a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
the dreams in which i'm dying are the best i’ve ever had
il était une fois, un arbre.
pas n’importe lequel, non, un chêne puissant, géant parmi les géants avec un tronc si large qu’il aurait pu abriter mille écureuils et quelques fées supplémentaires. ses branches, tendues vers le ciel comme les bras d’un colosse, portent des feuilles vertes et dorées, éclatantes de vie et de sagesse. chaque cicatrice sur son écorce est une rune inscrite par les années, un poème sculpté par les vents et les tempêtes. il se tient là, impassible et majestueux, surveille son royaume avec une noblesse tranquille. les racines s’enfoncent dans le sol comme les griffes d’un dragon ancestral, puisent leur force des profondeurs de la terre, de la magie pure des âges révolus.
puis un palmier farfelu, posé non loin de là. il attire tous les regards. ses feuilles ne sont pas sagement alignées comme celles des autres arbres ; elles partent dans tous les sens, électrisées, décoiffées, comme si le pauvre avait mis les doigts dans une prise. ce palmier a l’allure d’une rockstar après un concert, avec sa touffe ébouriffée qui semble capter toutes les ondes folles de la forêt. le tronc élancé se courbe ici et là, il danse en silence sur un rythme endiablé que lui seul connait. il est un brin désinvolte, un peu fou, mais tellement vivant, tellement libre dans son expression débridée qu’il fait sourire jusqu’aux fleurs endormies sous ses pieds.
et là — juste là ! un saule. oh non ! il a l’air malheureux ! pauvre être mélancolique, toujours en pleurs, comme un poète maudit à la chevelure d’argent. ses longues branches pendent vers le sol, des larmes végétales qui ondulent tristement au gré du vent. il soupire sans cesse, regrette sa condition sans fruits. dans ses sanglots, il réclame des pommes, des pêches et même des abricots ! le saule veut autre chose, veut être autre chose — il ne sait juste pas quoi. en pleurant, il dit aussi que ses cheveux sont trop longs. Elys compatit, lui montre sa tignasse d’un air sympathique — c’est pour le rassurer, lui dire que les longs cheveux sont romantiques ! aromatiques ! fantastiques !
Elys lui, est baobab gigantesque. personne ne l’aurait cru ! immense et imposant, ses racines forment des labyrinthes sous la terre desséchée des contrées lointaines, mais son cœur est doux, généreux, presque tendre. le jour du grand marché, autour de lui, on s’affaire, on rit, on chante. les fruits suspendus à ses branches sont des trésors et les drapés colorés vendus à son ombre racontent les histoires d’un monde oublié de soleil et de sable. Elys est tout à la fois, grand comme le chêne, puis comme le palmier, il a les feuilles éparpillées et s’il arrive à compatir avec monsieur le saule, c’est car lui aussi, il est seul.
tant pis ! aujourd'hui, Elys a décidé de son propre rôle : il interprète l’un des arbre du décor. c'est simple, dit-on, il suffit d'être planté et arrosé au début, puis surtout, surtout, surtout... rester très sage ! il ne faut surtout pas rêver. les arbres, eux, sont connus pour avoir les pieds sur terre, ou plutôt dedans, ce qui est encore mieux. la pièce se déroule, et Elys, majestueux dans son immobilité, joue son rôle à la perfection. ses racines imaginaires plongent dans le sol, tandis que ses branches figées se balancent doucement au rythme d'une brise qu'il invente. il se concentre de toutes ses feuilles pour ne pas laisser une seule pensée vagabonder. mais ah ! l'envie de rêver est si forte ! peut-être qu'un petit nuage à la crème pourrait passer par là ? non, non, surtout pas. les arbres ne rêvent pas, ils sont trop occupés à être sérieux, enracinés dans leur réalité. finalement, la pièce prend fin, et tout le monde applaudit. Elys, toujours dans son rôle, salue avec la dignité du sapin, mais dans son cœur de baobab, une farandole de pensées virevolte. il s'imagine faire une pirouette, juste là, devant tous ces gens qui les acclament. mais non, il se retient, sourit simplement, un sourire qui éclaire tout son feuillage. merci ! merci ! merci ! pense-t-il en silence, tout en se balançant imperceptiblement, juste assez pour que personne ne remarque qu'un arbre est peut-être, en cet instant et depuis le départ, en train de rêver.
en sortant, Elys découvre des trésors cachés dans la malle au fond des coulisses : des masques fascinants ! ils ont des visages tailladés comme ceux des animaux abandonnés au fond de la savane, des expressions sauvages et indomptées. Elys est enchanté. il adore les oiseaux, leur liberté d’envol et les mélodies magiques qui se délient dans leurs piailleries. il tend la main vers un masque orné de plumes éclatantes, un arc-en-ciel de couleurs vives. il décide de l’adopter, de le chérir même. voilà Elys, le visage caché derrière cet éventail chatoyant. après tout, les oiseaux vivent dans les branches, non ? en se couvrant de la sorte, Elys n’a fait que prolonger le spectacle ! que la fête continue !
il dévale les marches, trébuche évidemment mais se rattrape au dernier moment puis se retrouve nez à nez avec une silhouette familière, une silhouette qu’il connaît même trop bien. c’est Vadim ! ah, le voilà qui déborde d’enthousiasme, tout sourire. t’as vu comme je t’ai laissé un rôle super cool aujourd’hui ! tu as aimé ? moi, oui, trop trop trop adoré ! et toi, hein, et toi alors ? l’arbre et maintenant petite brindille au coeur d’une tornade, cabriole sans contrôle. t’es encore faché ? tu peux me le dire tu sais, promis je sais garder les secrets ! aussi bien qu’un hibou dans la nuit.
by delirium
Vadim
Deux étoiles ★★
Avatar : reinhard - logh (cred. me, eden, Abyss)
Âge : 21
Poste : coiffeur
Clubs : tennis, dessin, théâtre
Statut : en "couple" avec Eden (+ Askhat)
Inventaire : -
Pronoms : il
Multicomptes : caïn & heya
Pouvoir : vision de l'âme
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Avatar : reinhard - logh (cred. me, eden, Abyss) Âge : 21 Poste : coiffeur Clubs : tennis, dessin, théâtre Statut : en "couple" avec Eden (+ Askhat) Inventaire : - Pronoms : il Multicomptes : caïn & heya Pouvoir : vision de l'âme Gif :
[ Mer 21 Aoû 2024 - 21:23 ] (soirée de l'été) mad world, vadim
mad world
tous m’acclament, rien de bien nouveau ici. sous les cris et les applaudissements de la foule, après avoir rendu un dix sur dix digne des plus grands acteurs de films oscarisés, je reprends mon rôle de la vie de tous les jours et pars avec les autres. pour la prochaine fois, je vise un rôle plus grand encore.
ça se bouscule dans les petits escaliers, certains maladroits manquent même de tomber. je les pousse un peu pour me frayer un chemin, toucher les autres dans un tel contexte, je n’aime pas ça. la sueur humide sur leurs tissus usés, cela m’horripile un peu, et m’imaginer attraper une épaule mouillée dans la foulée me dégoute davantage.
en bas, lorsque nos chemins à tous se séparent, une main encore inconnue s’agrippe à moi, je dois la chasser. les têtes des membres du clubs se dissipent, je peux bientôt voir celui qui m’attrape, mais il porte un masque. cela dit, je suis doué à déchiffrer ces carrures que je ne souhaite pas croiser. ah… Elys… en fait je dois rejoindre Leon. cela veut dire que je n’ai aucun temps à lui accorder, qu’il devra laisser sa place à un autre. je regarde autour de moi, je commence à chercher Leon du regard, mais aucun visage familier ne me sauve à l’instant nécessaire. les corps formant une foule sont encore trop compacts, pour m’évader, il me faudra toucher cette sueur que je redoute tant, je pourrais presque m’évanouir. la fatalité cruelle de cet instant me rattrape : je suis dans l’incapacité d’échapper à Elys. pire que tout, je dois lui faire la conversation.
mais si Elys l’étrange a bien un atout, c’est sa loquacité. s’en est parfois étouffant, mais il parle parfois tant qu’il est presque inutile de lui répondre avec de vraies phrases complètes. j’ai appris des fous qu’il faut les laisser croire qu’ils sont normaux, cela réduit les risques de conversations que l’on ne souhaite pas entretenir avec eux. du moins, c’est ma technique pour contrer un tel monstre de la parole. oui, mon rôle était super. mais c’est Cesar qu’il faut remercier, pas toi. et j’insiste sur ce dernier mot.
ma bouche s’entrouvre, je m’apprête à lui retourner ses dires, mais je me rends compte au même moment que j’ignore le rôle qu’il a interprété. toi tu… tu étais super dans ton rôle de… j’espère qu’il comblera les trous des mots que je cherche. enfin tu as bien joué quoi. je gratte ma tempe. en réalité, je ne le pense pas. car pour le penser, il faudrait que je m’en souvienne. cela doit vouloir dire que le rôle d’Elys n’était pas mémorable, contrairement à ce masque un peu absurde qui recouvre la moitié de son visage. je ne suis pas fâché, non. la rancune ça fait naître la haine, n’est-ce pas. et à ces mots s’ensuit un sourire presque hypocrite, un sourire qui étire mes yeux et fait naître mes zygomatiques.
Ft ♱ Elys
Elys
Sans étoile ☆
Avatar : howl (cr:mué, caïn)
Âge : 28
Poste : jardinier
Clubs : théâtre - natation - dessin - musique
Statut : célibataire
Inventaire : du sable plein les poches
Pronoms : il - elle - iel
Multicomptes : jude + paris
Pouvoir : rêve lucide
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Avatar : howl (cr:mué, caïn) Âge : 28 Poste : jardinier Clubs : théâtre - natation - dessin - musique Statut : célibataire Inventaire : du sable plein les poches Pronoms : il - elle - iel Multicomptes : jude + paris Pouvoir : rêve lucide Gif :
[ Mer 25 Sep 2024 - 16:39 ] (soirée de l'été) mad world, vadim
MAD WORLD
feat. Vadim
the dreams in which i'm dying are the best i’ve ever had
la tête légèrement inclinée, Elys s'abandonne à une réflexion silencieuse. une curiosité flotte dans l'air, portée par la voix du comédien, teintée d'une étrange cadence, vacillant comme une brise hésitante. cette retenue, venue des profondeurs secrètes de ce qu’Elys s’évertue à enfouir, résonne d’un malaise qu’il ne sait nommer, mais qu’il perçoit avec une acuité troublante. les normes, les silences implicites… ils lui échappent, mais il les sent quand même, de temps en temps, vibrer tout autour de lui. entre eux deux, une comédie douce-amère s’esquisse, maladroite et tragique à la fois, un malaise subtil qui les enlace dans un jeu dont il ne maîtrise ni les règles, ni l’issue. Elys fronce les sourcils dans une moue pensive, se surprend à désirer se fondre dans les attentes de Vadim, à glisser dans le moule de ce qu’il croit être l’idéal aux yeux de l’autre. car, au fond, c'est bien cela qui le ronge — il y a dans la simple et brute vérité de son existence, quelque chose qui semble déranger Vadim, un grain de sable dans l'engrenage de leur pièce en dichotomie. et du coup Cesar, tu lui as dit merci finalement ?
c’est la fin de saison. la nature et son peuple secret se rassemblent sous le voile de la nuit, échafaudent dans l’ombre les plans pour le renouveau. Elys perçoit ces chuchotements que le vent transporte, doux murmures des feuilles conspiratrices, il sent les bourgeons qui, délicatement, se retirent dans leur sommeil, et il observe les petites créatures affairées à engranger leurs trésors pour les temps durs. il les envie, eux si minuscules, tandis qu’il se déploie dans une grandeur qu’il n’a jamais souhaitée. eux, si invisibles, dans leur humilité discrète, alors que lui ne peut échapper à l’œil du monde, condamné à être vu, perçu. il soupire et se résigne, les mains enfoncées dans les poches de son pantalon, geste simple d’un renoncement presque tendre. devant lui, Vadim se tient, silhouette à moitié dissimulée derrière son masque, une illusion de mille teintes qui danse entre eux. à travers cet éclat nébuleux, Elys le contemple et il voudrait lui dire que l’orange ne l’avantage pas vraiment, mais que le vert, lui, illumine ses yeux du même écho que la forêt qui s’éteint tout autour d’eux. j’imagine que ça me soulage, au fond, de savoir que tu ne m’en veux pas.
puis le silence qui s'installe est lui aussi étrangement lourd, douloureusement palpable. Elys fronce les sourcils, une vague de malaise l'envahit. ah ! comme il déteste cette sensation qui lui tord l'estomac, tire sur les racines de ses cheveux, fait grincer ses dents et humidifie ses paumes. cet inconfort sourd balaie tout, même la nature fluide de son pouvoir voyageur et d’ordinaire si intrépide. le monde devient trop tangible, trop brûlant, trop réel. face à Vadim, Elys se balance maladroitement d’un pied sur l’autre. bon... et sinon... tu dois rejoindre Leon pourquoi ? les mots jaillissent de lui sans qu’il ait eu le temps d’y réfléchir. c’est la première chose qui lui est passée par l’esprit. parmi cette foule de visages et de rires, au cœur de la soirée, une angoisse l’assaille : la peur, brutale, de se retrouver seul, abandonné dans l’immensité. Vadim sourit, alors Elys, mécaniquement, l’imite. c’est ce qu’il faut faire, n’est-ce pas ? suivre le mouvement, se fondre dans le décor, comme si, par ce simple geste, on ne pourrait lui reprocher quoi que ce soit. regardez ! pense-t-il, je suis devenu comme vous ! mais au fond de lui, une question éclate à nouveau. tu es sûr que je n’ai rien fait de mal ? sa langue est trop vive, elle le trahit encore. Elys s’en veut aussitôt, se promet que, ce soir, elle serait punie, une fois seul dans la pénombre des dortoirs. mais pour l’instant, il retire son masque, sent quelques mèches blondes glisser devant ses yeux, et reste là, avec cette boule qui grandit dans son ventre, attend fébrilement la réponse de Vadim.