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Pourquoi juger quelqu’un à cause d’un rang, d’une étoile ? Un humain reste un humain, il n’en ait pas moindre, car son rang est restreint, que son comportement n’est pas commun. Light n’a jamais été du genre à faire des différences, du jugement de niveau.
Au contraire, sa main était toujours tendue à son prochain, ceux qui sont dans le besoin et dénigrer les personnes qui ont ce mental bien trop hautain.
On peut le considérer comme le bouclier de la justice qui sûrement un jour… Se prendre l’épée de Damoclès en plein chemin.
Mais aujourd’hui, ça n’allait pas être le cas, c’en était certains, car le surveillant s’était donné un devoir, une mission concernant un certain -bambin-.

Il a toujours eu un œil sur les autres, une méfiance pour que votre monde ne s’écroule pas et malheureusement, son âme n’a pas été assez attentive, le déclin avait fait son effroi sur tes épaules qui ne le méritait pas.

Aujourd’hui, Light t’avait observé et sa mission était de te réconforter, un objet venant de cacher dans l’une de ses poches, discrètement alors que c’était à l’extérieur qui accordait la mélopée du rythme de ses pas.

Le vent soufflait légèrement, l’eau se dorlotait dans cette rivière qui s’harmonisait cordialement dans une symphonie d’un rare oiseau. Ô Doux chant que le surveillant aimant tant, une plume logeant derrière son oreille gauche.

Son regard chercha quelques instants cette frêle silhouette qu’il espérait tant trouver bien loin du firmament et ce fut dans un sourire qui vint de dessiner que la chance vint lui tendre la main. Te voilà !

Ce fut doucement qu’il s’approcha de toi, mais sans pour autant être silencieux. (Il ne voudrait pas t’effrayer, te faire sursauter) et dans un signe actif de la main, il se mit à te saluer.

« Eh ! Kafka ! Je me disais bien que j’allais sûrement te trouver par ici. Le paysage est toujours aussi sublime ! » Le sourire ne disparait pas de ses lippes.
« Comment vas-tu, depuis ? » Le dessin devient plus tendre, plus chaleureux.

Comme celui d’un grand-frère qui vient retrouver son cadet, cet aura qu’il dégage depuis des années et qui n’est pas prête de disparaître.

✰ 04.07

Il le remarque ce soubresaut qu’il cherchait pourtant à éviter, il faut croire qu’il s’est raté et intérieurement, il se claque pour se corriger.
Cependant, c’est la fuite qui semble embrumer ton esprit et c’est une alerte qui s’est activé dans sa tête.

Ses pas se rapprochent de toi, reste sur le rivage à côté des habits que tu as laissé là. Light n’est pas le genre à briser une intimité, envahir un espace vital, alors il ne viendra pas plus près, te laissera t’approcher si tu le désires par la suite.

« Eh ! Mais je viens d’arriver, tu ne vas pas déjà t’en aller, non ? Surtout que l’eau doit être à une température au top ! Faut en profiter. » Sourit-il doucement sa tête légèrement penchée.

Ah, cet élément dont il restait le plus possible éloigné… Car il suffirait d’une perte de contrôle pour voir un accident si vite arriver.

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Doucement, le surveillant se penche en avant, sa tête se tournant pour un mieux t’observer et voir son sourire ne plus être dessiné.

« Es-tu sûr que tout va bien ? » La question s’envole à nouveau, mais dans une voix qui sonne inquiète mélangée par un ton qui se veut rassurant.

A te voir ainsi, Light se doute qu’une mélodie n’est pas harmonisée dans ton cœur. Cependant, ce n’est pas le genre à te le dire directement, il ne veut pas te brusquer, te faire paniquer.
C’est avec douceur que l’ainé tente de tout réparer pour ne pas voir quelqu’un encore plus se briser.

✰ 04.07

Light n’est pas du genre à être quelqu’un de brusque, au contraire, il préfère laisser le temps au courant de faire son chemin, couler de la rivière jusqu’à la source pour qu’enfin, des mots sincères sortent d’un être.
De cette façon, le surveillant t’a laissé renoncer encore une fois à cette question que ses lippes t’avaient bercée, ses bras venant simplement se croiser alors qu’un sourcil s’était relevé.
Quelques secondes, minutes ? Avant que finalement, ta mélodie ne devienne que désaccordée par des mots contraires à celui que tu voulais lui faire croire.
Tu sais, Light a l’habitude des cadets qui ne veulent pas ou… Qui n’osent pas se confier tout de suite a commencé par sa petite sœur. Il a su apprendre, s’adapter à la plupart d’entre vous et ainsi pouvoir être cet ainé, ce grand-frère dont vous manqué réellement.

Il sent son cœur se serrer, la peine venir se loger quand cette mélancolie sort de ton être, cette douleur que tu gardais et que tu penses qu’il ne peut comprendre… Certes, Light n’est pas à plaindre, il sait être bien entouré, mais c’est en observant, en apprenant qu’il sait trouver les mots, vous guider, être cette lumière, cette étoile qui ne s’éteindra jamais.

« Tu sais, tout le monde ne m’apprécie pas ici, cela serait un monde bien trop idyllique si tout le monde s’aimait. Pour réellement connaitre la valeur d’une amitié, il faut aussi connaître le contraire pour mieux savoir comment la savourer. » Souffla-t-il pour commencer, s’approchant un peu pour mieux t’entendre, mais restant tout de même sur le rivage.
« Regarde par exemple, je t’apprécie pour la personne que tu es, non ? Sinon, je ne serais pas venu te trouver pour discuter. Et surtout : tu n’as pas à changer pour les autres. » Souffla-t-il dans un sourire qui se voulait doux et d’une voix résonnant dans la même intention.

Sa poche légèrement déformée, il avait bien fait d’y penser, mais le moment n’était pas encore venu pour le dévoiler, continuons de discuter, car les mots que tu venais de dévoiler… Oh qu’il les avait entendus, de Julchen également… Le manque de confiance en soi est quelque chose de dur à soigner, mais avec le temps… Il est certain que cette cicatrice finira par se refermer.

« Je ne perdrais jamais mon temps à discuter avec toi, voyons. Au contraire, je trouve ces moments agréables ! Aussi agréable que se sent dont nous avons le droit aujourd’hui. Ne trouves-tu pas qu’il a quelque chose d’apaisant ? » Sa tête se penche légèrement sur le côté, ce sourire ne disparait pas.
« Alors, vas-y ne te retiens pas. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que de tu aies de telles pensées… ? Et comme d’habitude, rien ne sortira d’entre nous deux. Je te le promets ! » Un léger clin d’œil, un signe d’une promesse.

Il était un coffre-fort dont lui seul possédait la clé.

✰ 04.07

Il t’écoute, Light. Le moindre de tes mots, le moindre geste qui peut lui révéler une indication, un comportement, une tonalité qui s’envole au rythme du vent.
L’eau de la rivière s’écoule, glisse comme ce que tu es en train de lui révéler. Un rejet… Encore un que tu subis, mais cette fois-ci d’une proche amie.
Que s’est-il passé pour que tout finisse en ruine ?

Tu sais, Light a envie de s’approcher de toi, de t’aider, mais pour ta sécurité, le jeune homme ne peut pas mettre un pied dans l’eau.
Il suffirait d’une perte d’attention, un faux mouvement ou une surprise pour que la rivière devienne un cimetière… Et rien qu’en cet instant, il ressent la frustration de ne pas pouvoir faire un pas de plus, mais cette pensée est cachée sous ses lippes plissées.

« Est-ce que tu as besoin que je t’énumère une nouvelle fois pourquoi je t’apprécie ? Je le répéterai autant de fois jusqu’à qu’ils rentrent dans ta petite tête. ~ » Souffla-t-il d’une voix légère, un brin de taquinerie pour tenter de te détendre.

Mentir, faire le mal… Blessure et les autres mots qui viennent frapper son esprit. Le grand-frère les notes, mais ne connait le pourquoi du comment.

« Peux-tu m’expliquer ce que tu as fait ? Tu sais que je ne jugerai pas, mais que je reste tout de même sérieux. Si tu me racontes, je pourrais sûrement t’aider à réparer tes erreurs. Tu ne penses pas ? »  Sa tête se penche.

Light s’assoit sur le rivage, place une main à côté de lui comme pour t’inviter à le rejoindre.

« Tu as déjà fait le plus important, Kafka. Tu sais que tu as fait une erreur, c’est un grand pas. Maintenant, il faut la comprendre et trouver comment la réparer ! » Et peut-être que cette erreur n’en est pas vraiment une.

Light attend ton histoire, ton récit, ce crime que tu dis avoir commis pour tenter de réparer ce cœur en pleure.

✰ 04.07