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| Avatar : Majima Goro (Yakuza 0)
Âge : 25 ans
Poste : Agent d'entretien
Clubs : Musique/Boxe/Danse
Statut : -
Inventaire : -
Pronoms : -
Multicomptes : -
Pouvoir : Roi des fourmis
Avatar : Majima Goro (Yakuza 0) Âge : 25 ans Poste : Agent d'entretien Clubs : Musique/Boxe/Danse Statut : - Inventaire : - Pronoms : - Multicomptes : - Pouvoir : Roi des fourmis
| [ Sam 6 Juil 2024 - 16:46 ] resto basket, shopping racket // Pablo A peine fut-il rentré qu’il s’écrasa sur son lit, le corps lourd de fatigue. Simon resta planté là de longues minutes, à n’observer rien d’autre que le vide et le plafond blanc à la peinture qui, ici et là, commençait à s’écailler. Il ne releva la tête qu’une fois, durant ce qui lui sembla être des heures, pour poser l’œil sur sa guitare posée dans un coin. Inutile. La crevasse qui traversait la chair de son index droit le ramena bien vite à la réalité, la douleur se diffusant dans le reste de sa main dans des pulsations rythmées, comme un métronome moqueur et méprisant. Une méchante conséquence d’une manipulation de produits ménagers à longueur de journée, et d’une pratique trop intensive de l’instrument. Et l’absence totale de soins de ses mains.
Ah, il faudrait peut-être qu’il investisse dans une crème, ou quelque chose d’autre. Il pourrait sans doute trouver ça au Social Cl-
Oh. Merde.
Pablo.
Rapide coup d’œil à l’heure qu’il était – ouf – soulagement, il ne s’était écoulé qu’un quart d’heure depuis son retour du boulot. Il se redressa, embarqua sa veste, et, sans plus attendre, arpenta les longs couloirs lugubres (mais toujours moins que ceux du dessous) pour rejoindre le Social Club. Il avait croisé la gamine plus tôt, avant le travail, mais après le petit déjeuner. Il se rappelait vaguement de son arrivée, après la sélection. Ça l’avait marqué, parce que ce n’était pas tous les jours que l’on voyait des enfants aussi jeunes s’écraser au sol aussi violemment qu’Icare avant eux. Lui, il venait d’obtenir sa première étoile, quand c’était arrivé. Il l’avait vu dégringoler, encore, encore et encore, jusqu’à ce que ça touche le fond, et que ça continue de creuser. Pablo n’avait, pour l’heure, toujours pas réussi à remonter la pente.
Bref.
Toujours est-il que Pablo lui avait demandé de l’accompagner au Social Club. Il avait trouvé cela curieux, sans questionner davantage. Après tout, pourquoi pas – il n’avait jamais été contre une virée au Social Club, que ce soit juste pour traîner et marcher un peu, ou pour s’amuser davantage jusque plus tard dans la nuit. Aujourd’hui, il en était convaincu, serait plus tranquille. Il ferait son babysitting de grand ado, rentrerait chez lui le sentiment du travail bien accompli, les articulations toujours endolories par le geste répétitif du balai qui glisse contre le sol, mais pas rendues plus douloureuses par une soirée plus chaotique que nécessaire. Pas cette fois.
Il la vit à quelques pas, salua d’un geste de la main, simplement. Il avait toujours son « 4 » maquillé en « 5 ». Marrant.
- Hey. Ça va, t’as pas attendu trop longtemps ?
Il réajusta correctement sa veste sur ses épaules, et mis ses mains dans les poches.
- Bon, tu voudrais quoi au Social Club, alors ?
Peut-être qu’il aurait du poser cette question avant d’accepter. Bah, tant pis. | | | |
| Avatar : Kobeni Higashiyama (CSM) / avatars par Brienne et Ilan <3
Âge : 17 ans
Poste : Fouineuse
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Gif : Avatar : Kobeni Higashiyama (CSM) / avatars par Brienne et Ilan <3 Âge : 17 ans Poste : Fouineuse Clubs : Jeux de logique et sciences Statut : - Inventaire : - Pronoms : Elle/il/ça Multicomptes : Magda & Joji Pouvoir : Cupidon Gif :
| [ Ven 19 Juil 2024 - 19:22 ] resto basket, shopping racket // Pablo Pablo attend Simon dans le Social Club, où il fait toujours frais, et où il fait toujours jour. Là-bas, la lumière blanche et froide des néons vient d’un autre temps, est dessine les frontières d’un espace liminal où les minutes ne s’écoulent pas, et où les après-midi se ressemblent toutes. Elle frappe le lino du bout du pied et, dans le grand espace en cathédrale moderne, les petits coups secs résonnent cinq par cinq.
J’attends depuis cinq (5) minutes : si Simon arrive avant que la minute ne passe, je lui pardonnerai son retard, épongé par l’exactitude satisfaisante du débordement. Quand je n’ai plus de tickets, j’appelle Simon — c’est aussi simple que ça. Je ne comprends pas vraiment le sentimentalisme qui le pousse à me fréquenter : rien ne nous lie, si ce n’est la vie marginale que nous menons dans l’ombre, loin des étoiles. Je crois que Simon m’aime bien. Je ne sais pas pourquoi, mais je me fiche bien de le comprendre. Simon arrive à 15:06 : ça m’énerve, mais je ne dis rien. Non, non, ça va. Six minutes, ce n’est pas grand-chose — et demain, ou la semaine prochaine, nous recommencerons, et peut-être que cette fois-là, Simon ne se trompera pas. Si je suis assez gentille, il m’offrira ce que je veux.
Pablo lui offre un sourire qui se veut plus chaleureux que mutin, mais les coins de ses lèvres s’élèvent toujours à l’angle d’une malice encore enfantine qu’on lui reproche toujours. On va faire du shopping ? Je veux voir le vernis, ou le rouge à lèvres, enfin je sais pas encore, mais on a le temps, pas vrai ? Ils n'ont que ça, du temps. Pablo lui attrape le bras, et l’entraîne devant les vitrines où s’accumulent les bibelots sans valeur qui ne font envie qu’à ceux qui ne possèdent rien ; bijoux en toc ou babioles inutiles, qui jureraient horriblement avec sa chambre vide. | | |
resto basket, shopping racket // Pablo |
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