épanouissant leurs lourdes fleurs d’un éclat fiévreux. Des daturas trapus élargissaient leurs cornets violacés, où des insectes venaient boire le poison du suicide ... Et les jacinthes et les tubéreuses se mouraient dans leur parfum ... La faute de l’abbé Mouret ✱ Emile Zola
Dans le Jardin, les Fleurs sentent bon. Il est établi que la composante odorante permet d'attirer les Pollinisateurs. Cela correspond à la stratégie entomophile, promettant sucre ou protéine à l'ardent voyageur butineur. Ici, elles n'attirent pas les Abeilles car elles ne répondent plus à la Nature mais au Blocard. La reproduction de ces Plantes n'est plus souhaitée, car leur rôle est décoratif. C'est le beau qui est cultivé. L'Odeur, alors, perd son intérêt. Elle n'attire que des Hommes, qui les admirent, les arrachent ou les piétinent. Contre-productif.
Lae Philosophe pense à cela en regardant Ena.
L'odorat avait-il encore un but dans le monde des Blocard-es ? Le plaisir n'était pas un besoin. Il encourageait, évidemment, et en cela trouvait un avantage fondamental, mais non nécessaire.
Le pouvoir d'Ena avait-il encore un avantage dans le monde des Blocard-es ? Avait-il un avenir dans le monde des Parent-es ?
Lae Penseur-euse y réfléchit, assis-e sur un banc en fer forgé, le dos aussi raide que du métal. Ses yeux ne quittaient pas l'objet de ses questionnements.
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[ Dim 18 Aoû 2024 - 19:51 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Le But de la NatureEna & Rea Ena évolue dans l’Enclave comme bon lui semble, un jour ici le second là, mais généralement au social club. Là est la sphère qui l’amuse, la fait vivre et l’anime. Donne une attraction bien plus forte que ce que le reste des salles, espaces, ou champs peuvent lui offrir. Sa présence entre les bosquets de fleurs est rare de ce fait, inhabituelle mais une idée la taraude depuis que Castor là lui à mentionné.
Jusqu’où son pouvoir a-t-il effet, qu’est-ce qu’elle peut berner, qui peut-elle berner complètement, les abeilles butinent car le pollen les attire, elle fonctionne bien à l’odorat non ? Elle n’y voit que cette logique, leurs yeux sont trop petits pour voir quoi que ce soit, ou…Ne se réfère-t-elle qu'aux couleurs ? Elle pourrait bien demander à Magda mais..L’idée d’approcher une premium la dégoute, Magda et ses grands airs, son royaume, non, elle n’a pas besoin de cet avis-la pour avancer. Il est difficile de se concentrer sur les insectes, bourdonnant il remplisse l’espace, elle n’a pas de preuves non plus, que son opération fonctionne, ses sourcils ont beau se froncer, l’insecte continue de butiner, voler quelques secondes et se poser sur la fleur suivante. Là ! Elle s’écarte bien plus rapidement, oui, c’est sûr, c’est grâce à elle…N’est-ce pas..Elle s’est levé extatique de l’action mais l’adrénaline est de suite redescendu. Laisse un air insatisfait sur son visage, et on la fixe. Super, Rea, SUPER. Les parents sont super-bizarre et super-malpolis ça va pas de regarder les gens aussi fixement, elle à beau la regarder les yeux écarquiller qu’iel ne bouge pas d’un cil. Eh, c’est bon ça l’a saoulé, elle lui fait un doigt d'honneur, faut lae choquer un peu la vieille statue. Tu veux ma photo ou quoi ?
[ Sam 24 Aoû 2024 - 18:24 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Les lis leur offraient un refuge de candeur au milieu de la sollicitation ardente des chèvrefeuilles suaves, des violettes musquées, des verveines exhalant l’odeur fraîche d’un baiser, des tubéreuses soufflant la pâmoison d’une volupté mortelle ... Des cortèges de pavots s’en allaient à la file, épanouissant leurs lourdes fleurs d’un éclat fiévreux. Des daturas trapus élargissaient leurs cornets violacés, où des insectes venaient boire le poison du suicide ... Et les jacinthes et les tubéreuses se mouraient dans leur parfum ... La faute de l’abbé Mouret ✱ Emile Zola
Cligner des Yeux est un réflexe biologique. Les Animaux possédant une ou des Paupières performent cette action sans y penser, à l'instar de la Respiration, sauf lorsque l'inhabituel prend place.
Ce n'est pas la surprise qui fait que Rea amorce l'action de cligner ses Paupières. L'Observateur-ice souhaite plutôt s'assurer que ses globes oculaires transmettent correctement le signal photonique. C'est une manière d'aborder une Evolution de sa Réflexion.
Ena, au pouvoir potentiellement inutile, n'était-elle de toutes manières pas déjà un cas désolé ?
Lae Suppléant-e se retrouve ainsi à nouveau déçu-e, ellui qui cherche spontanément ce que chacun-e peut offrir au Monde -ce qu'iel appelle Qualités. L'irrespect n'en fait pas partie. L'insolence lae touche peu. Rien de ce qui provient de cette Enclave peut lui faire Peur. C'est ellui qui a donné naissance à la Fabrique aux Cauchemars. Non, ce Majeur pointé vers le faux Ciel ne l'importe pas, mais iel sait que c'est un affront qui pourrait blesser certain-es de ses Collègues. Il faudra donc punir Ena.
Je l'ai déjà. Dossier 0123. Elle devait bien le savoir, alors pourquoi demander ? Cela intéresse lae Philosophe. Certes, Ena ne prenait pas cette pose, mais iel n'a pas l'impression que c'est ce qu'elle voulait dire. Elle avait l'air agressive et non pas conciliante à la prise de son portrait.
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[ Jeu 5 Sep 2024 - 11:52 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Le But de la NatureEna & Rea Hein ? Mais iel n’a rien compris l'abrutis. Ena est clouée au sol par ses manières, encore là, assise, ne cligne quasiment jamais des yeux, ne laisse rien paraître. Est-ce que que Rea ne serait pas..un robot ?Ça aurait beaucoup plus de sens, oui ! Iel oublie de cligner des yeux, ne comprend pas ce qu’on lui dit, à l’air super droit, pas avachis. Un robot avec une odeur soit mais même les abeilles à ses pieds passant doucement d’une fleur à une autre paraissent bien plus vivantes que… ça.
Soit, elle se rapproche normalement, détendue, les mains dans les poches. Faut faire comme si j’étais pas là. Adressé lestement à quelques mètres son interlocuteur.rice, puisqu’il est évident qu’elle n’a rien en tête d’incriminant. Seule la nécessité de trouver la preuve qu’elle fait face à un robot…Donc..de trouver le fameux bouton “off”. Preuve incontestée de sa réussite. Ena se tortille, toujours à une distance raisonnable, du robot (un mètre et un peu plus, hors de portée de ses bras), elle se penche un peu à droite, à gauche.L’énervement monte face à son premier obstacle, cette masse de cheveux parfaitement coiffée (trop parfait pour un humain ?) qui cache la nuque du robot, l’empêche de vérifier l’endroit le plus suspicieux pour un bouton “off”..Puis pour le reste, iel est trop habillé.e, il n’y a que peu de peau qui est perceptible…si ça ce n'est pas encore plus suspicieux ça…
[ Mer 11 Sep 2024 - 22:29 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Les lis leur offraient un refuge de candeur au milieu de la sollicitation ardente des chèvrefeuilles suaves, des violettes musquées, des verveines exhalant l’odeur fraîche d’un baiser, des tubéreuses soufflant la pâmoison d’une volupté mortelle ... Des cortèges de pavots s’en allaient à la file, épanouissant leurs lourdes fleurs d’un éclat fiévreux. Des daturas trapus élargissaient leurs cornets violacés, où des insectes venaient boire le poison du suicide ... Et les jacinthes et les tubéreuses se mouraient dans leur parfum ... La faute de l’abbé Mouret ✱ Emile Zola
Les Animaux Sauvages s'observent souvent longuement. L'Attaque, en dehors de l'Enclave, est un acte qu'il faut parfois mieux éviter ; les Conflits, ainsi, sont souvent mu par la nécessité -se nourrir, protéger son territoire, défendre les siens, par exemple.
Ena se rapproche comme si elle venait jauger la menace que causait Rea. Dans l'Absolu, lae Chef-fe Suppléant-e est de l'Espèce la plus dangeureuse de l'Enclave, mais dans les faits, il semblerait que l'irrespectueuse pense pouvoir s'absoudre de l'Ordre Naturel des choses. Peut-être était-elle en train de déterminer ceci. La phase d'Observation était encore en court.
Lae plus grand-e Prédateur-ice de l'Enclave ne bouge pas. Iel n'en a pas besoin. Ce n'est même pas ellui qui se salira les Mains.
Cela peut s'arranger. L'Illusion est immédiate. Ena ne se voit plus. Ena n'est plus là, d'après tout ce que ses Yeux peuvent voir, d'après tout ce que les Sens indiquent. Il n'y a plus de Nez flou au coin de la vision, plus les Cheveux devant le visage ; il n'y a plus la sensation des Bras le long du Corps, ou de la gravité au fond de l'Estomac. Il n'y a plus de bruit, et Ena n'existe plus pour le Monde : il ne lui reste que sa Conscience.
Dans le Calme qu'annonce le Sommeil de tous les Sens, Andrea ferme les Yeux.
✱ pronoms : iel Note : Rea est privé de ses cinq sens jusqu'à mon prochain rp. tu peux dire qu'iel lève l'illusion d'Ena pendant ton rp si tu veux faire avancer les choses <3 mais iel ne verra/entendra/sentira/etc pas son environnement, c'est la conséquence de son pouvoir.
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[ Jeu 12 Sep 2024 - 21:03 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Le But de la NatureEna & Rea
Ena allait commencer à détourner son regard, ce n’était pas une bataille de regard ici, puis, elle n’aurait pas pu gagner, elle fait face à un robot. En se redressant, ses yeux zieutaient les alentours, à la recherche de quelque chose. Quoi exactement ne semblaient pas encore être certains. Rien pourtant.
Rien car en s’avançant elle n’avance plus. Car ses bras ne sont..plus. Son corps n’est plus et la douleur n’est plus. Il n’y a plus rien. Seules ses pensées. Pas même de larmes au coin de ses yeux, la voilà figée. Entravé car il n’y a plus d’entrave, et paniqué car son cœur ne peut pas s’accélérer. Et elle sait toutes ses choses, voilà ce qui l’horrifie le plus, elle sait. Si ça, c’est le paradis, elle n’en veut pas, qu’on l’envoie dans toutes les parties de panic où même la panic room. Envoyez-là, donnez-lui une fonction. Elle n’est même plus capable de discerner ses pieds quand ils lui reviennent.
Figée sur place, elle redécouvre ses mains, ses doigts, la peinture craquelée sur ses ongles et le bracelet grisé par la saleté tombant sur son poignet. Robot de merde... Sifflé entre ses lèvres, un pas puis l’autre pour s’écarter, et plusieurs ensuite pour fuir, courir. Disparaître de l’autre côté de l’enclave.
Un bon quart d’heure a été nécessaire, pour qu'Ena se faufile derrière Rea sans un bruit, traînant un sceau derrière …un seau plein d’eau, un seau plein d’eau qu’elle vient renverser sur Rea ! Aller le robot, c’est l’heure de se mettre en off !!
[ Mer 2 Oct 2024 - 18:47 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
(tw sang et 1 peu gore)
Les lis leur offraient un refuge de candeur au milieu de la sollicitation ardente des chèvrefeuilles suaves, des violettes musquées, des verveines exhalant l’odeur fraîche d’un baiser, des tubéreuses soufflant la pâmoison d’une volupté mortelle ... Des cortèges de pavots s’en allaient à la file, épanouissant leurs lourdes fleurs d’un éclat fiévreux. Des daturas trapus élargissaient leurs cornets violacés, où des insectes venaient boire le poison du suicide ... Et les jacinthes et les tubéreuses se mouraient dans leur parfum ... La faute de l’abbé Mouret ✱ Emile Zola
Le Silence était là. C'était le Silence de tout : même le Corps ne pompait plus le Sang, et les Muscles ne bruissaient plus en bougeant. La Gravité s'était échappée ; l'Existence de la Carcasse devenait invérifiable. Il ne restait qu'une boule de Pensées, de Philosophie peut-être, loin des Limitations du Corps et des Dérangements du Monde. Rea aimait être ainsi. C'était là qu'iel existait le moins. Dans ce moment de Plénitude, même ses réflexions s'atténuent. Il ne reste plus grand chose d'ellui. Mais, douloureusement, se trouveront toujours au fond d'ellui des choses qui font du bruit.
Lorsque l'Esprit revient à l'Enclave, iel se fait Statue. C'est comme le contre-coup du Paradis : la lourdeur soudaine de ses membres lae rend incapable de se lever. Iel regarde : les Fleurs, les Insectes, les Enfants. Iel sent : le Basilic, le Thym, la Sauge. Iel entend : les Cris, les Abeilles, les Feuilles. Iel ressent : le Soleil, l'Air, la Gravité. Iel goûte : sa Salive, épaisse et métallique. Rien ne lae rend heureux-se. Iel déteste le Monde. Iel aurait dû rester dans la Neige. C’est là qu’iel n’aurait plus rien senti.
L'Eau sur le bord de ses Yeux se fait avaler par la Cascade. Son Corps se raidit, surpris par le contact froid du liquide ; ses Vêtements collent, et iel déteste cela ; ses Cheveux sont ruinés, et iel déteste cela ; ses Doigts agrippent le Banc, et iel déteste cela. Dans les secondes qui suivent, l'Esprit n'a pas voulu comprendre. Iel est encore fatigué-e de ce retour forcé depuis les Limbes. La réaction est lente. La tête se penche en avant. Les doigts reculent les mèches. Les jambes lèvent le corps. Les pieds le retournent. Ena. Bien sûr.
Pendant un instant, rien ne se passe. Ena n'est pas différente des Blocard-es qui se moquaient du jeune Enfant Modèle. Rea reste lae Préféré-e. C'est quelque chose qu'Ena ne comprendra jamais. Il suffit, souvent, de laisser à ces Enfant-es le temps de réaliser l’insulte, le non-respect, pour que ceux-ci réagissent. Dans le Jardin, l’Eau s’écoule comme le Temps, mais le Savoir qui n’appartient pas à Ena permet à la Déité d’encore avoir raison. Tu es privée de messagerie Nexus pour un mois. Tu n'aura pas accès aux Dortoirs pour trois jours. N'essaie pas d'y rentrer. Cela aggraverait ton cas. Le ton est las. Lae Juge ne cherche pas à comprendre ses actions. C’est inhabituel, mais iel sait déjà qu'elles seront ridicules. Tu as gâché de l’eau. Tu ne pourra pas boire pendant 5 heures. L’Eau est rare, mais cette rareté n’est pas connue ici. Dans ces terres d’Abondance, le Gâchis est un terme qui ne concerne pas la Nature, car elle n’existe pas, même dans le plus beau des Jardins. Andrea est témoin-e d’un Monde inconnu, esseulé-e dans les Souvenirs qui sont devenus des mensonges. Lae Mouillé-e ne bouge pas. Le moindre mouvement serait Supplice.
Cela sera su si tu désobéis. Derrière ellui, des Yeux poussent en forme d’Ailes. Ils prennent tout l’Espace, se multiplient comme un dôme jusqu’au-dessus d’Ena. Leurs Veines pulsent du rouge des regards affolés des Bêtes, alors même qu’ils ne fixent qu’une seule chose. Loin de leurs Crânes, les exérèses n’ont pas été bien découpées ; les Nerfs optiques pendent, s’accrochent les uns les autres, en une communauté d’adelphes qui ne vivent que pour une chose. Aucun Sang ne coule. Cela fait longtemps qu’ils ont été arrachés. Ils n’y a aucune paupière pour s’en soustraire. Leurs regards grouillants sont Absolus.
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[ Ven 4 Oct 2024 - 21:49 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Le But de la NatureEna & Rea Il a fallu de l’élan pour qu’Ena réussisse à soulever le seau d’eau pour en déverser le contenu sur Rea. Ses bras sont lourds quand l’outil reste dans ses mains, vide, elle le garde en réflexe entre ses doigts serrés, trop concentrée. L’image se déroule trop vite, elle a peur de rater certains détails de l’image. Rea s'aplatit, tout vient coller au corps, révèle la silhouette fine et frictionnée par les plis de ses vêtements. Iel a l’air…humain quand iel se tourne, quand son visage se tord.
Elle était convaincue de l’inverse, perplexe : son nez se fronce alors qu’elle lae dévisage de la tête au pied, l’arme du crime, toujours en main. Les paroles alors, mécaniques. Voilà qui l’énerve, au-delà de son sens, elle n’arrive même pas à savoir, si sa théorie est maintenant bonne ou fausse. On lui fait la leçon, mais elle ne veut pas la comprendre, veut protester et déjà les images se tordent. Battent un tempo oppressant, un pas en arrière ne la sauve pas, en enclenche seulement un deuxième qui la fait trébucher. Offre depuis le sol la seule vue de l’entité encore plus monstrueuse. Le cœur bat trop vite, elle n’en a pas l’habitude, elle déteste, transpire, déteste l’odeur bien plus et quand l’image de Rea se redessine, très doucement, seul.e, les mots lui manquent.
Le silence est forcé entre les deux, n’a en conversation que son regard cherchant toutes anomalies dans le décor. Assure au bout de plusieurs bonnes minutes l’absence de menaces, laissant maintenant les mots dépasser ses lèvres. Mais-Mais, je. Je croyais que c’était un robot, toi, un faux et que c’était un clone maléfique, moi j’essaie juste de faire le bien et c’est ça que je gagne ? Au fil des mots, sa voix retrouve sa force tandis qu'elle se relève, essuie ses mains, l’une contre l’autre pour retrouver sa consistance. J’essaie de faire le bien, et on me punit, mais si j’avais des étoiles en plus, on m’aurait acclamé et remercié ! C’est injuste et vous le savez aussi. Puis ça n'a aucun sens, l’interdiction de dortoir, je suis censé aller où alors ? Dormir dehors ? Dans la forêt ? Dans la cantine ? Non faut me dire car je comprends plus rien et je sais même pas si tu es vous, un robot ou pas, il y a pas d’émotion, les mots sont super mécanique et trop de silence, je sais pas
[ Sam 5 Oct 2024 - 21:32 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Les lis leur offraient un refuge de candeur au milieu de la sollicitation ardente des chèvrefeuilles suaves, des violettes musquées, des verveines exhalant l’odeur fraîche d’un baiser, des tubéreuses soufflant la pâmoison d’une volupté mortelle ... Des cortèges de pavots s’en allaient à la file, épanouissant leurs lourdes fleurs d’un éclat fiévreux. Des daturas trapus élargissaient leurs cornets violacés, où des insectes venaient boire le poison du suicide ... Et les jacinthes et les tubéreuses se mouraient dans leur parfum ... La faute de l’abbé Mouret ✱ Emile Zola
Derrière l'Ange se replie la Vision des Enfers. Iel ferme les Yeux. Ainsi, iel entend mieux les jacassements d'une Fautive qui veut se croire Innocente.
Le compliment est inconscient, et c'est bien en cela que lae Récepteur-ice l'apprécie. Malgré ellui, l'attrait pour les choses dénuées de Vie l'absorbe. Quelle louange ! quelle éloge ! que d'avoir dépassé la barrière du Genre humain. Cela est aussi doux que la Réalité est amère. Même sans Vision, Andrea n'est pas Thémis, et certainement pas Robot non plus.
Ne présentant pas de Menace immédiate, tu aurais dû reporter tes Doutes au Parent le plus proche. La Logique suivait généralement la Procédure. Ena était peut-être stupide. Rea n'avait pas statué sur le sujet. De plus, l'Historique de tes actions montre plutôt un manque de Respect flagrant envers l'Autorité de l'Enclave. La non-réaction au Doigt d'honneur ne voulait pas dire sa non-compréhension. La Graine de Rebelle n'était pas non plus à son premier rodéo. Tu saura te débrouiller. La Paille est généralement considérée comme un bon matelas. Cela est une Fleur. Iel espère qu'Ena peut la sentir. La Nature des Hommes est diverse, comme celle des Fleurs que tu sens si bien. Changerais-tu une Fleur car tu la trouves étrange ? Quelle drôle d'Idée. Il suffirait de l'arracher. Mais ce n'est pas Ena qui a ce pouvoir-là.
Contacte Jim si tu as des soucis. Il sera mis au courant immédiatement. Les Mains se joignent dans son Dos. Iel se retourne.
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[ Lun 7 Oct 2024 - 21:32 ] Le but de la Nature ✱ avec Ena
Le But de la NatureEna & Rea Ah le voilà, le pourquoi du comment, ses actions sont toutes fausses. La fameuse “procédure” définie en milliard d’étapes qu’elle n’aurait même pas su où consulter, mais qui apparemment relève de l’évidence la plus totale. Les parents aiment trop leur manière pour réagir rapidement, voilà tout ce qu’elle peut retenir. La colère gronde, de son nez qui se fronce à ses points qui se serrent. Elle voudrait dire, qu’a-t-elle à perdre maintenant, mais Rea, en ne choisissant pas l’évidence de l’isolement, le sait trop bien. Il suffit de couper les liens sans qu’il n’y en ait la matérialité attendue pour faire vaciller l’adolescente.
Super, je vais aller dormir avec les vaches quoi, si je meurs de froid, ou que je tombe malade ce sera pas ma faute au moins. Ses mains se sont enfoncées dans les poches de son blouson, étire le tissus vers le bas à tel point que les couture s'étirent. Elle n’a pas la force évidente pour déchirer le tissu, mais quelque chose, au moins ça, doit absorber. Elle n’écoute plus, n’a pas envie de subir une leçon de morale, elle n’y comprendrait rien non plus, ses méninges s’activent ailleurs. Ne garde l’occasion de ses mots que pour une énième raillerie, puisque l’on évoque Jim, C’est vrai, elle pourrait aller dormir chez lui sinon..Autant que ça la répugne, Kafka le fait constamment, et sa chambre ne fait pas partie du dortoir..Enfin ça implique de dormir dans la même pièce que lui. Non, ça ne lui plaît pa,s tant pis, on lui tourne le dos. Ouai je ferais ça, je lui enverrais un piaf voyageur pour que ça arrive avant mon prochain anniversaire hein. Elle aussi, tourne le dos, part dans la direction opposée en trainant les pieds, sa gorge déjà, lui paraît sèche de s’être autant exclamée, robot de merde.
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