enter the maze
a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
what should i do, father ?
alfie et luke sont de très très bon amis depuis l'enfance... pareil pour robin et magda les super amies!!!!
remy sans famille ... bah il a vraiment pas de famille ... #rip
le père suprême se serait infiltré dans l'enclave pour voler des chaussettes à jim!!!
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Castor
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[ Lun 29 Juil 2024 - 1:04 ] (end) FB - lift you up everytime (Paris & Castor)
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i'll send you my love on a wire
ça fait des mois que j’ai pas traîné ma carcasse au club d’escrime. j’sais même plus depuis quand j’ai pris l’habitude de sécher… peut-être y’a deux ans, quand j’en ai eu marre de m’prendre des taulés et d’me faire humilier… mais les parents m’ont dit d’y retourner. qu’il fallait que j’me lance à fond dans un truc si j’voulais pas m’attirer d’ennui. que ça me ferait du bien de m’investir, que ça me permettra d’aller mieux.

ils ont rien compris mais j’peux rien dire alors j’ai juste dit “oui oui bien sûr”. et me revoilà devant l’gymnase à pousser cette grande porte battante pour la première fois depuis trop longtemps. ça m’fend l’coeur de l’admettre mais.. j'ai peur.

“...saaaluuuut…”

c’est timide. j’suis passée par la case vestiaire en vitesse avant d’venir dire bonjour aux gens. j’ai peur parce que ça fait longtemps. j'aime pas quand y'a un malaise, quand c'est weird. mais c’est peut-être que dans ma tête, j’espère… j’balaye la salle du regard. je cherche du soutien, ces quelques blocards que j’aime bien. j’ai peur qu’on me regarde mal. y’a des murmures et des coups d’œils et ça m’angoisse et et et…

paris.

je rougis, dévie l’regard. ça fait un bail que je l’ai pas vu, paris. c’est peut-être à cause d’elle que je venais plus, en fait. il paraît qu'elle sera bientôt grande sœur et ça m’étonne pas parce que paris tout lui réussi. j’ai fais quoi moi, pendant ce temps ? j’ai perdu ma seule étoile.
je me sens nulle, mise à nue, ridicule à côté d’elle parce que paris, elle est belle, elle est forte, elle est royale.

“paris… euh… ça te dirait… euh… un combat ?”

c’est la pire invitation jamais prononcée dans l’histoire de l’humanité. bravo castor, c’est super castor. vraiment, faut que j’apprenne à me taire. j’ai bégayé comme une merde. malgré ça j’suis quand même déterminée. y’a une lueur dans mon regard.  ça fait longtemps que j’ai pas eu autant envie d’en découdre. j’ai ptet séché le club, mais j’ai pas chômé. j’ai jamais gagné contre paris, j’ai jamais été à la hauteur pour prétendre être avec elle. elle m’a bien fait miroité. j’ai compris que c’était con, que j’étais qu’une gamine sans intérêt quand je l’ai vu avec d’autres filles, plus belles, plus cools, meilleures que moi (pas difficile).

mais j’suis mauvaise perdante alors j’ai envie de prendre ma revanche. je vais perdre le match, c’est sûr. personne ne gagne contre l’impératrice. mais j’vais lui montrer que mine de rien, j’ai progressé.
enfin... j'crois.
j'espère.

allez, haut les coeurs ! castor ! et en piste !
2 ans plus tôt
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[ Mar 30 Juil 2024 - 23:23 ] (end) FB - lift you up everytime (Paris & Castor)
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LIFT YOU UP EVERYTIME

feat. Castor
Je suis bien perplexe
Je ne veux
Me résoudre aux adieux
Touché ! Aujourd’hui, mon adversaire est un bouffon aux sabots d’acier, persuadé de sa supériorité. Peut-être est-ce sa condition d’homme qui lui confère cette arrogance, ce sentiment d’être plus fort et plus astucieux. Il se croit mon rival par naissance, il n’est mon adversaire que par ignorance. Je crois qu’il a bientôt trente ans et ça me donne d’avantage de raison de le haïr. Je l’imagine franchir les porte de l’Après avant moi - la fatalité me nargue ! D'un bond en avant, avec des appuis inébranlables et une précision accrue, il ne me faut que quelques instants pour lui faire comprendre qu’il s’est heurté à une force supérieure. L’escrime a des règles empreintes de chevalerie, me séduit par sa rigueur. J’y trouve une forme de réconfort et une tranquillité que nul autre domaine ne m’offre. Le cadre strict est nécessaire pour que je puisse être exemplaire ; sans lui, mon comportement serait hypocrite et peu sincère. Ce n’est pas l’image que je souhaite projeter. Quelques applaudissements résonnent dans la pièce alors que je retire mon masque. Je fais bouger ma tête pour libérer mes cheveux, puis je serre la main de mon adversaire. Sa poigne est ferme mais je le tiens tout près un peu plus longtemps sans le quitter des yeux. Et puis…

Tiens ? Bonjour Castor. Ça faisait longtemps, tu nous avais manquée. Un simple coup d'œil vers mon opposant suffit à lui faire acquiescer d’un mouvement de tête. Évidemment, ce pauvre imbécile est désormais en accord. Ta demande a l’art de me surprendre. Je sais que tu connais mon visage comme ces vieilles photographies précieusement conservées, retrouvées par hasard. Alors tu les vois, n’est ce pas, ces sourcils de blé qui se haussent et cette moue qui se forme pour s’étirer. Tiens, je te l’offre, mon sourire. Il est carnassier mais promis, je ne mordrais pas aujourd’hui ! Je me contenterai seulement de te dévorer. Tu veux un combat ? Contre moi ? C’est risible, et cela se voit. Mon masque sous le bras, je te fais un signe de tête avant de le remettre. Toute équipée, tu m'as l'air lointaine, alors je m’incline vers toi. Mon sourire persiste, mais tu n’en perçois pas l’éclat. C’est un geste pour toi seule. Une confession, sans autre témoin, s’échappe de ma réserve. Tout ce que tu voudras. Il y a quelque chose de changé chez toi, Castor. Je me souviens des jours passés, de tes regards fuyants et de tes gestes maladroits. Ce n’est pas seulement cela, c’est ta voix. Il y a une résonance nouvelle, même lorsque tu bégaies, une vibration plus profonde. C’est que tu veux vraiment te battre, c’est ça ? Allez viens, plus vite ! Je te touche à la hanche au bout de quelques secondes. Un point pour moi. T’es lente. Fais attention à ta posture, c'est important. Tu as déjà oublié les bases ?

Remarques-tu que tous les regards sont rivés sur nous ? Est-ce cela que tu cherchais ? Un peu d’attention enfin accordée à ta personne ? Je ne te suffisais pas ? C’est pourtant toi qui as disparu, et je suis certaine que tu penses que je ne l’ai pas remarqué. Il y a du bon dans l’ignorance : la sécurité, par exemple. Ignorer, c’est aussi se prémunir des blessures que la réalité inflige. Si je le pouvais, moi aussi j’opterais pour cette armure, elle est plutôt confortable. Mais je ne me permets aucun luxe de ce genre. Moi, je suis faite pour le sabre, pour l’action calculée, tranchante et précise - pour te faire mal.
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[ Mer 31 Juil 2024 - 0:41 ] (end) FB - lift you up everytime (Paris & Castor)
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i'll send you my love on a wire
et me voilà de nouveau sur la piste. deux ans. deux ans que je n’y avais pas remis les pieds. je ne saurai pas dire si ces lignes perpendiculaires m’ont manqués, si je ressens quelque chose. j’ai le regard fixé sur le tien, toi qui a enlevé ton masque après ton match - que tu as gagné, bien sûr. de ta voix claire et absolue, tu annonces que je vous ai manqué. si ce n’était pas de tes lèvres que ces mots étaient sortis je pense que j’aurai ricaner en rétorquant que je sais bien que c'est faux et qu’en deux ans d’absence, je n’ai manqué à personne.
et surtout pas à toi.

mais c’est toi qui parle, de ta voix claire, de ta voix grave. c'est toi paris alors je ne ricane pas et je déglutit tandis que mon cœur rate un battement et que ma paupière tressaute pour encaisser comme je peux. le match n'a même pas commencé que tu m'assommes déjà de coups. la vérité c’est que je ne sais pas comment le prendre je ne sais pas quoi te répondre alors je garde le silence.

je me contente de ne pas baisser le regard.
cette fois, je ne fuirai pas.
je ne te fuirai pas.

je me demande si ashkat m’observe, s’il est fier. est-ce qu’il me voit ? est-ce qu’il est content que je sois là ? est-ce qu’il est satisfait que je ne perde pas la face ? je ne regarde pas dans le public, je n’écoute plus les murmures. ils n’existent pas et n’ont jamais existé. je suis entièrement et exclusivement concentrée sur toi, paris, parce que je sais que si je détourne les yeux même une fraction de seconde: je meurs. tu me dévorera toute entière.

tout ce que tu voudras.

mon corps frémit et la chaleur naît dans le creux de mon ventre. cette chaleur était un moteur, avant. maintenant c’est différent: elle me brûle au cœur. ne me fais pas rêver, paris. s’il te plaît. pour tes beaux yeux, j’ai trop donné.

j’enfile le masque et je me place sur la ligne de mise en garde. l’arbitre se place et j’entends « en garde ! » alors je tends le bras. t’as remarqué paris que je tenais mon épée de la main gauche désormais ? « prêts ? » j’ai le souffle court alors je me concentre pour ne pas vriller et pour ne pas céder. « allez ! » et le match commence mais évidemment tu me pourfends d’un coup à la hanche.

“tsk.”  je grince les dents parce que je suis mauvaise perdante mais un match c’est quinze point et je ne te laisserai plus autant d’avance. “je sais.” je sais que je suis lente paris mais je t’observe parce que si je t’ai toujours dévoré des yeux avant, je ne t’avais jamais vu comme une adversaire.

le match se poursuit et le score est de cinq à zéro. je ne sais pas si on nous observe, enfin sûrement que si car dès que tu joue tous les regards sont tournés sur toi . moi je m’en moque des autres. à cet instant, qu’il y ait tay, ashkat, shalom ou max ça n’a pas d’importance parce qu’il n’y a que que toi,  que ton corps, que la pointe de ton épée qui comptent.

je suis lente, je sais. je suis lente et je ne prends pas d’initiative. je n’ai pas de pénalité parce que tu me touches avant. mais ne crois pas que je suis lâche. ne crois pas que j’ai peur. pour ça, il faudrait que j’ai quelque chose à perdre mais ça c’est déjà fait. c’est déjà fait parce que tu m’as déjà arraché le cœur mille fois pour le serrer entre ses doigts fins. tu as joué avec mon âme et avec mes sentiments et le pire dans tout ça, c’est probablement que j’ai aimé ça.
mais je ne suis pas lâche, paris. si je suis aussi lente c’est parce que je t’observe comme si ma vie en dépendait. en fait, elle en dépend sûrement. pour toi ce n’est qu’un entraînement mais pour moi c’est un combat: celui de ma liberté. je me bats pour me sortir de ton emprise, je me bats pour me défaire de tes coups, je me bats pour me libérer de ton regard.  
ce n’est pas le match que je veux gagner: c’est ma dignité.

je soupire.

« l’épée, c’est l'arme où les phases d'attente et de préparation sont les plus longues. » les mots d’ashkat reviennent me hanter.  « il s’agit en fait de contourner la défense de l'adversaire et de s'engager dans la faille » mais quand bien même, est-ce que tu a des failles ?

c’est ce qu’on va voir.

ma posture a changé , je me tiens mieux je le sens dans mon dos. mes mouvements avant et arrière me semblent plus naturels. c’est presque agréable et ça me rappelle mon enfance dans l’enclave où je pouvais flotter à mon bon vouloir. c’est le moment et je le sens. ce sera peut-être le seul point de la partie mais ce sera le plus important. si je touche te ici, si je transforme enfin le zéro en un, alors je serai libre.

« hâlte ! »

s’écrit l’arbitre. je t'ai touché paris, mais tu m'as touché aussi. double touche. foutue épée. j’ai la sensation de ton coup d’estoc dans la poitrine. avant, je m’en serai contenté. je me serai contenté de ce foutu point et du six à un mais je ne suis plus la même. j’ai changé.

“c’est pas fini.”

j’en veux encore. j’en veux plus. je veux mon point en entier. je ne veux plus me faire bouffer.
en garde !
2 ans plus tôt
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feat. Castor
Je suis bien perplexe
Je ne veux
Me résoudre aux adieux
La force n'est pas qualité essentielle en escrime ; il importe surtout de savoir réfléchir avec rapidité et pertinence selon les circonstances. Je te rappelais souvent cette vérité jadis. Tu ne m'écoutais jamais, du moins tu n'avais jamais l'air de le faire. À l'époque, cela avait le don de m'exaspérer – je déteste me répéter, j'ai l'impression de gaspiller mon temps en vain. Aujourd'hui, pourtant, je vois en toi l'application des leçons apprises au fil des ans. Peut-être es-tu de ceux qui mijotent lentement ; il te faut du temps pour assimiler certaines choses, il te faut brûler tes ailes pour mieux comprendre le précipice. Je ne t'en veux pas.

Je me dis d'abord que te vaincre est chose aisée. Ma garde est classique, je ne cherche pas à être fantaisiste dans mes manœuvres ; je suis surtout là pour démontrer que tant que le protocole est respecté, l’échec ne devrait pas être une option. Les premiers points sont acquis paisiblement ; je multiplie les feintes pour te déstabiliser, espère t’amener à bout. Je perçois que tu n’es pas là par hasard aujourd'hui ; alors vas-y, montre-moi, Castor, ce qui t’a conduit jusqu’à moi après tout ce temps ! L’acier de mon épée effleure ta poitrine, cible un point précis et je me demande si tu ressens la douleur. Au fond, j'espère que oui. Un point de plus. Mon sourire s’élargit lorsque tu te redresses ; voilà, tu as compris. C’est bien. Je suis surprise de retenir un hoquet de stupéfaction quand ta pointe me touche. As-tu aussi le désir de me blesser ? J’imagine que oui, rien de bien original de ta part, mais je l’accepterais. Peut-être que si tu fais preuve de docilité, je pourrais m’offrir à toi pour te ravir. Je me sens d'humeur généreuse - est-ce ta présence qui provoque cela en moi ? C’est un mystère.

T’en as mis du temps.
L’intonation est délibérément acerbe. Je veux te faire croire à l’illusion du dégoût que tu m’inspirais autrefois – c’est le même ton qu’auparavant. Je ne souhaite plus que nous soyons sur la piste, mais il y a deux ans, trois ans, quatre : je demandais et tu accourais, je demandais encore et tu étais toujours là. Tu te blottissais dans mon ombre, y trouvais une place douillette, à tes mesures ; tu étais parfaite dans mon sillage. Et pourtant, cela ne suffisait jamais. Je l’ai toujours su, toujours vu dans l’éclat de ton regard, toujours entendu dans le timbre de ta voix, celui que tu ne réservais qu’à moi, dans tes gestes aléatoires contre mes mouvements calculés. Mais oui, ma Castor à moi, tous tes efforts ont été vains. Je comprendrais que tu veuilles me faire payer sur la piste aujourd’hui, seulement tu le sais bien, je ne sais faire que ça : comprendre. Cela ne va jamais plus loin. J’ai compris ton affection sans jamais te la rendre. Je comprendrais donc ta colère sans pour autant t’accorder la victoire.

Tu attaques et je pare. Autour de nous, les autres membres du club présents ont arrêté leurs activités pour jeter un oeil en notre direction. Tu continues sans relâche, et j’utilise le coup d’arrêt - je bloque ton attaque avant de te contraindre à te découvrir. La touche qui suit est nette, précise. Quoi que tu fasses, Castor, je ne te laisserai jamais ne serait-ce que l’illusion que tu puisses faire mieux que moi. Et pourtant… Pourtant j’ai la sensation que ce n’est pas ce que tu recherches, n’est-ce pas ? Toi, Castor, tu n’es pas comme ça, je le sais bien. Tu n’aurais pas cette prétention. C’est ce que j’ai toujours aimé. Tu t’en sors bien. Je ne l’exprime pas, car si tu me connais, tu sais que ma sévérité n’est que le reflet de mes encouragements. Si je ne te respectais pas, ce combat n’aurait pas lieu. Alors oui, tu as raison, ce n’est que le début - la première bataille d’une longue guerre. Mais n’oublie pas, nous arborons les mêmes armoiries.
by delirium






Castor
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[ Jeu 1 Aoû 2024 - 19:18 ] (end) FB - lift you up everytime (Paris & Castor)
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l’intonation de ta voix est acerbe et ça ne m’avait pas manqué. si je n’étais pas concentrée sur le match je crois que j’aurai pleuré. j’aurai pleuré parce que ça fait quatre ans que je suis amoureuse de toi. quatre ans, c’est long, paris, tu sais. c’est atrocement long. pourtant j’ai essayé de m’en libérer. j’ai cru en d’autres histoires, j’ai essayé de tomber amoureuse d’une autre mais il n’y avait que toi dans ma tête alors j’ai fui comme une lâche, de la même manière dont je me suis enfui du club d’escrime. comme si j’avais besoin de couper le fil.

j’ai essayé de m'échapper, il y a deux ans de ton emprise. j’ai essayé d’aimer pensée, ses fleurs, ses pétales, son odeur et sa douceur; pour noyer mes propres pensées qui n’étaient tournées que vers toi. vers ton visage, vers ton sourire, vers ta lame. je me suis toujours demandé si je te dégoûtait depuis mon départ. si tu allais finir par me haïr, m’ignorer, me mépriser. avant, si la réponse était oui je crois que j’en serais morte. mais aujourd’hui, je me bats pour vivre alors j’ignore ton mépris de mon indifférence. je pleurerai quand j’aurai rendu les armes et que tu m’auras mise à terre. quand il n’y aura plus personne pour me voir, quand je me serai dérober de ton regard.

j’attaque et tu pares. je me mords la lèvre mais je le sentais venir. je ne t’arracherai pas un deuxième point aussi facilement. pire, si je t’observe la réciproque est vraie aussi: tu m'analyses depuis tout à m'heure et tu lit en moi comme dans un livre. tu me mènes par le bout du nez comme tu l’as toujours fais et me voilà à découvert, le cœur ouvert vers toi, que tu touches ! coup d’estoc ! j’ai mal et le score passe de un à sept. mon envolée aura été de courte durée. tu me rappelles d’où je viens et où je dois rester: sur le sol de ton ombre, à tes pieds.

pourtant je te sens sérieuse, paris. tes coups je les ai pris mille fois et aucun n’avait cette saveur. tu ne m’avais jamais accordé ce niveau de concentration. tu pourrais lâcher ta garde pour en finir en vitesse, m’humilier une bonne fois pour toute, mais tu ne le fais pas. tu restes droite, sérieuse, concentrée et surtout.. sévère.
je le prends comme un encouragement.
parce que si je te dégoutais vraiment, si tu me haïssais, si tu me méprisais de ton ton etre... tu n’aurais finalement même pas dénié accepter ce duel.

alors je vais saisir ma chance.

pas pour te plaire, paris car ça n’arrivera pas. on ne finira pas ensemble, pas dans cette vie, ça je l’ai très bien compris. non, moi, ce n’est pas ça que je veux. ce n’est plus ça que je veux. alors... certes ! je continuerai à minauder de temps en temps pour tes beaux yeux car malgré tout, tu fais partie de celles à qui je ne sais pas dire non. et si tu me demandes de me soumettre et de rester sage, pour toi, je le ferai peut-être une fois ou deux.

mais ce que je veux vraiment, paris, c’est que tu me reconnaisse. je veux que tu poses tes yeux sur moi pour voir celle que je suis vraiment. parce que tu ne sais rien de moi, paris. tu ne sais rien de moi car je ne t’ai jamais parlé de moi. j’avais trop honte de l’idée même de te décevoir alors je me contentais de dialogues timides et de mouvements aléatoires pour attirer ton attention et te faire parler, toi, toi, rien que toi. car c’est tes mots que je voulais boire, ta voix que je voulais entendre. c’est toi que je voulais connaître et tant pis pour moi car... c’était si facile de m’oublier pour toi !

que sais-tu de moi paris ? que sais-tu de mes goûts, de ma playlist préférée, de ce que je prends au petit déjeuner ? sais-tu que j’aime le café avec du lait, l’odeur de la terre mouillée et des orages de l’été ?
je suis castor du club d’escrime.
matricule 0117.
je suis castor et je veux que tu me regardes, entière.
sans me dévorer et sans m’effacer.

j’inspire un bon coup.
je me sens mieux, je me sens bien.
je me sens plus légère comme si petit à petit je me libérais d’un poids.
je ne me fais pas d'illusion: tu auras toujours une emprise sur moi. on oublie pas son premier amour comme ça, et moi je suis une grande romantique. le sais-tu, paris, que je voudrai te jouer un opéra ? que j’aimerai juste, simplement, passer du temps avec toi ?

mais ce qui compte c’est d’être libre aujourd’hui, c’est d’être libre sur ce combat. aujourd’hui, je veux monter haut dans le ciel pour ne plus te voir de tout en bas. je veux que les dynamiques s'inversent, je veux me relever, me battre, m'élever a ton niveau. je veux quitter ce sol poussiéreux et crasseux qui m'épuise et m'asphyxie sous ta superbe.
je suis castor.
matricule 0117.
et je veux étendre mes ailes.

alors, je souffle encore.
et je saute.

je saute une fois et le momentum dure longtemps parce que j’ai l’habitude. si normalement je ne retombe pas puisque je lévite, cette-fois mon pouvoir ne viendra pas déranger notre combat. non, je saute simplement car c’est en l’air que je me sens le mieux. pas attachée sur terre. pas avec tes chaînes.
je saute une fois, deux fois, trois fois. je ne m'arrête pas. je sautille et j’en profite car je gagne en mobilité et surtout, surtout, ça te déconcentre parce que tu n’as jamais vu quelqu’un sauter avec son épée ! je saute et j’en profite parce que je ne suis plus si petite à l’apogée de mon saut, et que les distances changent trop vite, alors j'en profite et jfrappe et.. cette-fois...

je te touche !

je pourrai m’arrêter là, sauter de joie, tandis que l’arbitre annonce deux à sept, mais je ne m’arrêterai pas là. tu es fairplay avec moi alors je le suis aussi. je te rendrai ta sévérité par mon sérieux jusqu'au bout de ce match. je t'offre ma concentration et ma rigueur, paris. vous pensiez tous que je n'en avais pas mais aujourd'hui: elles sont là.
on reprends et je garde la même technique. j’en ai marre de bouger sur cette piste de façon unilatérale. devant, derrière, devant, derrière. derrière derrière derrière parce que tu m'accables. non, moi je veux aussi monter et descendre, profiter de cette deuxième dimension que ce sport n’exploite pas assez. moi je suis quelqu'un qui monte vers le ciel et qui lévite au dessus du sol. ce serait dommage de l'oublier.

j’ai marqué trois autres points.
toi aussi tu en as marqué quelques uns mais ce que je retiens surtout c’est que j’ai marqué trois autres points et que le score est désormais de cinq à neuf.
je n’ai jamais marqué autant contre toi paris, depuis que j’ai rejoins le club d’escrime il y a quatre ans. mais je suis fatiguée alors je crois que ces points seront peut-être les derniers. ce n’est pas grave. ce n’est pas grave car je me sens galvanisée. tu ne le vois pas sous mon masque mais j’ai les yeux brillants le visage plus concentré que jamais. pour la première fois peut-être, je me dis que l'escrime est un sport qui me plaît.

je ne me fais pas d'illusion.
je ne te battrai pas paris.
ce match, je ne le gagnerai pas.
mais ton respect, cela reste à voir.

et je me battrai pour ça !
2 ans plus tôt
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[ Mar 13 Aoû 2024 - 21:28 ] (end) FB - lift you up everytime (Paris & Castor)
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feat. Castor
Je suis bien perplexe
Je ne veux
Me résoudre aux adieux
Aujourd'hui, à tes côtés, j'apprends que l'issue d'un combat n'est peut-être pas toujours ce qui importe véritablement. Une conviction que j'ai toujours méprisée avec hauteur, la laissant aux âmes moins résiliantes, aux défaillantes et aux indolentes, incapables de forger leur propre succès. Tu me trouverais sévère si tu entendais ces mots, je le sais, ou peut-être te contenterais-tu d'acquiescer sans oser me contredire, n'est-ce pas ? Je souris à cette pensée ; ce n'est plus le cas désormais, tu as changé. Cette transformation éveille en moi le désir de t'écouter. Alors, Castor, que pourrais-tu me révéler après toutes ces années ? Parle-moi. Libère le fil de ta pensée, dépose-le sur le bout de ma langue, et je l'absorberai pour en conserver l'essence éternelle.

Aujourd'hui, tu ne triomphes pas dans ton duel, mais nous savions toutes deux qu'il en serait ainsi. Ici, chacun était au fait de cette issue. Je ne te fais aucun cadeau, jusqu'au bout, je te laisse te précipiter au sol dans une chute lamentable pour clore le spectacle. Quelques murmures de surprise s'élèvent autour de nous, mais je sais que tu vas bien, que tu as déjà enduré de pires assauts. Nous restons figées ainsi, un instant qui semble se déguiser en éternité : toi, à terre, et ma pointe, menaçante, oscillant au rythme de ma respiration haletante. Un pas en avant, et elle te toucherait exactement là, entre tes yeux, comme un baiser de fortune pour te souhaiter bonne chance dans tes aventures. Pourtant, je rengaine mon arme, retire mon masque, libère mes cheveux et me révèle enfin au public. Mes yeux restent fixés sur toi, je ne te quitte pas du regard tandis que je tends la main pour t'aider à te relever.

Tu t’en es admirablement sortie. Sache-le, je n’ai aucun secret à dissimuler à ton sujet, tu sais presque tout de moi. Tu suivais des cours en cachette ? Un sourire complice illumine mon visage. Je m’autorise une plaisanterie. Ta main demeure dans la mienne, peut-être parce que je la serre un peu trop fort, que je te garde intentionnellement tout contre moi — toutes mes paroles sont sacrées, je ne veux pas offrir aux autres ce que je murmure à ton oreille. Bon retour parmi nous. Et ne songe plus à t’en aller — à m’abandonner ! Car pour toi, Castor, j’ai des projets grandioses, des batailles bien plus épiques à mener.
by delirium






Castor
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i'll send you my love on a wire
évidemment, cela devait finir comme ça. évidemment, je n’aurai pas réussi à m’élever jusqu’au bout. évidemment, me voilà au sol, en face de toi, en-dessous de toi. de nous deux, paris, c’est toujours toi qui a l’ascendant.

j’ai perdu.

j’ai perdu et je le réalise quand la pointe de ton épée s’abat sur moi tandis que toi, tu es debout. le bout s’arrête entre mes deux yeux mais ne me touche pas. étrange. j’aurai pourtant juré que tu allais m’abattre.  d’un coup sec, là, sur le sommet de mon crâne. mais aujourd’hui, tu m’épargnes. tu m’épargnes et je ne sais pas si je préfère ça ou l’humiliation totale.

ma poitrine se gonfle. je réfléchis à ce geste. je n’ai même pas la force de te regarder ôter ton casque. je n’en ai pas besoin: je sais que tu es belle. moi, je reste à terre encore un peu. le score est de six à quinze. c’était attendu. je n’aurai jamais gagné ce match. je n’en gagnerai peut-être jamais aucun. mais ces six points… ils n’ont jamais été aussi élevés, ils n’ont jamais été aussi rudement gagné. et ton respect ? est-ce que je l’ai mérité ? est-ce que tu me vois enfin comme je le suis ? est-ce que je suis libérée de tes chaînes ?

je crois que oui.
alors quel est ce goût amer dans ma bouche ?
pourquoi est-ce que la défaite fait si mal ?
depuis quand est-ce que ça m’importe,  une victoire ?

j’ai toujours été nonchalante. je suis toujours venu manipuler l’épée, le fleuret ou le sabre pour m’amuser et passer le temps que par véritable respect de ce sport. j’ai essayé, à tes côtés, d’être sérieuse pour que tu me remarques. d’avoir l’âme d’une chevalière: je ne l’ai pas. moi, je mle fiche de tout, je vagabonde de ça et là et moins il y a de responsabilité, mieux c’est. pourtant, aujourd’hui, je ressens quelque chose d’étrange, que je n’ai jamais ressenti avant.
je ne veux pas que ça s’arrête.

alors c’est ça, le sport ? c’est ça, l’escrime ? c’est ça, aimer combattre ?
putain, paris. quest-ce que tu m’as fais ?

“m…merci.”

je me relève fébrile. je peine à prendre ta main car j’estime ne pas le mériter. mais tes mots et ta poigne témoignent de l’inverse alors l’amertume laisse place à la fierté. j’ai le cœur toujours gonflé. j’ai ôté mon casque. mon visage est nage, mes yeux un peu bouffis qui retiennent les larmes d’une défaite amer et d’une gratitude étrange. normalement j’aurai détourné les yeux mais aujourd’hui: j’ose te regarder.

“c’est un secret.” je t’offre un sourire. oui, c’est ashkat qui m’a poussé à revenir. ce même ashkat qui m’a ôté ma seule étoile. je ne lui en veux pas. je suis contente d’être là aujourd’hui, près de toi. “d’accord. promis.”

je ne partirai plus. pas comme ça, pas pendant deux ans. tu as le droit de me le demander paris: tui as gagné.
je te lâche enfin pour faire machine arrière, quitter le terrain de ma défaite. j’irai dehors, me foutre dans un coin, pleurer un bon coup pour tout évacuer et ça ira mieux demain. mais avant ça, il reste quelque chose.

“paris.”

je me retourne. je n’ai pas peur de la foule. moi aussi, aujourd’hui, j’ai gagné. j’ai gagné ma propre bataille. je me suis vaincu moi-même. j’ai donc gagné le droit d’avoir le courage de te faire une demande.

“je veux passer du temps avec toi.” entraîne-moi. je veux progresser. tu as allumé en moi une étrange flamme du bout de ton épée.  “et pas seulement ici.” non, car je veux aussi te voir en dehors des sports. je ne veux pas me limiter à la piste de duel. je veux que tu me découvres sous toutes mes coutures. que tu saches qui je suis. que tu saches qui est castor. “et.. merci pour le match.”

je m’incline.
voilà.
ce ne sont finalement pas des adieux.
simplement un “à plus tard”.
2 ans plus tôt
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