into the maze
a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
will you listen, my child ?
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre
ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
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rex et irfan, fb ✦ my boy builds coffins
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Irfan
Une étoile
Irfan
Avatar : wolfwood, trigun (perennimal @tumblr) + dev patel (budgetmilk @tumblr)
Âge : 25 ans
Poste : cuisinier
Clubs : sciences, musique, dessin, athlé
Statut : couple avec clair tkt ^^
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Pronoms : il/lui
Multicomptes : tay et rea
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[ Ven 1 Nov 2024 - 18:06 ] rex et irfan, fb ✦ my boy builds coffins
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My Boy Builds Coffins ✦ Florence + the Machine
il y a dans le quotidien une aliénation difficile à saisir tant elle se mélange à l'habitude ; je sens dans mes os les vibrations de l'anormal à chaque regard qu'on me lance, à chaque étoile joliment mise en avant sur les tissus plus beaux plus neufs plus propres que tous les autres, ah, j'ai craché dans la pâte des croissants d'hier, je pensais que c'était bien malin mais ils ont mal levés alors ils ne seront pas pour les apex predator et je me retrouve comme un con à donner quelque chose empreints de mauvaises intentions (et d'aucun microbe) à des gens un peu moins coupables.
j'veux dire -ils sont tous coupables, tous ceux avec les multiples formes à cinq branches, coupable d'un manque d'imagination, à les mettre comme il le faut, l'une à côté de l'autre, c'est l'ennui, c'est l'insulte, moi je vous le dis : il faut les espacer, les faire voler, les mettre sur la toile de la galaxie de l'uniforme et créer dessus une toile nouvelle ; il faut, idéalement, ne rien avoir, en faire une ode aux trous noirs qui avaleront cette enclave à un moment ou un autre : il faut, sinon, mettre le soleil unique au milieu du pan de tissu, il faut le rendre dieu plutôt que père, il faut faire en sorte qu'on ne voit que lui. l'hélianthe est vrai même si on nous ment sur son chemin.
mais moi, je sava--- je sais, et quand je ressors après tout le monde de la cantine, quand j'ai l'odeur des choses cuites et des détergents et je me dirige là où cela n'a aucun sens, dans la forêt on ne mange les fruits qu'aux arbres et on loue la moisissure de son pouvoir de résurrection. c'est comme les étoiles zombies ; la supernova ne nous aura pas. l'assassinat a été raté. notre cerveau n'est pas lavé.
sous le couvert des arbres je m'enfonce sans m'être lavé, j'amène avec moi tout ce dont je dois être pardonné, et je mettrais au centre de mon front une goutte de sève pour affirmer ma légitimité et ma sainteté. il ne manque plus que toi pour me sanctifier.
putain rex je te jure, ça me donne envie de gerber tout ce qu'on jette, y a encore karen qui a bouffé un seizième de son muffin et il fini A LA POUBELLE, et paulin a renversé son jus de fruit mais BIEN SÛR il a droit à un deuxième, tu crois que nous on aurait droit à un deuxième ??? bah non, c'est pas dans les règles, alors c'est """normal""" !! ça m'dégoûte, d'une manière différente dont les gens se dégoûtent de toi, d'une manière différente dont j'te vois. moi j'pense pas que t'es écœurant. ça n'a rien à voir. les gens qui pensent ça ont le cœur au mauvais endroit, c'est tout. ils ont peur de l'individualité des autres et de ce que ça veut dire pour eux. nous ---nous aussi on en est effrayé, mais on a pas le choix, ça se lit sur nos mains dans nos yeux entre nos mots.
sur le sol s'affaissent trois carnets et une trousse sale de gros crayons gras ; c'est ce qu'il y a de moins cher à la boutique alors il faut bien s'en satisfaire. de toutes manières, le plus important, c'est les idées. mais bon, écoute, je sais pas si tu m'écoutes. je veux dire, tout le temps. je sais que je parle beaucoup. je crois que je t'en voudrais quand même. j'ai récupéré le muffin. ça vient de dehors, d'un chef là, j'sais même pas ce qu'il y a dedans -c'était le nom d'un fruit que je connais pas, attends euh ... décomon ? dekopom ? un truc comme ça. tu veux un bout ? j'ai découpé là où c'était croqué. on a de doux que ce qu'on apporte avec nous.
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Rex
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Rex
Avatar : enki (fear and hunger) (cr:Dante)
Âge : 27 ans
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Pouvoir : putréfaction
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[ Dim 3 Nov 2024 - 15:11 ] rex et irfan, fb ✦ my boy builds coffins
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MY BOY BUILDS COFFINS

feat. Irfan
my old friend, these poems that you preach
they're being wasted as you speak
remind me once more how they came to be your calling
do you even know you're falling ?
On murmure que la solitude, avec les années, se fait compagne fidèle, amante ancienne qui nous suit en silence, jusqu'à devenir habitude — avec le temps, comme ils disent. Ce temps réputé pour être le grand guérisseur, capable de panser toutes les blessures, même les plus profondes, celles qui nous ont écorché l’âme et que l’on croyait insurmontables. Ce même temps que l’on couronne maître absolu, devant lequel on absout la solitude pour les traitres peines qu’elle nous inflige. Mais il ne faut pas seulement l’effleurer, cette amoureuse, pour en saisir l’imposture. Car le temps ne guérit que ce qu’on lui permet d’effacer, et l’on ne s’habitue pas à la solitude, non, on ne s’accoutume qu’à la grisaille du quotidien — à l’érosion des merveilles. Moi, jamais je n’ai su me plier à la réalité d'être seul. Tu es arrivé, assez tôt, pour empêcher mon cœur de s’y résigner totalement. Il est étrange de sentir ta présence à mes côtés. Je m’y accoutume doucement, t’accorde parfois une oreille, parfois deux, et quelques mots volés aux heures qui passent.
Nous partageons, toi et moi, bien des choses, et cette complicité même m’apparaît comme une étrangeté. Il n’est rien de commun, en vérité, dans l’amitié que je t’offre ici, comme il n’est rien de familier dans ma façon d’exister parmi les autres. Parfois encore, ta présence me surprend ; je m’attache pourtant à tes monologues. Il y a dans tes tirades un refuge : elles m’épargnent l’effort des réponses préméditées, l’angoisse de ces silences pesants où l’on redoute de décevoir. Je veux dire, ces inquiétudes ont fini par s’effacer — car, peu importe ce que j’ose exprimer ou taire, tu reviens toujours.
Aujourd’hui pourtant, ton discours sème en moi une curieuse intrigue. Sans relever les yeux de mon croquis, je lance doucement, presque absent : c’est pas si mal, tu sais… la poubelle n’a rien d’une fin. Si on la perçoit ainsi, ce n’est pas vraiment du gaspillage, mais une réserve insoupçonnée pour d’autres appétits. La vie persiste, même au fond des sacs noirs de polyéthylène. Les petits organismes y grouillent en silence, la matière s’y désagrège dans un ballet invisible, lente et inexorable alchimie. Je ne sais si ces mots suffiront à apaiser tes tourments, et, au fond, je ne suis même pas certain de vouloir t’en priver — de cette fureur, de cette effervescence ardente. Moi, j’aime les âmes qui s’enflamment et les révoltes qui se lèvent des tréfonds du monde.

Je me redresse enfin, saisis le muffin entre tes mains et y plante les dents sans retenue. Le goût sucré m’étourdit, une volupté que je ne m’accorde guère d’ordinaire, et je reste surpris de sentir fondre sur ma langue ces fragments de sucre épars. Je m’y abandonne un instant, puis te rends la pâtisserie, défigurée, marquée de mon passage. Entre mes doigts maigres, tachés d'encre et de graphite, le gâteau semble incongru, une touche de douceur vulgaire au creux de mains usées. Pourtant, dans ce contraste naît l’ébauche d’une toile que je garde en mémoire, pour plus tard. Merci. Perché dans ma paume, j’observe la trace de mon croc, et une pensée me traverse : vas-tu mordre juste après moi, ou effaceras-tu mon empreinte, comme on balaie un souffle avant de s’abandonner au plaisir ? Je comprends, tu sais, que cela te dégoûte… Ce n’est pas tant l’acte de jeter la nourriture que tout ce qu’il révèle d’eux, et de la vision qu’ils ont du monde. Je dis eux, et tu sais à qui je fais allusion. C’est… Je réfléchis un instant, prends conscience de mon débit de parole inédit avant de poursuivre… C’est cette arrogance qui s’attache à leur geste, ce mépris.
C’est l'injustice qui se joue sous ce simulacre d’abondance.
C’est aussi notre fardeau, partagé en silence.
Je hausse finalement les épaules, une offrande résignée. Ça t’énerve ? Ou ça te rend triste, peut-être ? Ou peut-être encore… une autre chose que tu préfères garder secrète ? Je n’ai plus faim de douceurs, seulement des vices et de la rage et de l’horrible reste qu’on t’inspire là-bas, au dehors.
by delirium






Irfan
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[ Dim 3 Nov 2024 - 23:13 ] rex et irfan, fb ✦ my boy builds coffins
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je reviens, bien sûr, et je m'installe, partout, et donc nulle part en même temps ; il y a des bouts de moi partout dans cette forêt, à travers les âges, c'est un tableau étrange et incomplet pour quiconque regarde parce que toujours certains traits sont cachés par les arbres. mon sac fait un bruit sourd en tombant violemment sur le sol, je ne pense pas un instant aux insectes écrasés sous mes pieds et mes livres -j'échelonne les vies trop facilement pour ça.
je roule des yeux sans que tu le vois à tes parenthèses inutiles -c'est pas ce qui nous intéresse, rex ! j'ai envie de te secouer, de te dire de te concentrer, mais je sais aussi qu'il n'y a que moi dans ce front de révolte aux activités inexistantes et aux slogans transparents. non mais --tu vois ce que je veux dire. tes vers ils crèvent pas la faim, ils bouffent n'importe quoi, mais pas nous, y en a chez les sans étoile qui salivent à la mention d'une pâtisserie. c'est pas pareil. c'est pas ce que je disais, et j'en ai rien à foutre de tes vers, et je vais pas en parler parce qu'après quoi ? on m'a déjà dit qu'on en avait rien à foutre de mes planètes, et j'ai pas réussi à comprendre qu'alors on me fréquentait pour le reste, alors comment est-ce que je pourrais arriver à le dire pour toi ? ça va dans les engrais, quoi. finalement, est-ce que les vers sont pas mieux traités que nous, hein. c'est pas une question. je pense pas vouloir ton avis sur le sujet.
je te regarde manger. ton animalité est une chose connue, alors la voracité ne me fait plus rien ; ça me surprend même, que tu me tendes la fin. je pensais que tu dévorerais tout. je l'ai pris pour ça, après tout, pour toi et peut-être les autres choses qui ne sont pas forcément toi encore. je reprends le muffin entre mes mains ; je ne réfléchis pas à l'intimité d'une salive partagée, au dépeçage commun d'un prix ramené pour la meute, à la communion du sucre qui nous rend trop ivres de fougue et d'énergie.
j'acquiesce la bouche pleine quand tu parles, et ma main se lève à chaque mot important pour appuyer tes propos. j'avale précipitamment, j'ai des miettes sur le coin de la bouche et sur la langue, j'ai mal mâché, ça s'accroche quand je m'exclame juste après en te tendant de nouveau la friandise. argggg, OUI C'EST CA, l'arrogance ! la suffisance ! aucun respect alors que vraiment, alors que c'est qui le plus sain d'esprit, hein ? les gens qui courent dans un labyrinthe toute la journée ou celui qui les nourrit ? enfin, attends, dis comme ça, les deux ont l'air stupides, mais ... un soupir. je peux pas dire moi j'ai pas tué de chat parce que je suis persuadé que quelques animaux sans maître ont dû disparaître dans les bois et je ne veux pas savoir. je ne veux pas savoir. ça m'énerve. CA M'ENERVE ! faut pas être triste, rex, ou alors juste de leur stupidité, parce que sinon, si on est tristes, ça veut dire qu'on abandonne, qu'on se laisse aller, et ça ne va pas, il faut se battre pour la vérité -non, ça m'ENRAGE ! la cerise sur le gâteau, c'est l'irrespect institutionnalisé. on le sait, on le connaît, on le vit tous les jours et tout le monde trouve ça normal, mais moi je me dis : dehors, il n'y a que les plus malins qui survivent à WICKED. je suis né du mauvais côté du mur, c'est sûr. j'en ai rien à faire du Paradis, je préfère la Terre entière. tu comprends toujours ? rien n'est plus important. j'ai besoin perpétuellement que tu me dises que tu comprends. il ne me reste pas grand chose d'autre.
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