a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
(FB) Une étoile née à la destruction d'une nébuleuse
Judas
Deux étoiles ★★
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Âge : 25 ans
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Clubs : Méditation et Natation
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Inventaire : Rien
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[ Sam 6 Juil 2024 - 21:38 ] (FB) Une étoile née à la destruction d'une nébuleuse
1873
JOURS AVANT LE PARADIS
Elle a le goût de la méprise. Ça attire son attention, de la voir ainsi hanter les murs de l’enclave à jouxter les étoiles sans se servir de leurs draps. Ca l’observe souvent ; comme un parent lointain qui redécouvre une famille à demi vivante. Ça compte ces chutes, ça se crispe à ses échecs, ça s’approche chaque jour un peu plus.
Un sourire. Un mot d’encouragement. Une gentillesse dispersée dans le vent artificiel de l’enclave.
Sous l’égide de son contrôle, ça déploie son pouvoir - et Ca a faim ! Ça dévore son angoisse, ça absorbe sa peur - ça l'empêche de se tordre les mains. Alma le nourrit jusqu’à l'étouffement - enivre son air d’émotions vivaces, d’un spleen qu’il aime tant.
Ah ! Voilà, voilà… oui ça se sent peut-être vivant auprès d’Alma, ça veut l’envelopper dans l’étreinte protectrice, ça conçoit un amour platonique au milieu des mauvaises herbes de son jardin. Alors ça compte moins les jours du Paradis. Et ça répond plus facilement au prénom Judas.
Dans sa poigne une canette froide de coca, qu’il vient délicatement poser sur sa joue pour lui offrir l’illusion d’une fraîcheur. Alma. Contre ses lèvres, ça donne doux et affectueux - sans tons préfabriqués qu’il utilisait autrefois.
Ce sont des bâtards, ce qu’ils t’ont imposé comme épreuve. La conviction d’un empire contre sa langue ; Judas n’éprouvait rien aussi le subjectif devenait factuel. Ils avaient tort et lui, raison. N’était-ce pas plus simple ainsi ? Tu as bien fait de ne pas continuer.
Il s’assit en tailleur à côté d’elle.
Le coca c’est pour toi, profite en, je crois c’était la dernière avant les tickets du mois prochain.
[ Lun 8 Juil 2024 - 14:37 ] (FB) Une étoile née à la destruction d'une nébuleuse
Ça fait MAL la chaleur de l’intérieur du bras contre le front qui ne laisse rien passer— je ne sais pas, aucun mot auquel je pense ne décrit bien ce qu’on ressent dans ces instants hors du temps et hors des mots.
Ça fait juste MAL tout en majuscules. Voilà. C’est chaud contre mon bras. Dans cet endroit spécial où cuvent les émotions sans noms car j’ai honte de dire que j’ai honte, elles n’ont pas le temps d’être filtrées par l’air extérieur, alors je broie le noir absolu de mon cerveau qui gonfle et gonfle jusqu’aux pointes.
J’ai mal aux bras. Ça brûle de les garder croiser longtemps. J’ai mal aux cheveux qui chez moi gardent plus que tous les organes le poids de ma hon— vous avez compris. Surtout j’ai mal de les avoir utilisé pour retenir mes chutes. Je n’ai pas l’aplomb de prendre les assauts de plein fouet, alors j’ai la chance d’avoir le visage d’une seule couleur mais mes bras sont sombres comme le coucher de soleil et mon crâne est un astre mort qui ne produit plus de lumière.
Judas fait tout retomber.
Presque ; mes cheveux ont arrêté de valdinguer autour de moi mais ondulent maintenant au rythme d’une lente musique, un trémolo de violon qui ne s’arrête jamais complètement, comme une larme qui s’est arrêtée quand Judas arrive n’arrête jamais complètement de couler. Judas aspire presque tout : quand ça dit mon prénom, l’octave où le —ma retombe le fait pile à l’endroit où mon cœur avait été pulvérisé, et il se cale, là, en se nichant une place dans le creux tout sanguinolent… Ça ne se plaint pas. Ça n’a pas peur de se tacher, car les couleurs glissent sur lui.
Bref j’ai arrêté de pleurer, et mes avants-bras mouillés se sont ouverts à l’amour terne de Judas. Je fais un reniflement visqueux. C’est moi qui suis rien qu’une lâcheuse. Les émotions perdues rendent cette conviction un peu désincarnée et c'est comme si ça me lavait le cerveau. J'ouvre grands les yeux, les cils collés de larmes, en regardant Judas. Je le dis en le pensant vraiment et en essayant, du plus fort que je peux, de ne pas espérer qu’il me réconforte. Je sais qu’il le fera et je veux que ce soit fait sans acquis de ma part, Judas doit tout me donner et je ne dois rien attendre de lui, j'ouvre et bois en me gavant le Coca frais et dit un tout petit merci parce qu’avec ellui la gentillesse n’est polie et craintive mais sincère et tendre tendre tendre comme l’intérieur rougi du bras piétiné, comme l’herbe après la pluie piétinée et l’idée que je me fais de son cœur vide par-dessus de nos semelles. Je comprends pas- enfin je suis pas sûre de comprendre pourquoi tu es fier de moi j'ai rien fait pour mériter ça- le coca... et tout. Pour moi ces mots n'ont pas de sens car c'est ce que disent les parents.
Judas
Deux étoiles ★★
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[ Jeu 11 Juil 2024 - 11:02 ] (FB) Une étoile née à la destruction d'une nébuleuse
1873
JOURS AVANT LE PARADIS
Tu mérites bien plus Alma.
Dans le secret de leurs confidences, ça pose sur Alma un regard d’éternité. Dans cette grisaille, ça décompte ses mèches, ça découpe son profil pour le rendre immortel dans sa mémoire. Il y a sur le visage plat l’ombre d’un sourire qui se veut jovial mais qui semble peut-être trop malicieux.
De sa poche, ça sort un paquet de mouchoir froissé, déjà presque vide de son contenu. C’est que l’enclave est un temple des pleurs qu’il cherche à tarir. Ces adelphes n’ont pas à pleurer.
Ils aiment trop répéter qu’on ne vaut rien pour nous forcer à avancer. Mais tu sais, le Père suprême me l’a dit, il est fier de nous tous, il nous aime tous. Le regard rieur des audacieux, le regard tendre des croyants. Et il t’aime toi aussi, et il sait que tu fais tout ce que tu peux. Quand je vais dans le confessionnal, j’en parle, de tous les efforts que je vois.
Il range finalement son paquet, lisse la poche et chasse des poussières.
Mais les parents, ils ont échoués tu sais. Alors ils cherchent un peu à nous casser.
Accroupi à côté d’elle, il rayonne d’un calme tendre.
T’es pas une lâcheuse, tu fais ce que tu peux - tu as pas à mériter, tu as juste à être là. Puis j’aime bien le coca aussi, alors j’en profite un peu, tu vois ?
[ Ven 12 Juil 2024 - 17:20 ] (FB) Une étoile née à la destruction d'une nébuleuse
Du croissant de soleil émergeant de la fenêtre je me prends la pointe en plein dans l'œil, c'est comme si elle cherchait à me tirer dehors mais je n'écoute pas. J'écoute que Judas comme ça, les yeux dans la lumière et le corps dissimulé contre la grisaille qui grimpe des murs je ne suis qu'un regard qui s'évince et perce tour à tour. Je récolte comme ça des petites images de sa tendresse à l'arrachée que je rends à bouts minuscules pour ne pas nous y habituer, ni lui ni moi. Toutes ses premières arrivées dans ma vie étaient particulières, des gens autre part leur auraient donné des aspects religieux et timides. C'est pour moi deux expressions de l'amour. Mais ça n'a pas vraiment de nom. Sans exception... Les mots gouttent de moi comme de la bave. J’envie malgré moi. Le sentiment gronde sans déborder ailleurs que dans ces petites réflexions soufflées seulement aux oreilles qui m’aiment. Judas est calme. Ça a le calme de la personne sans faute dont la médiocrité et la suffisance sont des qualités. Je le vois comme ça : cellui par qui se fait la moyenne, et de qui dépendent tous les enfants du Père, Judas en devenant norme s’est figé en quelque chose d’anormal.
Il est une idée de la perfection humaine : juste moyenne. Je pose la canette vidée de moitié entre nous deux en souriant au parquet, qui ne sait pas qu'il est le reflet de Judas. Alors je dis sans dire, en croyant être discrète, les yeux fondus sous la rangée de cils : Il nous aime autant que les Premium, par exemple ? Les Parents- tu penses qu’ils sont là parce qu’il les a pas assez aimé ?
Je te demande la permission de mépriser Judas, voilà. Je te tire un peu avec moi dans ce nous affectueux qui te prend par le bras et te sert un peu trop fort - tu sens : les os de mes doigts craquent d'être restés si longtemps fermés à blanc.
Judas
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[ Lun 22 Juil 2024 - 13:47 ] (FB) Une étoile née à la destruction d'une nébuleuse
1873
JOURS AVANT LE PARADIS
Ça contemple le lointain qui se résume au béton d’un mur. Ca enferme les oiseaux dans les contours d’un Eden naissant - celui où il n’y aurait ni trahison ni erreur, car l’arbre de la connaissance avait été sciemment arraché par leur Père. Sous les rayons abrasifs du soleil ne pousseraient que les bourgeons d’une continuité ; sans remettre en question les cultures de ce Jardin où ce serpent qui les surveillaient.
En longeant le fleuve qui sépare le Jardin en deux, Judas avait découvert que les berges se touchaient presque et que le lit se voyait dans les remous. Ça en avait conclu que les risques de se noyer étaient si maigres qu’il pouvait faire le voyage quand iel le souhaitait et ça avait fusillé du regard les parjures et les menteurs qui affirmaient le fleuve infranchissable.
Un moyen de séparer le bon grain de l’ivraie
Ca c’était alors incarné meunier.
Les parents… Il doit les aimer oui. La conviction s’étiole et il observe les alentours avant de s’affranchir d’un sourire. Il doit les aimer, car il aime tout le monde mais… ça ne doit pas être pareil car eux, ils ont échoués, je veux dire, ils sont là. Mais il doit toujours rester des gens en arrière, pour s’assurer … des sacrifiés.
Ça a baissé le ton pour ne pas se faire entendre, mais ça dit la vérité, Alma ! Ça la chante, ça la récite, oui les parents sont une nécessité mais celle-ci est pitoyable alors qu’eux ? Eux ?!
Nous sommes divin Alma. Voilà ce qu’il ne dit pas.
Je crois qu’il a pitié d’eux.
Et ça donne une permission qu’il s’est déjà octroyé en silence ; dans le résultat de ses réflexions. Les Parents sont des échecs qu’il ne faut pas brusquer.
Il ne faut pas leur en vouloir.
Il se penche encore plus près.
Tu sais, certains étaient même des premiums à ce qu’on dit…