a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
après les sans étoiles mangent ceux qui sont à la cuisine. et, après le dernier repas, il reste encore le rangement, la gestion des déchets, la plonge, le nettoyage des sols et des tables ; je sais bien que c'est pas vraiment mon rôle mais voilà, on veut tous partir le plus vite possible, alors je donne un coup de main, ça mange pas de pain (mais nous si). et puis, comme ça, parfois je peux prendre un cookie en fin de service. ma chambre est froide et impersonnelle. il n'y a que les piles de classeurs qui apportent quelque chose par ici. parfois j'ai peur de rentrer et de ne pas les retrouver. je devrais les cacher, je le sais, mais où ? l'extérieur appartient à raï, et les bâtiments n'ont rien de plus sûr qu'ici. les caméras retraceraient tous mes mouvements. j'y réfléchis sous la douche mais rien ne me vient. c'est, je crois, un témoin de l'impossibilité de la tâche : tout ici ne m'appartient pas. ils ont mes idées dans leurs viseurs et il ne me reste que le faux calme que j'exhibe. la vérité, c'est qu'ils auraient pu prendre mes écrits depuis longtemps. s'ils ne l'ont pas fait, c'est probablement qu'ils ne me considèrent pas comme une menace. ce qui est à la fois une insulte et une aubaine. bref. ça sera pour un autre jour. les vêtements se glissent sur une peau encore humide, le pouce trouve sa place habituelle dans le trou de la manche, et les cheveux bouclent malgré la lourdeur de l'eau qui s'y trouve encore. j'en prends pas bien soin, je sais, mais c'est le cadet de mes soucis ; je m'en vais du rez-de-chaussée avec un sourire sur les lèvres. comme quoi c'est encore possible. je toque contre la porte par réflexe mais rentre sans plus tarder parce que tu sais que c'est moi et je sais que je peux venir. j'aime bien quand tu dis rentres ! quand même. ça me fait sentir accueilli. ces derniers temps tu ne le fais plus trop. à vrai dire, ces derniers temps, c'est toujours la même vision : le long corps plié sur la feuille de papier, les yeux fixes à en devenir fou, l'impression d'un piège qui attend chaque mot qui oserait sortir de cette pauvre feuille. je sais ! je comprends la page blanche ; parfois j'ai envie de brûler mes carnets mais je sais que leurs utilités nous dépassent, moi et mon ego. probablement penses-tu pareil. il faut te sortir par l'encre jusqu'au papier puisque c'est ainsi que tu sais parler. en y réfléchissant, nous disons les mêmes choses. nous ne parlons que de ce qui est étranger aux autres, mais dont nous avons la charge de connaître et donc de partager. une telle mission ne peut souffrir de retards -je sais ! je pose à côté du rectangle blanc un trésor entouré de serviettes volées. mes mains glissent contre tes clavicules jusqu'à se retrouver un peu à droite de ton cœur. salut. le son est étouffé par les cheveux qui entourent ma bouche, posée sur le haut de ton crâne. c'est un cookie. j'aurais pu le manger mais je préfère te le donner. oh et ! regarde ! j'ai fait ça au club aujourd'hui. j'accroche ton épaule d'une main quand l'autre fouille dans la poche de mon jogging décrépit. quand je le déplie, on voit un rond orange aux nuances légères et striées d'anneaux. la couleur a accroché quand je l'ai mise dans ma poche. les traits ne sont pas nets, pas précis, c'est un souvenir qu'il était difficile de ramener à la surface -c'est un brouillon, voilà tout. c'est TOI-2180-b. la seule planète de son système stellaire ! elle a la même taille que jupiter, c'est une gazeuse aussi, mais elle fait presque trois fois son poids, c'est incroyable. il y fait 75°C tout le temps, on aurait besoin de toi pour y mettre un seul pied. mais bon, comme elle est à 380 années-lumières, ça sera pas demain qu'on ira, hein. voilà. je l'ai trouvée belle. on dirait qu'il y a du sable mais c'est que du vent. je la laisse choir à côté de ta feuille vide. on dirait presque une insulte, une comparaison horrible d'esprits d'artistes qui n'a pas lieu d'être puisque nous ne jouons pas dans les mêmes catégories. je regrette de l'avoir laissé là. qu'importe. c'est trop tard. je laisse un baiser tout au-dessus de ta tête.
Clair
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[ Mar 22 Oct 2024 - 10:37 ] (tw relation abusive) clair et irfan ✦ you make me sad and second-guess myself
and his kiss the colour of a constellation falling into placeIl faudrait que pour toi, au nom de l'amour, je sois doué d'une forme d'indulgence tendre et compréhensive alors que chacune de tes joies a comme unique résultat de m'agacer. Il faudrait que je t'accueille avec un sourire qui ne vaut rien alors que je suis préoccupé par l'immensité de ce vide, cette absence d'inspiration - pire, un blocage me forçant à une vie insipide dont tu fais partie. Il faudrait que je me réjouisse alors que tu fais partie du problème car même tes planètes et tes songeries lointaines ne parviennent à me faire écrire quelque chose.
Je te laisse entrer. Je te laisse me cajoler. Je regarde le cookie sans te remercier : je n'aime pas tant le sucre que cela. Te sentir contre moi m'étouffe et tendresse quotidienne est une injure à mes inquiétudes existentielles. Je ne touche à rien : ni à tes offrandes, ni à toi. J'ai l'impression que si je me retourne vers toi je ne saurais rien faire d'autre que te violenter et que si j'entrouvre mes lèvres, mes mots seront insatisfaisants. Pour l'instant je me tais et reste immobile. Un instant et je me fais doudou entre tes bras, qu'on embrasse pour se rassurer.
J'allais reprendre la quête du vide, je veux dire, de le rompre, de le briser par les mots, mais tu mets sous mes yeux ton dessin que tu accompagnes d'explications. Je veux écraser ta main qui me tient. Je veux te faire taire, t'étouffer sous mes oreillers, te demander un instant - un instant de silence - cela me paraît évident ! Ne vois-tu pas à quel point je souffre ? À quel point cette situation singulière te dépasse et tu devrais te faire petit ? Que je ne peux plus t'aimer dans ces circonstances, te respecter encore moins ? Irfan. Je prononce ton prénom, assis, sans te regarder. Je t'interpelle alors qu'il me semble que bien que tu t'es tu, tu aurais pu parler encore longtemps ; As-tu l'impression que j'en ai quelque chose à foutre de ce que tu me racontes à propos de tes planètes, en ce moment ? Est-ce que ce n'est pas évident que j'aurais besoin que tu te taises un peu, si tu te décides à venir me voir ? Mes yeux plongés sur cette feuille blanche qui m'obsède.
je n'ai jamais eu honte d'être heureux. je crois que, parmi tout ce qu'on a essayé de m'obliger à comprendre, cette leçon-là n'est jamais passée. je crois, même, qu'elle résume en une pensée la révolte qui se trouve ici, tout au fond, là où peut-être tu t'approches d'un peu trop près -dans mon imaginaire seulement, dans mes fantaisies, dans mes envies d'avoir quelque chose de normal, quelque chose, ah ! d'heureux, finalement, d'amoureux, tragiquement, de belliqueux, véritablement. je crois que je ne sais plus vivre sans me battre ; les choses simples ne le sont que dans la réalité, et peut-être t'ai-je accepté dans ma vérité parce que je savais où tout cela allait bien nous mener. les vibrations des étoiles n'occupent plus le silence et encore je les regrette. je les déteste et j'aimerais qu'elles mettent sur mes épaules une couverture de galaxies et de trous noirs, qu'ils prennent ce qui dérange là, en cet instant, entre nous, pour que puisse encore plus les haïr -pas toi, pas tout de suite, sinon ça nous aidera peut-être à nous parler et ah, il faut, voilà, ajouter des explosifs sous nos dents avant de commencer à lancer nos couteaux-mots. j'haïs les étoiles comme on abhorre toutes les bonnes excuses qui nous ont failli une unique fois. dans le silence je m'accroche à ton corps, vidé de lettres et, je croyais, de voix. l'odeur te rend tangible à défaut de présent, les mèches me chatouillent comme si tu caressais ma joue. je sais, à l'instant où j'entends le point final après mon nom, qu'il est là pour devenir un pieu. au lieu de l'enfoncer dans mon cœur, tu le plantes dans le sol et y attache ces fils électrifiés qui font peur au bétail et aux gens stupides ; je suis presque vexé que je ne vaille pas la peine d'une tentative d'attentat, parce que je ne comprends pas les colères froides comme tu les as, et alors elles me paraissent fades, vides, comme tes pages, plutôt que fourmillantes de milles couleurs, comme mes dessins. t'es sérieux là ? je redresse mon cou, j'veux plus aucune de tes cajoleries inconscientes si c'est comme ça que tu décides de me parler. j'suis pas dans ta tête en fait, ouais c'est pas évident en fait. excuses moi de vouloir te changer les idées, lol ? tu veux que je vienne et que je dise rien ? qu'on se parle pas ? bah autant pas venir. c'est une sortie de secours transformée en entrée pour les flammes, pour le bâtiment qui brûle, c'est d'une facilité déconcertante, c'est tout fléché, c'est tout donné. aucun effort à faire ! il suffit de dire oui et ça y est, ça sera officiel -pas la rupture, évidemment pas, jamais elle, mais le combat, la bataille des idées et des reproches à faire, la guerre des responsabilités, le duel des gens qui pensent s'aimer ou quelque chose dans le genre. si tu vois pas la poésie là-dedans, vraiment, c'est peine perdue. qu'y a-t-il plus beau que l'univers que l'on ne voit pas ?
Clair
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[ Mer 23 Oct 2024 - 1:46 ] (tw relation abusive) clair et irfan ✦ you make me sad and second-guess myself
and his kiss the colour of a constellation falling into placeDes mots je n'en ai plus pour mes feuilles, plus pour mes paumes que je pourrais recouvrir comme une fulgurance, un éclair dans cette obscurité alors que je fais, je ne sais pas, la lessive. Des mots je n'en ai plus pour moi alors qu'il n'y a personne que je ne chérisse plus que celui que je deviens quand j'écris - et il faudrait que je te parle ? Il faudrait que je vous écoute tous tes mots et toi, ta joie niaise, tes certitudes - tout ce qui m'échappe en ce moment ? Je te considère avec un mépris agacé. Je ne te crois pas capable de me rattraper, c'est trop tard, là, je suis dans un désert dans lequel je m'enfonce.
Je finis par me relever et me tourner vers toi, la chaise entre nous. Je te considère et je n'ai pas tout-à-fait les sourcils froncés mais une tension sur mon visage. Je te toise et je te dis : Et pourquoi pas ? Pourquoi tu tiens tant qu'on se parle, dis-moi ? Tu n'envisages même pas au moins un peu le silence ? Je te dis que j'en ai rien à faire, aujourd'hui. Qu'est-ce qui ne peut pas attendre demain ? C'est pas comme si elles allaient disparaître, tes planètes. J'ai envie de te dire : soit tu te tais, soit tu dégages. Je ne pense pas que cela soit nécessaire de le faire, moi debout, toi aussi - je remarque que tu sors de la douche, tes cheveux sont encore mouillés et je ne les touche pas. Un pas et tu es tout de même loin de moi. Je vois rien - rien en ce moment alors tes planètes ? Tes dessins ? Mais pitié, épargne-moi en. Au moins quelques temps. J'ai le dédain des maudits meurtris, des âmes condamnées à l'errance qui s'agacent d'entendre tous les jours les mêmes voix, le même optimisme utopique alors que crois-moi - nous somme tous les deux perdus. Renfrogné, j'ai glissé mes mains dans les poches de mon pantalon.
il n'y a pas de désert où s'enfoncer sur TOI-2180-b et tu ferais bien d'y faire un tour ; de prendre une grande goulée d'atmosphère fraîche, de te remettre les idées en place au lieu de t'imaginer de prendre dans les mouvances qui vont vers le bas, jusqu'aux enfers -tout est rouge, là-bas, tu pourra même faire semblant d'y être quand même, et écrire alors sur combien la différence entre ta souffrance et la perdition est similaire à celle entre la gazeuse et le purgatoire. je ne te prends pas au sérieux parce que je ne comprends pas comment le flux de l'inventivité peut s'arrêter, je ne te prends pas au sérieux parce que je n'ai jamais vécu ce que tu as vécu et qu'alors est-ce que ça existe vraiment ? je sais -j'ai compris que tu es agacé nerveux dépassé, je commence à deviner que tu n'aimes pas ce garçon-là quand il arrive ! mon empathie s'arrête avant la compassion, et je me dis : pourquoi rester enfermé dans les mots ? pourquoi devenir leurs prisonniers ? pourquoi, alors même que tu les cherches, tu ne veux plus que je t'en donne ? ah, sont-ils si moches, si inutiles, si horribles ? penses-tu qu'ils te feront perdre la piste de ceux que tu invoques comme des nouveaux dieux ? alors ! prends mon dessin en offrande. les muses comprendront, elles. je te regarde droit dans les yeux et je ne faillis à aucun des brouillons qui sortent de ta bouche. ce n'est pas ton meilleur travail, c'est sûr. ce n'est pas assez intense ! et le silence, ce n'est pas pour l'amour comme je le voudrais -la passion ne manque d’aucune parole, car toutes sont dites trop fort et trop souvent, mais il n’a jamais trop été question de feu, j’imagine, entre nous ; tes mots sont trop pleins de glace, et je n’aime le froid que dans le vide de l’univers : c’est le seul silence que je sais aimer. je crois qu’en comparaison, les autres sont fades. tu me parais fade ! il suffit, vraiment, de te regarder pour le comprendre. peut-être, finalement, que les mots ne peuvent contenir l'univers, du moins pas tant qu'ils t'appartiennent. je dois vraiment t'expliquer pourquoi je te parle, clair ?? les mains montent, les paumes vers le ciel, un simulacre de prière qui pointe ta folie, tes défauts, et tout ce que je peux te reprocher. on ne sait pas ! on ne sait pas si les planètes seront là demain, je sais même pas si elles sont là maintenant, si je fais une encyclopédie ou une archive ; je sais pas ce que fait l'enclave, si ce n'est nous enfermer, ah ! peut-être que la galaxie est néant, et que je ne l'ai même pas pleurée, peut-être que depuis tout ce temps je dessine des natures mortes et qu'il est déjà trop tard -mais tu ne peux pas comprendre ! parce que tu ne veux pas savoir ! tu ne vois rien parce que tes yeux sont fermés ! la lumière est toujours allumée. tu ne comprends pas l'antithèse de ce que tu dis ; tu dissocies irfan et planètes mais tout ceci ne vient que de moi. on me l'a si souvent reproché que c'est impossible désormais, le refuser ce serait ne plus avoir d'identité, ce serait avoir l'arrachement que tu ressens maintenant, alors JAMAIS ! je ne t'épargnerais d'une magie sous prétexte que tu ne sais pas la voir. je me retourne et je marche les muscles tendus. je m’assoies sur le lit, entouré de silence, les jambes écartées et les bras en appui, avec cette moue-là qui te fait comprendre que c’est une provocation. c’est une obéissance indocile que je te montre, la même que j’utilise pour les Autres (ceux qui nous manipulent tous) de l’enclave. je n’ai pas oublié que tu en as fait partie, que tu sais leurs secrets et que tu ne me les as jamais dit. je t’accepte malgré tout parce que tu as entamé ta rédemption. à cet instant-là, je me dis : peut-être que si tu fais mieux, les étoiles te parleront enfin. peut-être que mes brouillons te feront quelque chose -il y a trop d’eux encore dans ta tête. le voilà, le silence, la si jolie chose que tu voulais, et je souris parce qu'il m'appartient à moi, parce que tu sera la victime de mon bruit si je le décide, parce que tes insultes résonnent encore dans ma tête, parce que parfois j'aime juste savoir que je suis en contrôle. viens me faire taire. les sourcils sont froncés. ce n'est pas un drapeau blanc.
Clair
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[ Jeu 24 Oct 2024 - 4:02 ] (tw relation abusive) clair et irfan ✦ you make me sad and second-guess myself
and his kiss the colour of a constellation falling into placetw violences verbale et physique + victimisation
J'ai besoin de comprendre le silence. Je le décortique minutieusement. Je trouve des grains de rien un peu partout, des pistes que je n'adresse pas encore tout-à-fait bien quant à l'exactitude de ma colère qui ne ressemble à rien - à rien justement, voilà le souci entre nous. Tu voudrais mettre un tas d'images de mots et de paroles mais ce que je recherche, pour l'instant, ne ressemble à rien - et je ne sais pas m'en détourner. Toi, tu bouillonnes d'idées comme un excès emmêlé qu'il me plaît habituellement de prendre le temps de défaire les nœuds pour en voir les couleurs individuellement.
Je te regarde et je sais que je n'assiste pas à une performance, je veux dire, tu es toujours comme cela ; et rien dans tes gestes, dans ta mouvance, mains vers le ciel, qui relève du théâtre sans en être car au-dessus de nous ni étoiles ni projecteurs - n'est faux. Je te sais sincère, mais je ne suis pas de ceux qui s'attendrissent de la véracité. Je la sais quasiment toujours systématique, surtout quand il est question de me contredire si frontalement.
Je ne réponds pas à ta question. Je te regarde t'agiter. J'ai un mépris facile et immobile qui, je le sais sans le nier, ne vaut pas plus que ta réaction sensée. Mais sensé, je ne le suis pas - et je suis en colère. Je te demande de te taire - et tu ne le fais pas. Voilà où nous en sommes alors que je constate tes mouvements et que moi, oui, je vois plus que les planètes en toi - et que jusque là cela me plaisait bien de comprendre l'emboîtement de tout mais aussi la séparation de chaque élément : ton sourire, tes mains sur moi, tes dessins mais la réalité de ces planètes que tu énonces - tout cela, je m'y intéresse différemment.
Ta provocation toutefois ne m'intéresse pas et ne fait que nourrir ma contrariété - aujourd'hui, voilà, tu le comprends sans l'accepter, mais je ne trouve pas d'intérêt dans ton attitude alors que mon visage se crispe plus encore. Je sens que je vais me déverser sur toi comme je me déverse sur les autres mais je me dis : tu l'as bien cherché. Mais Irfan - J'amène ma main à mon front, puis mes deux à mes cheveux et je regarde, comme éreinté, Qu'est-ce que tu comprends pas dans tu m'emmerdes ? Je ne rigole pas avec toi, j'ai pas la patience de jouer à tes jeux de merde - Je dépasse le seuil de la chaise pour me mettre face à toi, dans l'espace de tes jambes. C'est seulement pour te faire du mal. Je me penche pour saisir un de tes poignets et le tirer pour te déséquilibrer, t'agiter, te remuer, la main fermement serrée autour - Alors soit tu la fermes, soit tu dégages, compris ? J'ai de la fermeté dans mes mots. Je te regarde et je te déteste - j'ai l'impression que tu fais exprès !
dans le confort digne d'un empereur, je souris. il y a une satisfaction à te rendre fou qui ne devrait pas exister, je le sais bien ; je crois que l'aliénation a si souvent été mon poids que cela me fait plaisir de le voir ailleurs. j'ai l'impression de connaître déjà tout ce qui se passe derrière tes yeux, ah ! ça m'amuse de te voir exprimer l'impatience, la rage, l'exaspération, l'irritation, je me dis : enfin ! quelque chose est assez important pour que cela t'arrive ! je n'ai juste pas encore réalisé que cette chose, ce n'est pas moi. dans la grandeur ridicule de ceux qui pensent ne jamais pouvoir être plus blessé encore, je roule des yeux quand tu redis mon prénom, quand il te faut ce rappel comme si on ne savait pas qu'on parlait de moi. je suis un problème depuis si longtemps, crois-tu que je ne suis pas habitué à ce refrain ? ah, je le recherche parfois, même ; la fureur des autres a une forme de normalité qui me rappelle que la sanité se trouve loin d'eux. et, alors, je m'arrange du passé, te transforme en petit soldat que pourtant j'avais déjà accepté d'oublier ; tu es à eux, tu l'as toujours été. et comme un homme à la dérive, ivre de ses explications qui font peu de sens mais beaucoup de mal, je ris quand tu parles. je ris ! si fort ! plus fort que ta main autour de mon poignet ! la gorge déployée, la tête vers l'arrière, je ris ! c'est la béatitude de la réalisation, de la nouveauté de la situation, c'est l'enivrement du combat, la réalisation de la solitude, c'est l'abandonnement de soi, c'est mon poids au bout de ton bras qui pliera puisque c'est ainsi que fonctionne la GRAVITÉ, PARCE QUE C'EST QUAND TOUT LE MONDE ME DÉTESTE QUE REVIENNENT MES ALLIÉES c'est la Terre qui t'enlèvera de moi alors je me laisse pendre comme un cadavre, comme une chose déjà oubliée puisque c'est comme cela que je m'imagine pour toi. c'est comme ça que je me verrais si j'étais toi. tu demandes à la mauvaise personne d’obéir. c'est ce que tu es sensé aimer chez moi. je continue de te provoquer, puisque j'ai l'impression que c'est bien tout ce que je peux faire ; si je pars, il n'y aura que le silence et moi je le déteste. je le fais exprès. je ne peux pas m'endormir plus seul qu'hier. tu ne veux pas m’embrasser et cela me vexe. je pourrais me relever et te l'arracher, des lèvres ou des dents, je pourrais remplacer le bruit des mots par celui des gémissements mais cette option ne me plaît pas quand c'est moi qui doit l'enclencher. t’es comme tous les autres en fait, à ne pas savoir gérer l'intense immensité que je garde cachée, dis-le moi direct si tu me hais ! ça sera plus rapide ! je ne veux pas que tu m'exècres, je veux pas, je veux que tu m’embrasses tendrement et que personne ne gagne, on continuera la bataille plus tard je veux que tu continues ta colère et qu'elle te fasse casser ton stylo, qu'avec les tâches qui en tomberont tu dessines un poème je veux que tu deviennes quelqu'un d'autre encore et qu'à chaque nouveau jour il y ait de nouvelles étincelles mais ce n’est pas ce qui arrivera. j'en suis certain déjà, mais je ne peux pas te perdre -pas tant pour toi, la personne, mais pour moi. c'est cruel, il me semble. je ne sais plus trop. j'ai trop peu connu l'amour ces derniers temps pour réaliser avec une facilité déconcertante que cela n'en est pas. nos déserts sont différents mais nous sommes tous les deux assoiffés.
Clair
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[ Ven 25 Oct 2024 - 2:33 ] (tw relation abusive) clair et irfan ✦ you make me sad and second-guess myself
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Mes mots, ceux qui me restent, ceux que je t'adresse, tu les engloutis sous tes rires. La spécificité des rires est qu'on doit les réduire à un mot, on peut les décrire mais il est difficile de retranscrire exactement comment ils sonnent - il me semble que la langue manque de mots pour les rires, si bien que je me dois d'avorter ta représentation manuscrite pour aujourd'hui. Tu ne me sers pas, tu ne m'inspires rien car tu ris et je ne fais qu'être en colère de plus en plus contre toi. Tu me donnes envie d'être violent. Tu ne m'écoutes pas. Tu es beaucoup de choses mais rien qui ne me suffit pour sortir de ma léthargie.
Tes chairs sont molles et tu ris, tu m'accuses, tu me provoques et le pire, c'est que cela marche et que je m'imagine te défigurer car je me dis en l'instant qu'il n'y aura pas un jour où je t'aimerais à nouveau, où je trouverais de l'intérêt en toi - car ton rire me fait grincer des dents et que j'ai l'impression que jamais je ne pourrais me défaire - que c'est un enfer sans virgule sans arrêt sans respiration et sans point
MAIS TAIS-TOI - PUTAIN TAIS-TOI ! Je hurle plus fort que toi. Je te secoue comme pour te vider de tous tes rires et de toutes tes idées à la con. Oui là je te HAIS - tu sais quoi, là je te hais car tu te fous de ma gueule - est-ce que c'est moi qui suis comme les autres ou toi le putain de connard que personne peut supporter ? J'ai été gentil avec toi, Irfan, vraiment - plus qu'avec la majorité des gens - mais il y a pas un monde où tu comprends que je te demande juste de te taire ? Et je ne dis pas : je suis contrarié car j'ai senti mon monde s'échapper car ces mots-là, je ne les ai pas appris. Je relâche ton bras mais c'est pour te saisir le menton, d'une main, approchant mon visage du tien - Tu l'as dit toi-même : à quoi bon venir si c'est pour ne pas parler, alors je t'invite à déguerpir, t'auras qu'à parler aux murs si c'est juste ça dont t'as besoin. Moi, j'en ai rien à foutre. J'ai froncé mes sourcils.
pourquoi réduire les rires à un seul mot ? n'est-ce pas stupide, comme idée ? ça serait comme dire que les feux d'artifices ne sont que jolis -ah, je n'en sais rien, je n'en ai jamais vu des vrais, mais dans les films, d'avant, loin de nous, dans un autre monde presque, là-bas, dans ces parallèles où les enclaves n'existent pas et où il n'y a pas de faux ciels, on mettait la poudre et le feu pour faire vibrer plutôt que tuer et oh, clair, enfin ! c'est d'une tristesse que de ne pas parler du temps qui s'échappe en silence face aux couleurs, du sursaut à chaque détonation, puis l'oubli de celles-ci au fur et à mesure de la translation dans le monde des rêves ; il faut parler du retour à un état primal, naïf, bon, tout l'inverse de nous, il faut parler de l'imaginaire, il faut parler des émotions, il faut peindre des tableaux, il faut créer des musiques, il faut en faire de la poésie, il faut faire comprendre ! il faut raconter ! et toi, toi tu ne veux que tout faire rentrer dans des petites boîtes, toi tu définis ce qui est acceptable ou non, tu te poses trop de questions ! je crois que tu ne rêves pas assez. c'est ce qui te rend comme ça -violent envers moi ! c'est de la jalousie probablement, et pourtant je ne peux même pas dire que je ne la mérite pas, ah, je sais que je te pousse plus loin que je ne l'ai jamais fait, parce que jamais jusqu'ici tu ne m'avais pas laissé faire ; mon corps est mou mais jusqu'ici c'était ton esprit qui l'était. tu vois ? tout ce que je t'apporte malgré moi. tu me secoues dans tous les sens du terme mais mon corps est aussi fermé aux hommes que mon âme. j'ai eu de la chance, tu sais ? quelques mois de plus et je t'aurais laissé tout savoir. je t'entends mais ce n'est rien de plus terrible que ce qu'on m'a déjà dit. n'as-tu donc aucun autre mot plus pointu, mieux aiguisé, bien tranchant ? ah, j'imagine que tu n'as pas eu le temps de t'y préparer. fais ça mieux la prochaine fois. je ferme les yeux. ce n’est pas que je te fais confiance, c’est que de toutes manières je n’ai rien à perdre. personne ne pleurera mes blessures, pas raï, pas rex, pas moi. qu’elles existent ou non, cela est pareil. je le savais. il y a un sourire. il me tire un peu, il est triste sûrement, arrogant aussi. c’est ma victoire que de savoir que tu me hais. c’est ainsi lorsque l’on se retrouve face au monde entier : les certitudes devenues prophéties auto réalisatrices sont le graal de la non culpabilisation. ce n’est pas moi ! tu l’as dit après que je t’ai obligé à le faire ! c’est comme ça. une sorte de destin qui s’accomplira de toutes manières. c'est ce qu'il faut se dire pour ne pas être perdant, c'est ce qu'il faut croire pour se regarder dans la glace, c'est ce qu'il faut pour tout justifier. tu me détestes. parce que j’ai toutes les idées. je reste malgré tout. où pourrais-je aller ? la porte est si loin. il faudra que tu m'y traines. j’ai les yeux fermés et je me laisse tomber. tes griffes contre mon menton l'accrochent-elles assez ? peut-être que j’atterris sur ton lit, je ne sais plus, les bras écartés, le corps en croix. je te dis fais moi taire en un soupir, et ce n’est plus une provocation, c’est une supplication. plutôt le silence que de te laisser me voir plus que ça. plutôt t'implorer que de te montrer la vraie faille entre moi et la réalité.
Clair
Deux étoiles ★★
Avatar : woojin kwak (unlucky mansion) cr: sweety, me
Âge : vingt-neuf ans
Poste : buandier
Clubs : tennis, escrime & natation
Statut : ??? avec irfan (et d'autres, sûrement)
Inventaire : -
Pronoms : il
Multicomptes : robin, kiki & jozie
Pouvoir : contrôle de la météo
Avatar : woojin kwak (unlucky mansion) cr: sweety, me Âge : vingt-neuf ans Poste : buandier Clubs : tennis, escrime & natation Statut : ??? avec irfan (et d'autres, sûrement) Inventaire : - Pronoms : il Multicomptes : robin, kiki & jozie Pouvoir : contrôle de la météo
[ Sam 26 Oct 2024 - 0:43 ] (tw relation abusive) clair et irfan ✦ you make me sad and second-guess myself
and his kiss the colour of a constellation falling into placeVoilà, tu ne dis plus grand chose mais tu ne te tais pas tout-à-fait. Ta présence même, parle, pollue, même si tu n'ouvres pas les lèvres tu dis beaucoup. C'est ce qui m'a amené un jour à m'asseoir à tes côtés et me pencher sur tes destins. C'est ce qui m'a plu, c'est ce qui a dessiné mes efforts, la longue patience de te trouver, te disséquer, comprendre une à une tes couleurs, un à un tes désirs, un à un tes rêves.
Mais plus maintenant. Pas maintenant.
Tu te complais dans la réalité qui existe entre nous, tu te réjouis de ce que je n'avais prédit et de ce qui, en réalité, ne te concerne que par la procuration de l'exposition de ma colère. Mais fondamentalement tu n'as rien fait, et je ne t'ai rien dit - et soudainement je me questionne sur l'amitié entraperçue entre Rex et toi. Je me demande jusqu'où il est venu souiller mon intimité et s'il t'a glissé du venin et - non - je ne pense pas. Je ne t'imagine pas embrasser mon crâne, lever les mains si haut et rire autant - sans colère aucune - si jamais tu le savais. Je te lâche, je ne retiens pas ton menton, tes cheveux en auréole sombre autour de ta tête et ton sourire - toujours - à tes lèvres. Moi je n'y parviens pas. Je n'ai même pas de victoire amère de te voir ainsi.
Je me demande si tu voudrais que je t'embrasse et que j'étouffe avec l'affection et le désir les mots que tu ne veux pas taire et le silence que je demande. Cela constituerait un entre-deux temporaire mais convenant auquel je ne parviens pas. Mon visage se brusque dans son expression et se transforme en dégoût. Je recule d'un pas et je ne te vois plus. Je ne discerne qu'un bruit blanc et dérangeant qui me fait vriller, à cela je réponds ; Je m'en vais. Tu n'as qu'à rester ici si tu le souhaites tant. Je ne réponds pas à ta demande. Je fais une croix sur l'instant et je te tourne le dos, j'enfile mes chaussures sans en faire les lacets et j'attrape un pull qui traînait sur ma chaise. J'ouvre la porte et je la claque derrière moi. Tu rejoins le bourdonnement de pensées qui provoque ma colère - finalement.
je ne dis plus rien mais je devine que même cela ne te va pas non plus, au vu du manque de tendresse et de remerciements ; alors, voilà, je t'ai démasqué : depuis le début, tu ne voulais pas le silence, mais mon absence. tu ne voulais pas de moi et mon bonheur, je crois que tu le détestes surtout lui ; c'est bien étrange puisque ces temps-ci il s'accroche à ta présence. si nous voulons deux choses si opposées, comment faire, clair ? après ton départ, il n’y a pas plus de silence qu’avant. tout est pris par ce qui s’hurle dans ma tête et par les sanglots qui sortent entre mes dents mimant encore le bonheur. va-t'en ! pas besoin de l'annoncer. je sens ton départ jusqu'à mes os, nus et blancs, calmes comme en cosplay de la mort qui m'attend au tournant. je sais bien que je n’étais pas ici pour l’endroit mais il faudra s’en accommoder si c’est tout ce que tu m’autorises de toi. je n’ai pas la force de me relever. tu ne m’as ni embrassé ni étranglé et m’ignorer est évidemment pire. j’aurais dû crier mais j’ai tout épuisé avec les rires. comment ne pas rire ici ! tout est une blague ! rien n’est sérieux ! tu m’abandonnes dans ton antre, et dans ce geste, je m'oblige à voir de l’amour. je le vois parce que si je voulais je pourrais tout casser. il ne te resterait alors même plus de pages blanches. je pleure et après une éternité les bras écartés, je vais chercher ta physicalité sous la forme d’un coussin. j’y pleure comme j’aurais pu rire dans ton cou, ma face cachée à la lumière. la texture n'est pas la bonne, l'oreiller est trop mou, mais l’odeur et les souvenirs me suffisent pour cette nuit. en m’endormant, je ne demande rien à la lune.
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