into the maze
a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
will you listen, my child ?
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre
ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
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(end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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Castor
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[ Mer 14 Aoû 2024 - 0:06 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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let me feel that burning fright
il y a un dernier éclat de lumière. les projecteurs qui alternent entre nous. love, dani et castor. le premier est au chant, il clôt le spectacle sur un vibrato magistral. le batteur prend la relève en un solo endiablé. je l’accompagne le temps qu’il prenne son envol, lui laissant la frénésie des coups sur sa batterie. c’est enfin mon tour, car pour clore le tout, rien ne vaut un  riff de guitare éléctrique. je prends la place sur la scène, je bondit au rythme de mes doigts qui viennent déchirer les quatres cordes. je sens ma veste en cuire brodée par pollux  frapper contre le bas de mon dos. regardez-moi, là, en contrebas. regardez-nous ! voici  l’empire qu’on a construit. voici le rêve qu’on poursuit.

le concert s’est fini dans une salve d'applaudissements. je reprends mon souffle et ma place auprès de dani. je suis en nage. on laisse love clore dans un discours. c’est lui, le visage du groupe, pas nous. puis on vient tous les trois saluer le public. j'aperçois des têtes connues dans la foule - max, argo, ena, tay - et ça me fait plaisir.

j’ai promis à pollux de la rejoindre après le concert, mais je lui ai dit que j’allais prendre un peu de temps. faut que je me calme, que je boive un coup, et que j’aille voir les potes. je reste quelques instants pour parler aux autres blocards de la presta’, les deux zouaves s’amusent à signer des autographes. j’en fais un à maximax parce que je lui ai promis mais y’a vite un moment où ça m’emmerde ces histoires. trop de monde, c’est oppressant. j’aime pas ni la foule, ni le bruit.

je m’éclipse pour aller boire un truc, dans mon état, même un verre d’eau me suffira. alors que je fend la foule pour me trouver une porte de sortie, j'aperçois quelqu’un, juste là. une silhouette élégante qui n’a pas besoin de se frayer un chemin puisque les âmes autour d’elle s’écartent d’elles-mêmes.

“madame.”

je surgit de la masse pour venir me planter devant toi dans une révérence théâtrale. je n’ai pas eu l’occasion de voir la fin de votre représentation mais nulle doute que tu étais exceptionnel, comme à ton habitude.

“tu vas bien ? t’as aimé le concert ?” j’espère que tu diras oui. ”je n’ai pas pu voir la fin de votre représentation mais la première partie était géniale. tu as vraiment une prestance phénoménale.”

je le pense. je t’admire pour ça. pour l’aura que tu dégages.
avant, elle m’intimidait, me paralysait. j’étais mise à nue devant tes yeux.
aujourd’hui, c’est différent. elle m’éblouit. je crois même avoir le droit d’y baigner.

“tu m’accordes un peu de temps ? ça fait longtemps. j'étais blessée alors que j'ai pas pu venir au club." une sale entorse qui a duré dix jours. je suis contente d'être libérée pour cette soirée. ça aurait été un calvaire pendant le concert. "un verre ou une danse ?”

je ris. tu sais paris, je ne pensais pas un jour me tenir sur la même scène que toi. pourtant ce soir, c’est ce qu’il s’est passé. j’ai l’illusion d’être ton égale, l’illusion d’avoir réussi à exister. malgré toi, malgré notre passé, malgré ce que j’éprouvais. je crois qu’aujourd’hui, je suis fière de moi. je suis fière d’être qui je suis. alors, j’espère que tu l’es aussi.
11 août
22h15
devant la scène
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[ Mer 14 Aoû 2024 - 3:29 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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LET ME TASTE THE LOWS AND HIGHS

feat. Castor
soirée de l'été
devant la scène
Je ne devais pas être là, pourtant me voici immergée au cœur de cette foule tumultueuse, emportée sans que je ne sache vraiment par quoi. Peut-être était-ce simplement un élan instinctif. Ou peut-être est-ce le spectacle de ton éclat qui m’a attirée de loin, cette énergie effervescente sur scène que je n’ai que rarement vue en ta compagnie. Castor ? J’ai plissé les yeux, cherché à distinguer ta silhouette dans ce tourbillon de lumières. La vision de ta présence m’a brusquement arrêtée dans mon élan. Il est vrai que tu es musicienne, un détail dont je garde le souvenir flou d’une conversation passée. Depuis l’ombre de la fosse, mon regard est exclusivement tourné vers toi, les bras croisés sur la poitrine, et l’air empreint de concentration — tu es radieuse. Est-ce là ton véritable amour ? Te voir dans cette lueur, ignorante de mon observation, révèle alors chez toi une liberté nouvelle. Et moi-même, je me surprends à sourire.

La musique bat dans mes oreilles, m'enveloppe dans une tempête sonore, tandis qu'une migraine imminente semble se profiler à l'horizon. Je commence à m'éloigner mais tu surgis devant moi, trop rapide pour me permettre de m’en aller. Tes manières espiègles éveillent en moi un sourire, un rire léger que je n'hésite pas à offrir, sans honte ni réserve. Ce n’est pas la première fois que tu provoques cet éclat en moi, et j’ai l’impression que tu en aies pris l’habitude. Ta liberté vagabonde me charme, ta nonchalance innée qui te semble si naturelle, ce souffle d’air frais que tu m’apportes sans en avoir conscience. Merci, pour les gentils compliments et tout le reste. Tu ne m’as pas dit que tu préparais un tel spectacle pour ce soir. Oui, je suis prête à te prêter un peu de mon temps, car il est vrai que nous ne nous sommes pas vues depuis trop de jours à mon goût. Je m’interroge sur tes occupations, sur les personnes avec qui tu as partagé ces moments sans moi. Je t’imagine vagabonder, te laisser aller sans souci, car c’est bien là ta nature, Castor, de vivre sans réfléchir, de te laisser emporter par le présent, par tout. Cela pourrait m’irriter, me rendre furieuse, peut-être même un peu jalouse. Mais ce soir, ce n’est pas ce que je désire. Tout le monde a l’air heureux, et toi aussi, je te sens différente. Je ne souhaite pas tout gâcher.

Comment tu t’es blessée ? Ah oui, le club… Je prends cet air détaché que tu connais bien. Tu m’aurais presque manquée si j’avais remarqué ton absence, les bras croisés, je te toise d’un air provocateur, le rictus au coin des lèvres. Alors j'imagine que ce sera un verre pour te faire pardonner. Tu me dois bien ça ! Tu passes une bonne soirée ? Qu’est-ce que tu as fait jusqu’ici ?
by delirium






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[ Mer 14 Aoû 2024 - 16:25 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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let me feel that burning fright
quand j’y pense, c’est étrange, paris, de me retrouver là, avec toi, dans cet endroit. plus jeune, je ne l’aurai pas cru possible. mais je crois que je suis en paix. je suis en paix avec moi-même, je suis en paix avec ce que j’éprouve pour toi, je suis en paix avec le passé. cela me permet de t’aimer d’une façon simple et pure qui ne me brise pas à chaque battement de coeur. je te souris encore.

“j’ai mes secrets, tu sais.” tu savais tout de moi mais je me suis reconstruite loin de toi. dans ma vie, j’ai désormais des zones d’ombres que j’aime déployer pour que tu les découvres. c’est plus intéressant si j’ai quelque chose à t’offrir. quelque chose de vrai, quelque chose de réel. quelque chose qui m’appartienne. “mais ravie de t’avoir surprise. tu devrais me voir au piano, je suis encore plus impressionnante.”

je ris. ne prends pas ces mots pour de l’égo mal placé mais comme une invitation à quelque chose de plus doux. je sais que les déchirures aigües du rock ne plaisent pas à tous.que certain blocards affectionnent le calme et la sérénité d’un instrument plus noble. moi je ne crois pas en ça. je ne crois pas en une hiérarchie musicale. j’aime la musique, point barre.  que ce soit ma guitare acoustique, électrique, ou les notes d’un piano droit, je m’y plonge avec plaisir. et toi, paris, tu préfères quoi ? dis-moi et je t’accompagnerai d’une balade, frappant les cordes ou les touches de mes doigts.

“une mauvaise chute.” je soupire. je n’ai pas envie d’élaborer car je n’ai ni envie de trahir max, ni de paraître ridicule à tes côtés. “tsk.” je te rends ton regard provocateur par un un air faussement renfrogné. je sais que tu me taquines et tu sais que j’aime ça. “bon très bien ! de quoi à envie son altesse ?”

pour toi, je me ferai servante ou chevalière.

“très bonne, merci ! le concert était incroyable, je suis super contente !” je sens encore l’ivresse du spectacle dans mes veines, mes poils hérissés sur mes bras, l'œil brillant et le sourire grandiose.  “je suis arrivée en avance pour vérifier quelques réglages. puis j’ai pu apprécier la majorité de votre représentation. j’ai du partir un peu avant 21h pour vérifier deux-trois trucs avant notre concert. et puis, j’avais besoin d’être seule pour me concentrer. comment tu fais toi, avant une représentation ?”

moi je m’enferme dans la solitude afin de me retrouver. je m’enveloppe d’un silence reposant pour que plus rien ne compte si ce n’est le tempo, les notes, la musique. je souffle, je sens le sol de mes appuis. je cherche les ressources en moi et je plonge pour qu’elles montent jusqu’ici. j’enlace love et dani, et à la toute fin, je glisse mes écouteurs dans mes oreilles pour écouter une mélodie qui annoncera la couleur du show.

“j’ai croisé quelques blocards sur le chemin aussi, on a discuté.” je ne dis rien de plus mais si tu es attentive à mon regard, tu sauras de quoi je parles. tu sauras qu’on a pas vraiment discuté, mais marchandé. “là, je profite encore un peu de l’effervescence et du monde, mais je finirai par partir avant la fin de la soirée. j’ai rendez-vous avec quelqu'un. et puis... les grands rassemblements, c’est n’est pas trop mon truc.”

je disparaîtrai sans que personne ne le remarque.
volatile, libre.

“et toi ?”

comment s’est passé ta soirée et que comptes-tu faire après ?
11 août
22h15
devant la scène
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[ Jeu 15 Aoû 2024 - 0:48 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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LET ME TASTE THE LOWS AND HIGHS

feat. Castor
soirée de l'été
devant la scène
Ah, comme c’est étrange ! J’oublie trop souvent que tu n’as plus ta place au creux de ma paume. Tu parles de secrets et je me laisse surprendre par un léger frémissement, une imperceptible rétraction face à ton sourire éclatant. Cela aussi est étrange — c’est une nouveauté. Depuis quand te fais-tu mystérieuse ? Serait-ce là le prix de ta liberté, cette capacité à se faire discrète ? Je l’accepte avec difficulté, tu le sais bien. Je souhaiterais encore parfois te tenir entre mes cinq doigts, caresser tes cheveux du bout du pouce, te choyer ainsi pour l’éternité. Mais cette aisance apprivoisée n’efface pas le fait que, malgré tout, je l’accepte. J’accepte cette nouvelle Castor qui me cache ses talents, et je sais qu’au fond, je serais prête à accepter bien plus encore si mon lot à moi réside dans cet éclat qui te sublime.

Et dans l’acceptation, je choisis de ne pas sonder davantage ta blessure. J’accepte. Avec une pose d’apparence pensive, je dépose un doigt sur mon menton, tapote doucement la peau ornée de maquillage : J’aimerais goûter… ça ! Du même doigt, je désigne le liquide ambré qui repose majestueusement sur la table, me dirige vers lui à tes côtés tandis que ta voix continue de résonner tout près. Je prête une oreille attentive à chaque mot de ton discours. Je trouve ça bien que tu t’investisses dans la musique ainsi ; c’est un encouragement que je t’adresse en savourant les premières gouttes de mon nectar. Je prends un moment pour évaluer si j’apprécie ou non ce goût. En parallèle, je médite sur ta question. Tout dépend de la représentation et de mon rôle. J’aime bien discuter avec les autres, c’est pour m’assurer que tout le monde soit prêt. Il est vrai que ma récompense se trouve dans la quête de la perfection. Je ne trouve la paix que lorsque tout est irréprochable.

Tu poursuis ton discours et soudain, je ne sais plus si tout est parfait. Et tu discutes de quoi avec ces autres blocards ? Instinctivement, je me redresse, le regard scrutateur, car je sais, et tu sais aussi que je sais. Ce secret, je souhaiterais que tu le confrontes à moi. La prise ferme sur mon verre, j'attends ta réponse. Je laisse ta dernière question se dissiper, car je juge que mes propres aventures n’ont plus guère d’importance — et, pour tout dire, je n’ai pas le cœur à parler de Robin. Je sens une démangeaison dans ma main, elle te réclame, implore ton retour contre ma paume, au chaud, là où rien ne pourrait te nuire. Je l’enferme dans la poche de ma veste. Tu n’as plus de refuge à mes côtés, Castor, nous le savons toutes les deux, n’est-ce pas ? Tout ce que je pourrais t’offrir n'est que l'écho d'un passé qui plane encore au-dessus de nous comme un fantôme. J’hausse un sourcil, incline la tête de côté. Réponds-moi. J’ai besoin de certitude, de clarté. Mon acceptation vacille. J’en suis presque désolée.
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[ Jeu 15 Aoû 2024 - 21:42 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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let me feel that burning fright
je prends la même chose que toi. ce liquide ambré. ça te va bien, le doré.  moi, je me moque de ce que je bois. ce soir, tout me va. je n'ai pas le cœur à trancher alors c’est plus simple de faire comme toi. “je ne sais pas si c’est vraiment de l’investissement…” car s’investir, c’est faire des efforts. et moi, je n’aime pas ça, les efforts. je m’investis dans le club d’escrime car tu es là et tu me guides. je m'investis dans les cours du matin car c’est bientôt la fin et que je veux que ce soit vite fini. je m'investis dans l’enclave quand les parents regardent. mais  il y a ces rares choses, chez moi,  et qui se compte sur le bout des doigts, qui me procurent tellement de plaisir qu’elles ne sont jamais un fardeau. “j’aime ça, c’est tout.”

ma voix est douce, emplie de clarté et de passion. pour la première fois de l’échange je ne te regarde pas, je regarde dans le vide. je ne pense pas à toi, paris, mais bien à la musique. je l’aime, la musique. ça s’entends dans ma voix. ça ne dure qu’un instant, ce moment que je me suis octroyé n’a duré que quelques secondes. je reprends le fil de la conversation et je ris et t’imaginant cheffe d’orchestre d’une pièce de théâtre parfaite.

“hahaha ! ça te va bien, tu sais.”

d’être un moteur pour les autres. de tirer les ficelles avec douceur et précision pour atteindre la perfection. tu ne saurais te contenter de ton propre rôle, n’est-ce pas ? je porte le verre à mes lèvres. le liquide coule dans ma bouche et me désaltère. ça fait du bien, j’en avais besoin. je me sens bien, je sens que je suis à ma place. je suis encore portée par l’effervescence du concert. j’ai l’impression de flotter sans flotter. j’ai envie de m’enivrer et de profiter de la soirée. si j’osais, je viendrais me blottir contre toi, par affection, parce que j’aime être contre toi. ça me manque, parfois, tu sais. c’était aussi effrayant que rassurant. de me sentir comme une proie entre tes doigts.

“et bien…” je frémis quand tu me demandes de répondre. je le sens parcourir ma colonne vertébrale. je me mords la lèvre. je sais que je ne peux me dérober. pas comme ça, pas à toi. “pas ici.”

il y a trop de monde. trop d'oreilles involontaires. je te tends la main pour que tu l’attrapes et me suive. parce que j’ai envie de te toucher, de contact physique. j’ai envie d’être maître de moi-même, d’initier la danse, pour une fois. même si dans celle-ci encore, tu planteras tes crocs et tu viendras tout me prendre.

nous voilà un peu à l’écart. je bois encore. cette fois pour me donner une contenance. “...parfois les autres ont besoin d’aide… de services ou d’échanges… alors je suis là pour ça. surtout dans une soirée comme celle-là. la musique ne suffit pas toujours pour que les gens s'échappent, si tu vois ce que je veux dire...!” je ris. j’ai l’air fière, espiègle. mais je sais que ce n’est que de courte durée. si tu as gardé ma main dans la tienne alors je suis tout près de toi. sinon, je me suis reculée de deux pas. mais ça ne fait rien car tu es si grande, paris, que si tu te penches, moi je plies.
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22h15
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LET ME TASTE THE LOWS AND HIGHS

feat. Castor
soirée de l'été
devant la scène
Il ne reste plus que nous. C’est faux. J’entends encore le murmure lointain du monde, un écho depuis les abysses, étouffé mais présent. Je t’ai laissée m’entraîner et creuser des empreintes pour te suivre dans la terre foulée. Je n’ai rien dit, j’ai simplement suivi ton sillage, animée par une curiosité ardente, prête à tout pour que tu déverses sur moi les mystères que tu t’obstines à taire. Depuis ton retour, tu n’es plus qu’un mirage, une silhouette floue que je n’effleure qu’à peine, là où autrefois je m’accrochais à toi avec ferveur. Quand tu saisis ma main, j’entrelace nos doigts dans la course — ainsi, je te tiens, j’ai l’illusion de ce que nous étions. Peut-être ressens-tu la pression de mes ongles dans ta chair, c’est l’envie dévorante de te punir qui m’envahit.

Ton visage est pittoresque dans l’obscurité. Je suis peintre de tous tes traits, ces lueurs qui scintillent au bout de ton nez, le reflet mordoré que laisse la boisson sur le fin duvet de ta lèvre supérieure. Si je perçois ces détails, c’est que j’ai effacé tout espace entre nous, m’imposant pour mieux capter chaque nuance de ton existence. J’ai pris trop de place, comblé chaque vide, tout cela pour te comprendre et t’entendre pleinement. Je t’ai chérie avec la dureté qu’on réserve à un vieil objet, avec la tendresse qu’on offre à ces cabris nouveaux-nés. Jamais je n’ai voulu t’abandonner ; au contraire, je t’ai offert un refuge dans mon ombre. Je me suis privée d’une côte pour te façonner, bâtissant autour de toi des fondations que je protège encore avec dévotion. Mais je réalise maintenant, Castor, que tu ne le sais peut-être pas. Je t’ai laissé ouvrir une brèche dans les murs que nous avions érigés ensemble ! Ô, Castor, ne m’aimes-tu plus ? Est-ce pour cela que tu as cherché ailleurs, tandis que je m’évertuais à te nourrir, à te combler ? Tu es tombée de mon nid de ronces, et tout le mal que tu me fais, en as-tu seulement conscience ? Ta main, que je tiens encore, je l’enserre plus fermement, te rapproche de moi, jusqu’à ce que nos visages se frôlent, nous sommes trop proches. Te demandes-tu si je vais t’embrasser ? En cet instant, il est vrai que je pourrais te dévorer. Mais mes lèvres sont dépourvues de désir, elles ne t’apporteraient que chaos et destruction, un carnage que même toi ne saurait me pardonner.

Depuis quand tu te fais noble bénévole, tu peux me le dire ? Moi qui ai tout fait pour t'élever dans mon ascension, voilà comment tu me trahis dès que je détourne les yeux ? Sais-tu seulement ce qui arriverait si on te découvrait ? Je perçois ton parfum, le doux arôme de ton shampoing, la chaleur de ta peau, et ce nectar défendu dont tu t'es délectée. J'ai toujours su pour tes escapades, mais j'avais espoir qu'avec le temps et notre proximité, tu finirais par t'en détourner. Et tu m’en parles à moi, de toutes les personnes. C'est mon devoir de te dénoncer, tu le sais bien, tu le vois dans ce sourire que je te destine. Je ne m'enquiers pas de tes complices pour l'instant, cette traque, je me la réserve pour plus tard. Je lâche ta main, qu'elle s'effondre là où elle trouvera refuge ! Tu me fais perdre mon temps Castor. Tu le sais, ça ? Le soupir qui m'échappe est las, interminablement douloureux. C'est le risque, parfois, de se laisser égarer par les émotions, de sombrer dans l'échec. Mais moi, je refuse ce sort.
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tu me serres la main, un peu plus fort, comme un oiseau de chasse qui abat ses serres. je frémis à ce contact, à cette force et ces émotions que tu transmets dans ta poigne. tu m’as rapproché de toi, comme un jouet ou une ballerine. entre tes doigts, je suis obligée de danser.
je suis proche de toi. très. trop peut-être. le temps semble s’être arrêté. j’ai le cœur qui se gonfle parce que je sais que si je fermais les yeux, là, en cet instant, je pourrais céder.

tu sais, paris… ma liberté, je l’ai gagnée lors d’un duel. je l’ai gagnée au fruit de mes efforts et à la sueur de mon front. je l’ai gagnée mais… sais-tu combien est-elle fragile ? cette liberté ne tient que sur un fil, qui se plie, parfois, qui vacille. un fil que je m’efforce à ne jamais faire céder. mais il suffirait de tirer un peu trop dessus pour le rompre.
ou d’y asséner un coup d’épée.

je me dois d’être honnête.
j’aime ta rigueur, ton  tranchant, ton absolutisme. tu ne serais pas toi si tu n’étais pas ainsi, paris.
j’aime ta cruauté. trop, sans doute, pour mon propre bien.
je me surprends à en vouloir plus. je sais qu’il n’y a pas d’amour entre nous, qu’il n’y en aura jamais. c’est ainsi. je suis castor et tu es paris. mais là, dans l’effervescence de la fête, entre les sons et les lumières, je serai prête à troquer un peu de ma liberté pour quelques instants avec toi.
tu pourrais me détruire, me meurtrir, faire de moi ta proie.
je le sais.
mais je crois que j’aime ça.

alors, tandis que tu es si proche de moi, je sens mon visage qui s'empourpre et mon regard qui flanche.par réflexe instinctif, je baisse le regard pour détourner mon visage du tiens, ne plus sentir ton souffle sur mon visage. pour te fuir, aussi. pour te laisser le plaisir de me rattraper.
car de nous deux, tu as et tu seras toujours le chasseur.

“j-je…”

mais à tes mots, mon visage se ferme. ma fragilité et ma vulnérabilité s’envolent aussitôt. j’aurai préféré que tu me dévore, paris. que tu me fasses sombrer, courber l’échine, par un désir dépourvu d’amour. mais pas ainsi. dois-je rire ou rester sérieuse face à tes reproches ? dois-je m’effacer ou rester moi-même ? et comment être moi-même face à toi ? comment faire pour ne pas te décevoir ?

je crois que je ne sais pas.
et que ce sera toujours le cas.
de finir par te décevoir.

alors j’hausse les épaules. “je ne sais pas. mais je ne suis pas sûre de faire quoique ce soit d’illégal. je fais du troc, c’est tout. un service contre un autre.” au fond, c’est ce que l’enclave nous apprend, non ? ce sont des échanges équivalents. et j’ose jugé que c’est mieux que de dénoncer quelqu’un pour son propre profit. moi, c’est donnant-donnant. “parfois, on me demande du tilleul ou de la camomille. tu sais, les lits des sous-sol ne sont pas très confortables.” mais tu n’en sais rien, toi. “ou de la valériane ou du safran, pour calmer l'anxiété.” j’en prends, parfois, quand je me sens étouffée. “rien de répréhensible, à ce que je sache.” mon ton est ferme. je me défends comme je peux. je pense ce que je dis. ma voix est teintée de fatalité parce que ce que je dis cache la triste vérité: nous, ceux laissez pour compte, ceux tout en bas de la chaîne, on a besoin de ça pour s’en sortir, pour garder la tête haute. est-ce que tu peux le comprendre, paris ? “ce que les blocards font avec tout ceci… ça ne me regarde pas, tu sais.” secret professionnel.

je retire ma main d’un geste tranchant. tu ne me tiens plus. j’ai la tête baissée, l’air d’un animal blessé. je parle avec mes émotions. si le discours de tout à l’heure était maîtrisé, là, je te parle avec le cœur. avec mon cœur.

“oui, je t’en parles à toi. tu peux me dénoncer si tu veux, mais tu n’as rien à gagner et je n’ai rien à perdre.” car tu as tout, et moi je n’ai rien. “mais je t’en parles à toi parce que… parce que…”

mon coeur se gonfle encore un peu.
parce que je tiens à toi.
parce que j’ai confiance en toi.
parce que j’aime.
même si je ne sais pas comment. même bizarrement.

“parce que tu es importante pour moi.”

voilà. je m’approche de toi à nouveau. en silence. et je viens simplement poser mon front contre ta poitrine. comme si je venais chercher une étreinte, mais sans t’enlacer: je sais que tu n’aime pas cela.

“pardon.”

d’être moi.
peut-on revenir aux jeux, même cruel, où tu chassais mes mystères ?
11 août
22h15
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[ Lun 19 Aoû 2024 - 17:44 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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LET ME TASTE THE LOWS AND HIGHS

feat. Castor
soirée de l'été
devant la scène
Tu as un jardin au bord des lèvres, et tandis que tu égrènes le nom des plantes qui y poussent, mon esprit se fixe sur un visage lointain. Chacune de tes paroles attise le feu en moi, ce brasier que tu as su ranimer, parmi les cendres que je croyais éteintes.
Ne me prends pas pour une idiote. Ma voix se fait sèche, sévère, comme celle de ces Mères qui, après avoir donné la vie, n'ont plus d'amour à offrir. C'est ce que j'ai fait avec toi : je t'ai donné tout l'amour que je pensais posséder, oubliant d'en garder une part pour moi-même. Il n'y a qu'un seul échange de sentiments entre nous, et jamais tu ne pourras me rendre ce que je t'ai offert, tout comme je ne pourrai te rendre ce que tu continues de me donner : ce regard accablé, cette honnêteté, la chaleur de ton contact, cet émoi qui m'étouffe. Parfois, je me surprends à ne pas apprécier l'idée de te réprouver. Il me faut redoubler d'efforts pour te faire comprendre mes intentions, et je me dis alors que si je t'aimais comme j'ai aimé d'autres femmes, tout serait plus simple. Pourtant, depuis le début, je m'en trouve incapable. L'idée de ne rien t'offrir, d'être vide face à toi, m'est insupportable. J'aime à croire que ma cruauté porte en elle une trace de cet amour que je ne parviens pas à modeler. Et en cet instant, je t'en imprègne sans retenue.

Ce que les autres font de tes produits, c’est ta responsabilité. Si un malheur devait leur arriver, tu en porterais le poids de la culpabilité ! Je doute que tu comprennes pleinement cette réalité, alors je précise : et si les sous-sols sont austères, c’est pour vous pousser à en sortir. Tu le sais, n’est-ce pas ? Que tu n’es pas destinée à y rester. Que tu ne dois pas y rester. Je me moque du confort des autres, c’est à toi seule que je pense. Si tu m’écoutais, Castor, tu n’aurais pas à croupir dans ces ténèbres. Si tu suivais la voie que je t’ai tracée, tu pourrais me rejoindre. Mais tu persistes à n’en faire qu’à ta tête, refuses l’aide que je t’offre — tu ne veux pas être sauvée. Je ne comprends pas pourquoi tu dresses un mur entre nous, et je crois que cela éveille en moi une colère sourde. Et puis soudain, te voilà tout contre moi, la tête posée sur ma poitrine. Je crains que tu ne t’aperçoives de la froideur de mon cœur. Mes bras restent le long de mon corps, figés. L’espace d’un instant, je nous imagine enlacées, et je m’interroge sur ce que cela ferait de glisser mes doigts dans tes cheveux — si cela te ferait fléchir plus aisément. Mais je me ressaisis, et doucement, mes mains se posent sur tes épaules pour te repousser.

Regarde-moi, je déteste cette sensation de parler dans le vide. Ma main glisse doucement sur ta clavicule, remonte lentement jusqu'à ton cou, où elle s’attarde un instant de trop. Tu sembles si frêle contre ma paume, comme une plume que je pourrais chiffonner ici même, dans l’ombre de cette fête. Pourtant, je me contente d'encercler ton visage de mes doigts. Est-ce ainsi que tu traites ceux qui te sont chers ? Ma prise se fait plus légère, je laisse mon pouce tracer un chemin délicat sur tes lèvres avant de retrouver ta joue. Contre ta peau, je m'adoucis, te couvre d'une tendresse mielleuse. Un sourire se dessine sur mes lèvres, doux, presque chaleureux, une caresse de soie. Je ne veux que ton bien, ma Castor, tu le sais, n’est-ce pas ? Je m'inquiète simplement car je ne peux pas toujours te protéger des problèmes qui échappent à mon rôle. Le spectacle est achevé depuis un moment maintenant, mais l’actrice en moi ne quitte jamais vraiment la scène. Dans la lumière tamisée, mes yeux brillent de fausses larmes retenues, et ma voix se fait velours, un dernier geste d’affection. Je suis à la fois vedette et guerrière, et bien que je puisse te dénoncer, tel n'est pas le combat que je choisis. Tu ne sais pas de quoi tu parles, Castor. Contrairement à ce que tu penses, j’ai tout à gagner — car le prix de ce duel, c’est toi.
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[ Mar 20 Aoû 2024 - 17:46 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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let me feel that burning fright
je n’aime pas la sensation de te décevoir. pourtant je ne connais que ça. j’aurai pu m’y habituer, depuis le temps, mais décidément, je ne m’y fais pas. j’ai beaucoup abandonné, pour toi. je me suis abandonnée au point de me perdre. je me suis laissée fondre dans ton ombre en espérant que cela suffise - pour toi, pour moi. mais de toute évidence, non. ça ne suffisait pas. je n’étais pas comblée et je ne te comblait pas. alors je me suis forcée de t’abandonner, pour moi, cette-fois. pour grandir loin de toi, pour me construire hors de ton ombre, pour découvrir ma lumière. je suis partie faire mes arbres loin de toi, j’ai grandi là-bas. j’ai découvert la mélodie du vent, les nuits courtes sans étoiles, les amitiés sincères, la tranquillité de la terre. je suis partie pour me faire.

et peut-être, un jour,
mieux te revenir.

tu redresses ma tête et je frémis de plus belle au contact de ta peau contre la mienne. je me sens tout à coup coincée, condamnée. je crois que je réalise la prise que tu as sur moi, cette manière que tu as de me rattraper. soudain, je doute. en t’écoutant, je ne sais plus qui croire. toi, ou ce que me souffle mon coeur ? je me croyais libre ce soir, vivante, insaisissable. aérienne. je voulais t’impressionner, te montrer celle que je suis désormais. je voulais être libre de ton emprise pour mieux t’aimer.

“... très bien, je ferai attention.” tu m’as à moitié convaincu. l’idée s’est nichée dans mon esprit. je n’aime pas ça.  j’y penserai plus tard. “ah bon…”

je cale mon visage contre ta main pour pencher la tête et regarder dans le vide. je prend le temps d’y réfléchir un instant. je ne me suis jamais imaginée regagner mon étoile, ou plus. je ne me suis jamais imaginée changer de mode de vie.

en fait, c’est pire.
je ne me suis jamais imaginée être importante pour toi.
au point que tu veuilles que je sorte de là.
j’avais fait le deuil de mes sentiments.
alors le choc est violent.

et puis tu joues avec tes doigts. la proximité que nous avons me perturbe. est-ce que tu sens ma peau frémir ? quand tu parcours mon cou, est-ce que tu sens la chaleur qui provient de ma poitrine ? et dans l’ombre et les lumières artificielles, est-ce que tu vois mes joues se teintent de rouge ? moi je ressens tout cela et ça me fait tourner la tête. le vertige me gagne tandis que ma tête cherche des réponses à la question: est-ce que je te suis chère ? tu m’appelles ta castor et je ne sais plus bien où j’en suis. j’ai du mal à exister, je vacille.

“oui…”

je sais. enfin, je crois ? est-ce que je le sais vraiment ? en fait, non. probablement pas. je ne sais pas si tu ne veux que mon bien ou pas. mais la perspective de pouvoir gagner ton affection sincère, la perspective d’être vraiment importante pour toi vient renverser toutes les fondations de mon être. là, tout de suite, dans tes mains: je suis perdue.

“paris… j’ai une question.” je fronce les sourcils. il faut que je me ressaisisse. je n’aime pas être comme ça: faible entre tes bras. enfin, si, j’aime ça. mais je ne peux pas être vaincue sans avoir lutté. je dois au moins t’offrir quelques combats. faire semblant de résister. je suis comme ça. “en fait… qu’est-ce que tu penses de moi ?”

plus que tout, je dois savoir. je dois savoir pour choisir mon chemin. je dois savoir pour pouvoir être moi.
ma voix s’étrangle un peu, de toutes ses émotions coincées dans ma gorge, pendue à mes lèvres, et qui ne demandent qu’à sortir pour se déverser sur toi.
11 août
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[ Sam 24 Aoû 2024 - 12:42 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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soirée de l'été
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Je ne m'interroge pas, car ici, c’est ainsi que la vie se simplifie. Il faut avancer les yeux bandés, épargner à l’esprit toute appréhension. Quant à toi, je ne sais qu’en penser. Il existe un monde où je te hais, un autre où je ne fais que te tolérer, et un dernier où, peut-être, je crois t’aimer. Je ne saisis pas très bien les contours de ce mot, c’est l’une des rares chose qui m’échappe. Même si je le désirais — même si je voulais t’aimer pour mieux te guider — j’en serais incapable. Ce n’est pas que cela me rebute, ni que je ne le souhaite pas, car après tout, ce ne serait qu’une arme de plus à mon arsenal, mais je sais, au plus profond de moi, que c’est une de ces choses auxquelles je ne peux me résoudre. J’ai essayé, je te l’assure, lorsque tu es revenue. Je me suis dit qu’il était temps, que ta force, ton endurance, ta détermination étaient dignes d’admiration. Tu avais changée, pour me plaire, pour toi-même, pour mieux t’en sortir, et cela m’a touché. Mais cela n’a rien changé. Vois où nous en sommes, ici, au cœur du vortex. Dans tes prunelles, je retrouve cette lueur de guerre que j’adore, cette étincelle de combativité qui fait de toi ce que tu es devenue, après tant de batailles. Tu te demandes ce que je pense de toi, et moi, je me questionne sur la nécessité de te gracier de la vérité. Je te tiens au creux de mes paumes, et il ne me suffirait que de fermer les doigts pour t’emprisonner à jamais. Mais je ne m’interroge pas, je n'exécute que ce qui doit être. Pourquoi ça t’intéresse ? Tout le monde sait que je t’aime.

Un sourire effleure le coin de mes lèvres. Ce n’est pas tout à fait un mensonge – je t’aime à la manière du berger, de cet amour austère et impérieux. Un amour sans caresse, sans douceur, un amour qui ne connaît ni l’ardeur ni la tendresse. Un amour qui veille plus qu’il n’étreint, qui dicte plus qu’il ne soutient — il n’a d’autre dessein que de te garder sous son joug, de te façonner selon ses volontés. Un amour qui s’impose, sévère et inflexible, destiné à contrôler plutôt qu’à chérir, à surveiller plutôt qu’à élever. Un amour qui ne s’égare pas dans les illusions du cœur, mais qui trace son chemin dans la réalité de la raison. Qu’est ce que je pourrais penser d’autre ?

Mes doigts glissent sur ta peau, effleurent les mèches légères de tes cheveux. Je ne peux me résoudre à te lâcher, pas maintenant, pas avant d'avoir la certitude de te tenir fermement, de te garder encore un instant sous cette emprise qui m’empoisonne.
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[ Dim 25 Aoû 2024 - 15:13 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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let me feel that burning fright
je suis là, dans le creux de ta main. les lumières artificielles miroitent sur ma peau, font de mes cheveux un joli tableau. pourtant, la vraie lueur ne vient ni des néons, ni des projecteurs: elle vit dans mes yeux. j'ai beau frémir sous tes doigts, j'ai beau rougir sous tes mots, j'ai beau être vulnérable sous ton regard; mes prunelles, elles, t'offre la même lueur qu'il y a deux ans.

tu me dis que tu m'aimes. ça me broie le cœur. je ne dis rien. car je sais que tu le penses. je sais que tu es sincère. si tu ne m'aimais pas, tu ne seras pas là. si tu ne m'aimais pas, tu ne me disputerais pas. si tu ne m'aimais pas, tu ne serais ni sévère, ni inflexible. tu ne serais pas toi.
qu'importe la définition que tu donnes à ces trois mots, je sais que tu y crois et que tu ne me mens pas. tu n'es pas une menteuse, paris, tu es trop droite pour cela. je ferme les yeux. je m'imprègne de ces mots. j'en saisie la profondeur et la gravité. tu vois, paris. je te crois. je te crois et pourtant, tu as employé la voix passive. tu l'as dit au travers de tout le monde. mais tout le monde, ce n'est pas toi, paris.

"d'accord."

le gobelet qui me servait de verre est tombé par terre. il ne s'est pas renversé car il était déjà vidé. je relève la tête.
la lueur brille de plus belle.

je me dérobe à tes mains, tout doucement, en tirant mon corps en arrière. pourtant, je ne recule pas plus que cela, puisque je viens même à m'avancer vers toi. ma main gauche attrape ta main tandis que la droite se glisse le long de ton bras, comme un courant d'air, pour venir se poser contre ton flan. ta main restante n'a d'autres choix que de se poser dans le creux de mon dos.
un, deux, trois, quatre.
au rythme de la musique, sous les airs de vieux rock, mes pieds mènent le pas.
je t'avais promis une danse, n'est-ce pas ?

"plein de choses." je réponds à ta question. depuis que la danse a commencée, mon visage s'est fermé. il est étonnamment dur. on pourrait le prendre comme un signe de concentration de ma part, mais c'est plus profond que cela. en cet instant, je réfléchis. "tu sais, je suis heureuse comme ça. je n'ai ni la gloire, ni les applaudissements, mais cela me va. je me débrouille, et ça me va."

j'augmente le tempo, une, deux, trois, quatre. droite, gauche, droite gauche. je soutiens ton regard, je me dérobe pas. cette danse est une prémice de bataille. sans fleuret à ta main, j'ai peut-être une chance de l'emporter.

"tout le monde sait que tu m'aimes ? très bien. à mon tour, alors."

je te fais tourner, je te laisse partir avant de stopper ta course de mon bras. tu as dis que tu m'aimais, et je te crois. mais paris, regarde moi bien, regarde mes lèvre et écoute ma voix:

"moi, je t'aime, paris."

je ne te dis pas comment, ce n'est pas important. ce qui compte, c'est que je t'aime. est-ce que tu comprends la différence ? moi, je pèse le poids de ces mots. moi, je t'offre mes émotions quand je les prononces. moi, je déborde d'amour. moi, je n'attends rien en retour.
tu ne m'aimes pas comme je t'aime. tu ne m'aimes pas comme j'aime les autres. mon amour est pur et maladroit, mon amour et bancal mais touchant. mon amour n'est pas un fardeau, mais un cadeau. je pourrai t'apprendre l'amour, paris. car tu es la reine et moi je suis le poète.
et tu voudrais que j'abandonne tout cela pour être ton soldat ?

"mais." car il y a un mais. je te ramène à moi comme un fil qu'on enroule. nos visages se frôlent, puis la danse reprends. "j'aime également ma vie comme elle est."

je ne pourrai donc pas te suivre comme avant. pas par amour. je m'aime désormais trop pour cela.
les cartes ont été battus et si tu veux gagner cette bataille là, il faudra me convaincre.  

"alors, laisse moi reformuler: que vois-tu en moi ?"

qu'est-ce que tu vois qui mériterai de se battre ? quel est la voie que tu m'a tracé ? le chemin dans les étoiles ? mon nom est céleste et pourtant, quand je regarde le ciel, la nuit;
je ne vois rien.
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La guerre est une déesse. Elle ne s’apprend pas dans les livres, et pourtant, quelle joie secrète de te voir si habile dans cet art où l’instinct dépasse la raison. Ce soir, je dépose mes armes, ma cuirasse abandonnée, et sous tes paumes, je ne frémis point — mais qu'il te soit caché que ton toucher me glace de frissons. Cependant, mes desseins se tissent autrement en cette nuit, et si la conquête passe par la danse, alors je deviens l’éclat de ce bal, sublime chaque pas que tu rythmes. Oui, Castor, je te laisse prendre les rênes, mais n’oublie jamais : ma poigne pressée contre le creux de ton dos scelle ton destin — tu m’appartiens.

Moi ça ne me convient pas. Tu t’es tellement battue ces dernières années, tu mériterais bien plus que cette existence de misère à laquelle tu t’accroches avec tant d’ardeur. Tu dis m’aimer, et pourtant je reste de marbre, laisse tes mots glisser sur ma peau, s’inscrire en moi comme des encres invisibles. Si ton amour était véritable, tu comprendrais sans doute les raisons qui me poussent. Mais une fois encore, nous voilà face à face, engagées dans un duel pour ta rédemption. Cette fois-ci, je ne brandis pas d’épée. Tu aimes ta vie telle qu’elle est ? C’est pour ça que tu marchandes je ne sais quoi dans le dos des Parents ? Arrête un peu, même les rats des sous-sols rêvent parfois de lumière. Je ne te contraints à rien, tu sais ? Je souhaite simplement que, pour une fois, tu prennes le temps d’y réfléchir sérieusement. Regarde-moi quand je te parle. D’un geste ferme, j’attrape ton menton, t’oblige à croiser mon regard. Il faut que tu saches placer ta détermination dans les choses qui comptent. Le ton est ferme.

Je suspends la valse, nos pas s’immobilisent. Il faut que tu saisisses la ferveur qui brûle en moi, ce désir qui m’enlace, cette envie qui m’enivre et ne me laisse aucun répit. J’ai l’impression que l’importance de la situation t’échappe. Tu as été mon ombre, fidèle et silencieuse, mais cela ne me suffit plus — plus maintenant. Autrefois, tu étais un bien meilleur laquais. Un jour viendra où je te quitterai, ce n’est pas une menace, mais une certitude dictée par les rouages de notre système. Cela arrivera bien assez vite. Et tout cet amour que nous partageons, qu’en ferons-nous alors ? Il me reste quatre ans avant le Paradis. Je pense… Je pèse chacun de mes mots, cherche à exprimer ce que je ressens vraiment. Mais le temps file, et je n’ai pas le luxe de m’attarder. Nous savons toutes deux que chaque instant nous est compté. Je me surprends à songer à lui, ce Père qui veille sur nous. C’était à lui de te guider, mais à présent, je saisis la raison de ma présence. Le poids de la couronne représente son fardeau, régner n’est pas tâche aisée lorsque le temps s’étire, mais je ne ressens ni lassitude ni ennui. Te sacrer, Castor, a toujours été inscrit dans ma destinée, et cela, je le sais désormais. Je pense que je serais plus heureuse de te savoir étoilée le jour de mon départ. Un sourire naît sur mes lèvres, doux et peut-être même un peu triste. La pensée de mes jours loin de ce lieu me déplaît. Tu porterais un dernier souvenir de moi, juste là, d’un geste tendre, je frôle ton col encore nu.
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[ Jeu 29 Aoû 2024 - 18:47 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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let me feel that burning fright
tu es belle quand tu parles, paris. tu es belle quand tu te livres. ce que tu dis ne me fait pas plaisir, mais entendre ta voix grave, si. alors ça me va. je me perd dans tes mots, j'y cherche des réponses, je profite de ce cadeau que tu me fais pour m'en empeigner. c'est nouveau, un peu spécial. je ne sais pas bien comment faire alors je te laisse guider la danse tandis que je m'abreuve de tes saintes paroles.

je t'écoute en silence. j'y réfléchis sérieusement, comme tu m'as dis de le faire. tout du moins, j'essaye. c'est une bataille dans ma tête alors parfois mon regard se perd dans le vide. je pense à ma vie dans les sous-sol, à ma chambre mal rangée, aux posters collés au mur pour tenter de la personnaliser. je souris un peu. je pense à mes potes qui sont dans la même galère que moi, à dani, felix et ena. qu'est-ce qu'ils diraient si je les quittes ? j'ai arrêté de sourire.

tu attrape mon menton pour me forcer à croiser ton regard.
ça me sort de ma torpeur.

"oui. pardon."

je gémis. j'ai parlé sans réfléchir. c'est un vieux réflexe qui m'a poussé à te répondre ainsi. je sens que je cède, que je te cède. tu parles de détermination, tu me noies sous les paroles. tu évoques le temps qui reste et mon cœur fait un rejet: arrête. s'il te plaît, arrête ! tais-toi. je ne veux PAS y penser. STOP. je ne veux pas imaginer ma vie sans toi, sans vous. ça me rend triste tu comprends ? je ne veux pas que le temps ait de prise sur moi. je veux rester dans mon insouciance et dans mon bonheur, sans penser au lendemain ! hein, tu comprends ? non, tu ne comprends pas.  on est déjà en août, tay partira dans deux mois. ensuite ce sera ton tour. puis il y aura max et argo.

"si je vais au paradis, tu m'y attendras ?"

j'ai baissé la tête d'un air triste. tout ce que tu dis me fait vraiment réfléchir. sans aucune étoile, il n'y a aucune chance que j'accède à la terre sainte. je me demande où j'irai. peut-être en enfer ? ou bien nulle part.

je relève la tête pour te regarder. tu n'aimes pas quand je ne te regarde pas dans les yeux, je sais.

je te regarde et je vois toute l'ambition que tu as et que tu déverses immanquablement sur moi. tu me surplombes, toi qui est si grande, et ta gloire dégouline sur moi. tu en attends tellement, je te sens insatisfaite: ça se voit. j'ai soudain une révélation.

se pourrait-il que tu ne sois pas heureuse, paris ?
que tes ambitions dévorantes ne soient pas satisfaites ?
toi qui est si majestueuse, se pourrait-il que tu coures encore après le soleil ?

il m'apparaît tout à coup quelque chose de fondamental.
je n'ai pas d'étoile et ça me vaut ma marginalisation, soit.
je dors dans les sous-sol au milieu des rats, soit.
je m'accroche à une existence de misère, soit.
mais paris, j'ai pourtant quelque chose que tu n'as pas.

j'ai l'Amour et le Bonheur.
je crois que c'est bien supérieur à ta Grandeur.

"paris." j'ai lâché ta main. "tu ne comprends pas." je t'offre un regard triste. il n'y a plus d'admiration dans mes prunelles. "je ne veux pas d'ornements aux éclats vides." je relève la tête, de ma joue, je viens chercher ta main à mon col pour me lover dedans. je ferme les yeux pour profiter de cet instant. j'ouvre à nouveau les yeux. "je veux être heureuse, pas étoilée."

cela ne veut pas dire que je refuse ce que tu m'offres. simplement que si je décide de partager ton ambition, cela ne sera pas ni prix de mon bonheur, ni de mes valeurs. cela ne sert à rien de courir après le soleil, tu sais ? c'est lui qui nous offre sa course dans le ciel: il se lève toujours à l'est et se couche toujours à l'ouest.

je suis soudain sûre de moi. j'ai fléchis, tout à l'heure, quand tu m'as parlé du temps qui s'écoulaient et du paradis, mais je ne me courberai plus. tu n'auras pas mon désespoir ni ma soumission. pas ainsi. je suis trop têtue, j'ai besoin qu'on me mate.

"si les deux sont possibles, alors très bien." je ferai tout ce que tu me diras. mais pour l'heure... "prouve moi que c'est la bonne voie pour moi."

je pivote doucement mon visage. ton pouce passe sur mes lèvres. je le mords en provocation.
mes yeux brillent. c'est la lueur que tu aimes, non ? ils annoncent les couleurs de notre future bataille: celle de ma rédemption.
11 août
22h15
devant la scène
ft. paris
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[ Ven 30 Aoû 2024 - 15:37 ] (end) (soirée de l'été) let me taste the lows and highs (paris & castor)
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LET ME TASTE THE LOWS AND HIGHS

feat. Castor
soirée de l'été
devant la scène
Ah, que c'est dur ! Tu sais Castor, ils sont nombreux à croire que je suis froide, gelée, figée dans une éternelle impassibilité. Ils s’imaginent qu’au creux de ma poitrine, là où bat le cœur des vivants, le mien est éteint, mort depuis longtemps. C’est ainsi qu’on me traite, avec l’effroi des sujets qui viennent quémander, les genoux affolés et le béret broyé entre leurs doigts, un peu de blé pour tenir l’hiver. Personne ne s’attend jamais à ce que je distribue abondamment les moissons. Et pourtant, je ne serais pas honnête en prétendant que cela me blesse, que cette armure forgée par le peuple me pèse. Non, elle est parfaite, taillée à la mesure de leurs craintes, et je la revêts avec un sourire triomphant, car, après tout, ce sont eux qui me l'ont façonnée. Refuser ce don, ne serait-ce pas là une ignominie encore plus grande ? Ainsi, je suis devenue la Terrible Paris, celle qu’ils redoutent. Je crois bien que ce rôle m’a épousée tout autant que je l’ai fait. Car c’est là le drame du théâtre, n’est-ce pas ? Un art vivant qui exige de nous une immersion totale. Sur scène, pour briller, il faut que je me laisse imprégner de chaque émotion, de chaque facette du personnage que j'incarne. Mais le temps a effacé la frontière de ma personnalité, si bien que je ne me souviens plus du jour où j'ai enfilé ce masque pour la première fois. Cette pièce, je le crains, n’aura jamais de fin.

Dans les accents désespérés de ta voix, je me reconnais. Hélas, je crains de ne pouvoir t'apaiser, de ne pouvoir te murmurer que tout ira bien. La vérité seule est mon devoir envers toi, alors je te réponds simplement : évidemment, tu auras toujours ta place à mes côtés. Si tu vas au Paradis, cela dit. Comprends-tu maintenant pourquoi je persiste, pourquoi je suis là ? En vérité, je m'empare de ton dilemme, je le fais mien. Vous, les gens d’en bas, vous vous croyez lavés de vos péchés, vous prenez la virginité de vos cols comme le symbole d’une liberté. Vous ne comprenez pas que c’est utopique. Je ne vous en veux pas, je ne le peux pas — après tout, c’est grâce à vous que le système se perpétue. Votre échec est lamentable, je ne cesserai de le penser, mais il rend les choses justes, et pour cela je suis reconnaissante. N’est-ce pas dans le sacrifice que les chevaliers trouvent leur honneur ? Je me suis battue pour cette place, aurais-je combattu avec la même ferveur si je savais que je finirais comme tout le monde ? Non, il y a des batailles qu’il faut mener avec patience. Mais Castor, une dernière chose. Ces ornements comme tu aimes les appeler, tu sais bien qu’on ne les porte pas comme des parures ici. Ce sont des clés. Elles scintillent selon la manière dont on les porte, avec arrogance ou avec une fierté prudente. Mais au bout du compte, personne n’emportera rien lorsque le glas retentira.

La soirée s'étire, longue et languissante. Je n’ai plus vraiment le coeur à danser, et pourtant, tu es encore là, nichée au creux de mes bras. Enfin… Mes doigts, distraits, effleurent ta mâchoire, s’attardent près de tes lèvres, glissent doucement sur tes clavicules... Ma prise sur ton épaule, elle, est plus solide. Tu es grande maintenant, tu fais ce que tu veux. Je suis convaincue que tu es capable de tout cela sans faillir à ton bonheur. Après tout, tu possèdes si peu, qu'il te serait difficile de perdre davantage en chemin. Cela, je le tais, juge inutile de le dire à voix haute. Merci pour le verre. On se revoit à l’entraînement.

En m'éloignant, je réalise que l'avenir m'est inconnu après toutes ces années passées ici. Je comprends alors, avec une clarté effrayante, que la terreur m'étreint, que je n'ai nul désir de partir. La solitude, là-bas, au-delà, Après, me fait trembler. J'ai fait de mon existence ici une nécessité, et dans cet élan, j'ai oublié de ne pas m'attacher.
by delirium






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