a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
Clubs : Athlétisme, jeux de logique, débat philosophique
Statut : Dépressive
Inventaire : Une montre offerte par Eden
Pronoms : Elle
Multicomptes : Castor & Sohan
Pouvoir : Empathie + Manipulation des émotions
Gif :
Avatar : Aiko Tanaka - Natalia Dyer (credits: @caprys @sirocco) Âge : 24 ans Poste : Licenciée Clubs : Athlétisme, jeux de logique, débat philosophique Statut : Dépressive Inventaire : Une montre offerte par Eden Pronoms : Elle Multicomptes : Castor & Sohan Pouvoir : Empathie + Manipulation des émotions Gif :
[ Lun 11 Nov 2024 - 19:16 ] je voudrais nous écrire un monde (Caïn & Abyss)
chambre de Caïn19 octobre
une planète
rien qu'à nous
Tout a disparu, les rêves et les souvenirs, les éclats de rires et les éclats de larme. Tout a disparu dans cette nuit sans lune, quand ses pieds ont foulés l'allée, son sol de poussière et ses murs de béton. Tout a disparu quand Abyss s'est jetée à corps perdu dans ce dédale qui lui promettait la fin de toute chose et le début d'une autre.
Tout a disparu sauf elle, tout n'a pas disparu mais presque. Car Dieu est Miséricorde - c'est ce que disent les parents - mais Dieu est surtout cruel est Abyss est une pêcheresse. Elle aurait dû disparaître, emporter avec elle le reste de ses rêves et ses souvenirs dans cette Enclave qui n'est plus rien qu'une cage. Elle aurait dû mourir cette nuit là puisque le Paradis n'existe pas et qu'il n'y a bien que l'Enfer qui les attends, les gobeurs hurlant, entre les murs du Labyrinthe.
De cette ultime tentative de s'évader de la réalité, elle avait été rattrapé par un chevalier. Ainsi Abyss n'est pas morte, Abyss est vivante. Abyss n'est pas au Paradis, Abyss est dans l'Enclave. Et de tout ce qu'elle avait, il ne reste plus rien. Ni ses étoiles, ni son travail, ni ses rêves, ni sa joie, ni les promesses faites à Eden. Tout a été emporté là où elle aurait dû partir: dans un couloir de la section 4, seule entre les astres et les griffes du monstres.
Il n'y a plus rien et depuis des jours, depuis le confessionnal face au Père Suprême, le cœur d'Abyss est vide. Il n'y a plus rien et elle ère dans l'Enclave comme un fantôme coincé dans les limbes. Il n'y a plus rien que le vide et ce n'est pas grave puisque le Paradis n'existe pas, le Labyrinthe n'a pas de sortie et rien n'a de sens.
Son nexus vibre, Abyss hésite à regarder car la notification ne suscite plus aucun stimuli. D'un geste las, elle ouvre l'écran en plasma pour vérifier de quoi il s'agit - cela pourrait être les parents ou les médecins. Mais ce n'est pas eux, ce n'est pas Wicked. C'est le nom de Caïn qui apparaît sur son écran.
Caïn.
D'abord Abyss ne réagit pas. Elle range son nexus machinalement puisque plus rien n'a de sens et qu'elle peut bien se soustraire aux messages de ses proches. A quoi bon, après tout.
Caïn.
Puis le cœur manque un battement car le nom de Caïn n'est pas apparu depuis bien trop longtemps.
Caïn.
Et le palpitant s'active parce que Caïn est en isolement depuis trop longtemps et que là, ce n'est pas une annonce de la voix qui le mentionne mais bien un message de lui.
Un message de Caïn.
Alors Abyss, sans comprendre et sans savoir, muée exclusivement par un réflexe idiot, se met à courir dans les couloirs. Son corps semble s'éveiller d'une hibernation bien trop longue et les jambes sont douloureuses parce qu'elle n'a pas courru depuis qu'elle a fuit le monstre. Mais Abyss court, Abyss court et n'a pas oublié qu'elle a toujours couru et que c'est dans ses gênes de courir. Alors Abyss court vers Caïn car Caïn est de retour, et avec lui, peut-être que l'espoir aussi.
Elle a parcouru la société, les pièces et les bâtiments, les jardins pour le trouver. Ses pas l'ont finalement mené jusqu'au sous-sol où elle a été reléguée depuis sa chute du deuxième étage. Dans ce dédale sans lumière, encore plus sombre et triste que ceux du Labyrinthe, il y a une porte ouverte avec à côté une étiquette qui porte un nom.
Caïn.
Il est là, dans sa chambre de fortune, dans ces sous-sols crasseux où ils sont désormais deux.
Caïn.
Il est là devant elle. Debout bien droit comme toujours, mais maigre et fatigué. Il est vivant mais semble tout aussi mort qu'elle ne l'est.
Caïn.
Elle s'approche sans un bruit parce qu'il n'y a rien à dire. Elle a pensé à ce moment depuis trop longtemps, depuis un mois pile, ces retrouvailles qu'elle n'espérait plus.
Caïn.
Elle se plante devant lui et sans ses yeux, les larmes montent petit à petit car Caïn est vivant, Caïn est sorti et par conséquent. Abyss n'est plus seule.
Caïn.
Qui a disparu malgré ses craintes, malgré ses signaux, malgré ses messages. Lui qui n'est plus là depuis le quinze septembre. Lui qui n'était pas là quand elle s'est jetée dans le Labyrinthe. Lui qui est revenu comme une fleur aujourd'hui pour lui dire "c'est quoi ce bordel Abyss".
Caïn.
Elle ouvre la bouche pour lui dire tout ce qu'elle ressent à ce moment là, el flot d'émotion qui déferlent depuis son cœur et qui lui appartiennent à elle, bien à elle, car il n'y a que lui et elle ici bas.
Caïn.
Et la gifle part. D'un coup sec fendant l'air. Il n'y a de bruit que le claquement de sa paume contre sa peau et les yeux pleins de larmes et de colère et de tellement d'émotions qu'il n'y a pus que les gestes.
Caïn.
Abyss se laisse tomber contre lui, la tête contre sa poitrine, pour l'enlacer dans ses bras avant de sangloter lorsqu'elle entends les battements de son cœur.
[ Lun 11 Nov 2024 - 20:05 ] je voudrais nous écrire un monde (Caïn & Abyss)
Une planète sur laquelle tu me donnerais des ailes
J’ai divagué dans les pays d’où on ne revient pas, j’ai foulé les terres de l’impossible et de l’impensable, j’ai bien cru que mon humanité telle que je l’ai connue par faute causée de mes péchés, pouvait prendre fin. Pourtant je suis là et je doute de mes capacités à respirer le même air qu’avant. Ma tête ne pense plus comme elle le faisait, je suis perdu entre songes et réalité.
Les cruels du jugement m’avaient ôté mon Nexus, et dans un mois de peur et de frisson, je n’ai pu le récupérer qu’une fois sorti de l’infirmerie. J’ai bien vu les différents messages défiler sous mes yeux perdus dans le néant, pourtant aucune envie de répondre ne s’éprenait de moi. Il m’a fallu quelques jours pour répondre à mes messages déjà lus. Sans trop réfléchir, j’ai écrit la première chose qui me passait par la tête et je l’ai envoyée. Mes propres pensées et ma propre volonté de réfléchir m'avaient été enlevés. Le Nexus à peine reposé à mes côtés, je ne me rappelais déjà plus du motif de la réponse, ni de son contenu en lui-même.
Un mois que je fixais un plafond, des murs, qu’importe en réalité. Je dois réapprendre à admirer le reste qui m’entoure. Et sa voix résonne encore au fin fond de mon âme, comme un ricochet de galet envoyé au large d’une rivière sans fin. Je crois que je n’ai plus peur, je crois que je ne sais plus bien.
Debout, au milieu de tous mes signes de misère, je reste debout, comme si l’on avait retiré à l’homme, sa capacité d’avancer. Paranoïaque, j’ai tourné ma tête rapidement vers ma porte mal fermée lorsque j’ai entendu des pas. J’aurais pu m’accroupir, car j’ai eu peur que ce soit lui, qu’il revienne me hanter une dernière fois encore. Mais je n’ai même pas osé reculer, je crois que j’étais prêt à affronter ce que l’on me réservait, qu’importe le sort soit-il. J’avais l’impression d’avoir déjà tout vécu, dans une vie où je n’avais rien accompli.
La silhouette d’Abyss se dessine derrière la porte, mais aucune expression ne se dessine sur mon visage las. Je respire par la bouche, hébété de tout ce qui se trame autour de moi, puis sa gifle signe un maigre arrêt de mon souffle. Je crois que je comprends son geste, et que je le mérite même. Sans savoir s’il s'agit d’une punition, ou un acte d’amour, je ne rétorque rien. J’attrape simplement son poignet qui vient finalement s’écraser contre moi avec tout le reste de son être. Je n’avais jamais remarqué qu’Abyss était si petite. Pourtant, rien n’a changé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Je ne sais pas quoi lui dire, j’ai oublié ce qui était attendu de moi ici. J’ai oublié les codes de l’amitié que j’avais pourtant appris par cœur.
Les bras ballants — comme moi, ils ne savent pas où aller, — je la regarde se morfondre et je ne sais comment réagir à la situation. Alors je la conduis doucement vers mon lit, qui ne lui offre pas de confort particulier. À moi, il me fait mal au dos, mes pieds dépassent du matelas. Que s’est-il passé ? Depuis tout ce temps.
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[ Lun 11 Nov 2024 - 21:11 ] je voudrais nous écrire un monde (Caïn & Abyss)
chambre de Caïn19 octobre
une planète
rien qu'à nous
Il y a un moment de flottement car aucun des deux n'a pour habitude de se dévoiler sous les larmes et les étreintes. Ni lui ni elle n'aime se dévoiler sous cet angle étrange que l'on appelle amour, où se confondent les émotions et la cacophonie du silence. Il n'y a rien à dire, mais tout à ressentir. Cela tombe bien puisque c'est eux, et que leur âme se parlent dans une langue que personne ne comprend ni ne nome, dont les mots se sont défilés et où il ne reste que les battements du cœur. Ils sont là, l'un contre l'autre, et c'est tout. C'est tout mais c'est beaucoup. Quand tout disparaît il ne reste plus que la vulnérabilité, et Caïn comme Abyss sont vulnérables au monde entier.
Il l'amène sur le lit avec une douceur qu'elle ne lui connaît pas, mais ce qui la frappe en premier c'est de ressentir avec discernement ce qui tisse l'âme de Caïn et qu'elle n'a jamais pu lire avant: ses sentiments. Elle y lit une grande tristesse aussi grande qu'un puit sans fond - la même que la sienne - et une confusion étrange qui ne lui ressemble pas. Elle imagine sans difficulté la raison de cette discorde, elle-même victime des murs blancs des cellules de l'infirmerie pendant bien trop de jours et de nuits.
"Je... je suis contente que tu sois là..." Murmure-t-elle, doucement. "Ton cœur est plus grand que ce que je pensais…"
Car elle peut le lire enfin. Elle ne dit rien de plus, sur la tristesse et la colère qu'elle ressent car elle ne veut pas le mettre mal à l'aise. Caïn est perdu, mais il est doux. Abyss ferme les yeux et hume son odeur avant de s'assoir sur le lit grinçant, le même que le sien depuis vingt jours.
"C'est… c'est compliqué… ha ha… ha..."
Abyss rit de nervosité. Comment expliquer à son meilleur ami qu'elle a perdu toutes ses étoiles parce qu'elle a tenté de se tuer dans le Labyrinthe ?
"Je... comment dire..." Elle inspire. Souffle. Se calme. Elle n'a pas le choix, il faut bien lui dire. "J'ai perdu mes étoiles le 27 septembre. Toutes mes étoiles." Les yeux de Abyss se voilent. "Parce que je suis allée dans le Labyrinthe de nuit." Un sourire mince apparaît sur son visage. "Je voulais partir d'ici, trouver le Paradis. Mais... Tu avais raison, tu sais... On ne peut rien y faire."
Elle fait référence à cette conversation, cette nuit d'été, où elle s'était confié à Caïn sur ses conclusions quant à l'Enclave. Elle baisse la tête. Elle a honte d'elle-même mais elle ne peut plus mourir alors il lui faut relever la tête pour vivre.
Abyss vient caler son visage contre l'épaule de Caïn.
"Tu aurais dû me dénoncer..."
Elle plaisante comme elle peut pour alléger la situation. Ce n'est pas drôle, bien sûr, mais ce n'est pas grave.