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Célébrez [le Père], car Il est bon, oui, Sa bonté dure éternellement !

À peine avais-tu reçu la nouvelle de la promotion de Phil, tu étais retournée dans ta chambre. Maintenant agenouillée, les mains jointes, tu Le célèbres, Le remercie. Tu Le remercie d’avoir guidé Phil, d’avoir vu ses efforts, de l’avoir récompensée. Tu Le remercie de l’avoir guidée jusqu’à toi, pour que tu la guides jusqu’à Lui, pour t’avoir donné la possibilité de prouver ta foi et de Le rendre fier de vous.

On toque à ta porte. Un instant ! tu termines ta prière et te relève. Tu passes rapidement devant ton miroir, passes une main sur tes plis de ta robe, recoiffe quelques mèches sauvages, avant de te tourner vers la porte. Entrez ! avec enthousiasme cette fois. Et c’est Phil qui apparaît, comme si tes prières l’avaient guidées jusqu’ici. Phil, quel plaisir de te voir ! tu l'accueilles avec un sourire, et tu allais lui proposer de s’asseoir car tu allais mettre de l’eau à chauffer, sortir quelques biscuits, partager un moment ensemble, mais la plus jeune s’impatiente et te coupe dans ton élan.

Et bien que le vent de cette nouvelle avait déjà atteint tes oreilles, ton sourire ne peut que s'agrandir, heureuse, fière de la plus jeune, Félicitation très chère ! tu la félicites en la prenant dans tes bras, tu serres un instant avant de rompre le contact, gardant seulement tes mains sur ses épaules. Je t’ai simplement encouragée, guidée vers la bonne voie, les efforts pour cette étoile viennent de toi, donc le mérite te revient entièrement ! Puis je suis sûre que c’est le Père qui te voit d’un bon œil aussi. tu lui fais signe de s’installer à la table, pendant que tu vas mettre l’eau à chauffer et sortir de quoi grignoter. Étant sur le chemin de la foi, Il doit te féliciter pour ta dévotion renouvelée et tes efforts, tu continues avant de relever le regard vers la plus jeune, n’oublie pas de Le remercier comme il se doit ce soir. les derniers mots teintés de fermeté, puis reprends avec douceur, un léger sourire aux lèvres, Quel thé te tenterait pour une petite célébration ?

L’affection doit t’être naturelle. Tu es une grande-sœur, tu es un modèle à suivre, tu es une figure d’autorité - moindre comparée aux parents, au Père -. Tu dois être sage, stricte, douce, patiente, tes bras ouverts aux pleurs et aux peurs, aux joies, à celleux qui cherchent quelque tendresse dans un monde où on en donne pas assez. Les étreintes doivent t’être naturelles pour donner à Phil, à d’autres, rien qu’une seconde de paix.

Tu ne peux que sourire à son humilité, tu ne peux que sourire à sa dévotion et en être fière, ce sont d’excellentes qualités à avoir. Le Père lae verra d’un bon œil, lae récompensera, tu en es sûre. Bien. toujours avec un sourire. Et ne t’en fais pas, pour toi j’ai tout ce qu’il faut. Tu sors alors une théière dans laquelle tu verses de l’eau chaude dans laquelle tu vas faire infuser des feuilles de verveine - tu ne vas pas lui offrir des simples sachets de thé pour une telle occasion tout de même ! -. Tu apportes la théière et deux tasses, puis va prendre une boîte avec des petits gâteaux et biscuits — tout le meilleur pour ta protégée.

Tu allais déjà lui proposer un biscuit, quand elle prend la parole, son inquiétude t’étonne légèrement, elle devait célébrer le présent et pourtant pensait déjà au futur, et pas sa future étoile mais son poste ! Quelle jeune travailleuse, tu ne pouvais qu’être fière et optimiste de sa future ascension ! Je ne vois pas pourquoi on te priverait de travailler à la ferme, le travail que tu y fais est important, remarquable et toujours soigné. tu avais décalée ta chaise pour être assise à côté d’elle au lieu d’être en face à face. Ainsi, tu prends ses mains dans les tiennes, la regardant droit dans les yeux. Mais, si jamais on essaye de te placer autre part, viens me voir. Tu serres légèrement ses mains dans tes tiennes. Je ferais tout mon possible pour défendre ton cas. car c’est ce que les grandes-sœurs font, car c’est ce qui est juste. En attendant, la verveine doit encore infuser un peu mais prends un biscuit en attendant. Tu te redresses et viens enfin ouvrir la boîte de bsicuits pour la tendre à Phil.

Tu ne peux que sourire aux mots de Phil, pour lae rassurer encore plus avant de rompre le contact physique. Et ça ne vaut pas juste pour ton poste, mais pour n’importe quoi, n’hésites pas. ma porte t'est toujours ouverte. Tu voulais être cette personne indiscutable vers qui on viendrait pour un problème, tu voulais être ce soutien inconditionnel pour tes adelphes et le fait qu’elle le confirme te rends fière. Tu voulais être la grande sœur parfaite pour les créa.

Tu lui sers alors une tasse de verveine, Ah mais ça sera avec plaisir, quand tu veux ! sincèrement contente pour elle. Même si tu n’étais pas contre d’aller dans des chambres plus simples pour rendre visite à d’autres personnes mais c’est sûr que quand il y avait un certain confort dans la chambre en question tu t’y sentais un peu plus accueillie. D’ailleurs, tu t’y trouves bien dans ta nouvelle chambre ? et tu te fais une note mentale de lui offrir quelque chose pour célébrer ce pas, pour décorer sa chambre.

Parce que tu aspires à ce que toutes les chambres deviennent comme la tienne, simples mais accueillantes, un petit havre de paix pour les autres, un endroit où il ne fallait pas être si tendu, où on pouvait boire une tasse de thé ensemble, rire librement et parler, discuter tranquillement. Alors voir Phil se détendre petit à petit te rend heureuse. Aujourd’hui encore, cet objectif semble s’accomplir. Oh ! Oui oui tout va bien, la journée se passe bien. avec un léger sourire, avant de se servir du thé aussi Il y a juste cette histoire entre Luke et Alfie qui m’inquiètes un peu, enfin surtout les mots d’Alfie et la réaction de Fox. tu soupires pour cacher ta colère avant qu’un sourire n’illumine à nouveau ton visage, Mais c’est ainsi, tu sais comment ils sont. tu bois une gorgée de thé pour ravaler ta colère, essayant d’oublier toute cette histoire l’espace de la visite de Phil, cet aspect de rôle tu t’en occuperas plus tard. Mais de ton côté, tout se passe bien avec notre adelphie ? Avec les autres aussi ? Pas de problèmes depuis la dernière fois ?

c’est une étape importante certes, mais tu ne pouvais pas lui en vouloir de la repousser. le nouveau, l’avancée vers les autres, les responsabilités grandissantes, tout ça pouvait en effet être anxiogène, alors si tu veux on pourra y aller ensemble quand on aura fini le thé ? en tant que grande-sœur tu te devais, s’il le fallait, d’accompagner tes adelphes lors d’une nouvelle étape. et tu te souviens de cette sorte d’anxiété que tu avais ressenti quand on t’avait donné une nouvelle chambre, cette peur d’y entrer parce qu’elle était si nouvelle, mais tu n’oublies pas non plus la fierté que tu avais ressenti quand tu y étais entré. cette fierté d’être une trois étoiles, d’être meilleure. ne t’en fais pas tu auras la même que la mienne un jour ! sonne très confiante parce que tu avais confiance et espoir que Phil sera une trois étoiles.

et le sourire se dissipe quand on parle des excuses publiques, peut-être, mais… tu voulais voir Alfie souffrir encore plus. Fox est créa, c’est ma responsabilité en tant que grande-sœur de veiller à ce qu’il reste sur le droit chemin… déjà qu’il est tombé si bas… le visage dans la paume, l’air sincèrement préoccupé. mais tu reprends de suite le sourire, parce que tout allait bien pour Phil mais aussi parce que tu ne voulais pas gâcher cette belle journée mais merci de demander, et je suis contente de savoir que tout va bien pour toi. tu bois une gorgée de thé avant de prendre un petit biscuit et de croquer dedans.

Ton petit havre de paix existera tant que tu es ici, peu importe ce qu’il se passe à l’Enclave. Il sera toujours un refuge pour Phil peu importe ce qu’elle fait. Et actuellement, il n’y a aucun mal à se perdre dans la douceur du moment, aucun mal à oublier un instant la réalité de l’Enclave parce que Phil le mérite. Iel mérite un moment de paix, une tasse de thé, quelques biscuits et quelques mots doux — Iel a fait le bonheur du Père après tout ! Donc tu lui souris parce qu’elle est apaisée, parce qu’elle accepte ta proposition. Tu as encore le temps oui. Rien ne presse. tu dis pour suspendre la réalité encore un instant, mais tu savais qu’il ne fallait pas non plus se reposer sous ses lauriers, que vous n’aviez au final pas tant de temps que ça pour rendre le Père fier - Phil avait 7 ans, c’est long et si court en même temps ! -, pour gagner ces étoiles, qu’à n’importe quel moment le bonheur du Père pouvait se transformer en colère, en déception. Alors qu’iel ne tarde pas trop.

Et le sourire ne s’estompe pas de tes lèvres. Tu hausses légèrement des épaules — c’est vrai que ce genre de choses n’était peut-être pas dans tes responsabilités de grande-sœur, c’est vrai que tu devrais peut-être faire comme Swann et laisser ceux qui ne font pas d’efforts rester sans étoiles, laisser baisser les bras, mais tu ne pouvais pas. Tu ne voulais pas. Tu voulais que ton adelphie soit parfaite et tu voulais être celle qui la rend parfaite. Et même si cela prendra les trois ans qu’il te reste, tu le feras bien, c’est certain.