enter the maze
a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
what should i do, father ?
alfie et luke sont de très très bon amis depuis l'enfance... pareil pour robin et magda les super amies!!!!
remy sans famille ... bah il a vraiment pas de famille ... #rip
le père suprême se serait infiltré dans l'enclave pour voler des chaussettes à jim!!!
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Amazed :: La Source :: Forêt luxuriante :: Cabane dans les bois Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(fb) the valley of the dolls, paris
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James
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[ Dim 8 Sep 2024 - 17:14 ] (fb) the valley of the dolls, paris
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the valley of the dolls
la forêt a, dans son intégrité, quelque chose de mystique, qui relève presque du fantastique. peut-être que ce sentiment de plénitude lorsque je foule ces terres exactes me vient des feuilles qui se balancent et se cognent les unes aux autres par plusieurs dizaines à la fois, ou bien est-ce le bruissement de l’herbe qui chatouille mes chaussures jusqu’aux chevilles ? cela pourrait également provenir de la terre qui se coince sous mes semelles, embarquant parfois avec elle, quelques petits cailloux aventuriers. quoi qu’il en soit, que l’on m’y autorise ou non, la forêt fait partie de mes endroits préférés de l’Enclave, car là, j’y trouve toute la sérénité que je ne décèle nulle part ailleurs entre ces murs qui m’étouffent presque. je m’y perds un peu, en ayant conscience de connaître le chemin, car il est finalement, toujours le même. mais si vivre, c’est errer dans ces mêmes endroits encore et encore, alors cette vie me convient. si je n'avais pas cet ennui constant qui me motive et me pousse à vouloir plus, je dirais même que je pourrai appliquer cette routine chaque jour à partir d'ici jusqu'à mes trente ans.
ici, on raconte même que parfois, le soir, lorsque les grillons cessent de chanter, des oiseaux nocturnes prennent place sur les branches des chênes et hululent à leur tour. cependant, je n’en ai jamais vu jusqu’ici, je crois l’être humain un peu menteur.

avançant dans les chemins boueux, là où les troncs me frayant le chemins sont recouverts de petits écosystèmes invisibles à l'œil nu et de champignons, je siffle une mélodie inexistante, sortant de ma propre imagination, comme par instinct de survie, sachant tout de même pertinemment que personne ne viendra me glisser de couteau sous la gorge, c’est un réflexe adopté à force de n’avoir rien d’autre à faire que de regarder les arbres recouvrir le ciel étoilé. en un autre sens, je préviens de ma venue à quiconque serait de passage en même temps que moi. qui sait, un jour peut-être, une ombre tapie dans les feuillages me sautera à la gorge. alors, ce jour là, je me saurais prêt à me défendre.

aujourd’hui, je me suis promis de faire plus vite que les autres soirs, une volonté simple et sans détour car je souhaite que ma journée de demain arrive plus rapidement. ainsi, en rejoignant ma chambre avant, je ne rejoindrai Morphée que plus tôt.
je me suis tracé le trajet à effectuer dans ma tête et j’en ai conclu que je ferais demi-tour lorsque j’atteindrai la cabane.

mais arrivé à destination, je crois reconnaître des pleurs se mélanger à la légère et discrète brise nocturne. je pose ma main sur le bois humide de la cabane, comme pour y écouter les battements de son cœur. finalement, je la laisse glisser en me faufilant à l’intérieur. l’atmosphère est paisible mais pourtant malheureuse et taciturne. le sol de la cabane grince sous le poids de mon corps porté par mes talons, ainsi, ma présence s’annonce sans que je n’ai à ouvrir la bouche. je l’entrouvre malgré tout, ma main n’a pas quitté le mur boisé et la lune passant par la maigre fenêtre dessine un chemin éclairé, pâle et bleuté entre sa provenance et le sol même, on peut voir la poussière voler à travers. il omet d’éclairer la chevelure blonde recroquevillée sous la fenêtre, et à la place, se reflète directement sur ma silhouette.
heureusement pour moi, je n’avais pas l’intention de masquer ma présence, autrement, ce plan aurait misérablement échoué. est-ce que ça va ? je ne sais pas trop comment m’annoncer, et, pour être franc, je n’ai même pas reconnu qui se cachait derrière ces genoux pliés et ces bras les encerclant. c’est pourquoi je ne sais pas sur quel ton prendre des nouvelles, ma voix est claire et portante malgré tout, elle recouvre le voile de la nuit et les bruits étouffés se cachant autour de nous.
je ne fais pas un pas de plus, je ne dis pas un mot de plus, il m’est simplement autorisé d’attendre et de rester droit, aux aguets, comme s’il m’avait été assigné de garder la porte.
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[ Dim 8 Sep 2024 - 23:33 ] (fb) the valley of the dolls, paris
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THE VALLEY OF THE DOLLS

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Le tumulte incessant de la cantine est un océan grondant, et il éveille en moi le début de lancinantes migraines. Il en est ainsi dans l’Enclave, car c’est un lieu vibrant de vies entremêlées, où les foules se pressent et s’agitent sans répit. Pourtant, au cœur de cet espace, à cette grande table où je partage le repas avec d’autres, je me sens terriblement seule. Mon esprit erre, absent, tandis que mon regard se noie dans le fond de ma soupe que je remue d’un geste languide et sans conviction. Une démangeaison diffuse parcourt ma nuque, ajoutant à mon malaise. Les bruits étouffés des mâchoires en mouvement, le grincement strident des couverts sur la porcelaine — tout me devient insupportable. Chaque froissement m’horripile, me donne l’envie irrépressible de me fondre dans la table, de disparaître, ne serait-ce qu’un instant, pour échapper à cette cacophonie qui assaille mes sens.

Dis Paris, tu pourrais m’aider avec-
La ferme.
Ma cuillère glisse de ma main et tombe lourdement dans la soupe, éclabousse la table de quelques gouttes amères. À côté de moi, l’imbécile ricane après un court silence, embarrassé par sa propre maladresse. Je sens autour de nous les regards curieux, des visages qui se tournent comme d’immenses loupes, braquées sur moi, me rapetissant sous l’éclat de leur œil unique. Sous ce poids, je me fais minuscule. Et ce cou, toujours, qui me gratte — un présage de tempête.
T’es pas d’humeur toi… Qu’est ce que t’as ? T’as tes règles ou qu-
La ferme j’ai dit ! Dans un élan soudain, ma main s’élève et le bol vole à travers l’espace, éclate en une cascade visqueuse sur la poitrine de mon voisin, le recouvre d’un mélange tiède qui coule lentement sur son visage ahuri. Le temps est suspendu, comme sur une scène de théâtre où tout s’arrête pour laisser place à la surprise. Autour de moi, des hoquets d’étonnement, des rires fusent, et bientôt des applaudissements s’élèvent, comme pour saluer le lever de rideaux. Sans un mot de plus, je me lève, quitte la scène sans un regard en arrière, je suis sans cesse l’actrice qui disparaît dans les coulisses après le dernier acte.

Gros con… je murmure entre mes dents, en quittant précipitamment le bâtiment. Mes mains enfouies dans les poches profondes, je prends de grandes enjambées, m'éloigne avec une urgence que je ne m'explique qu'à moitié. Je ne lève pas les yeux — refuse de croiser le regard de ces murs oppressants qui m'étouffent. Ma veste est fermée jusqu’au menton, ma capuche abaissée pour masquer mes cheveux. Je n’ai aucune envie qu’on m’interpelle ou qu’on devine la tourmente qui gronde en moi. Où vais-je ? Peu importe. Dans ces moments-là, je sais d’instinct où mes pas me portent, comme s’ils suivaient un sentier gravé.
La nuit a englouti le ciel, et sous mes bottes, les feuilles mortes craquent, brisent le silence avec une régularité effrayante. Mon souffle se fait plus rapide, plus lourd. Si les arbres avaient des oreilles, ils entendraient ma détresse. Mais je suis presque arrivée. Je ne peux pas flancher ici, en pleine nature, où tout pourrait arriver. La simple pensée qu’un Parent puisse me surprendre ainsi — dans cet état de faiblesse — me terrifie. Je ne veux pas qu’on découvre cette partie de moi, ce secret que je tente si désespérément de cacher.
Je ne devrais pas être ici, je le sais bien. Les promenades nocturnes sont déconseillées, mais ce soir, quelque chose de plus fort que la raison me pousse en avant. Un désordre intérieur, un appel profond que je n’arrive plus à ignorer. Ce pouvoir… il m’a trop longtemps hantée, et cela fait des jours que je m'efforce de le réprimer. J’ai pris la décision il y a deux semaines, mais le sevrage est une torture. La vérité, c’est que je n’y arrive pas. Ça me ronge, ça me dévore, comme si je portais une chemise de fer épineuse, trop serrée au col, dont chaque mouvement m’écorchait la peau. Mon corps tout entier crie son mal-être, un malaise si profond qu’il me donne envie de hurler à m’en décrocher la mâchoire.
Dans un ultime élan, mes mains quittent mes poches et se posent sur ma tête, comme si je pouvais empêcher ma propre explosion. Désespérée, je me mets à courir vers la cabane perdue au fond des bois, la porte en vue. Je me rue sur elle, la pousse d’un coup sec. Elle s’ouvre avec fracas, projette quelques outils sur le sol qui se mêlent au chaos intérieur qui m’assaille. Je m’effondre à genoux, les mains tombent mollement près des chaussures, le dos vouté, et la tête qui rebondit au sol tout légèrement une… deux.. trois fois.

Ça va mieux, certes, mais la vision de mon corps décapité me hante encore, une horreur persistante. Je suis comme ces gargouilles usées par le temps, perchées au sommet des vieilles cathédrales, figées dans une attente que les passants redoutent. On murmure qu’à la tombée de la nuit, elles prennent vie, cherchent désespérément à retrouver la part d’elles-mêmes qui leur a été arrachée. Moi, je ne suis jamais aussi longtemps séparée de ma tête. Je tends les mains, la récupère, la réajuste, comme on corrigerait la position d’une casquette mal enfilée. Mais dans des moments comme celui-ci, c’est le pouvoir qui me gouverne, bien plus que je ne le contrôle. Alors que je tente de remettre de l’ordre, voilà que ma vision s’effondre à nouveau — et pour moi, c’est comme une seconde mise à mort, une exécution de plus dans l’obscurité de la cabane.
Cela dure des heures interminables : ma tête tombe, roule, je la ramasse, la replace, et encore elle s’écroule. Un cycle absurde et sans fin. Je perds toute notion du temps qui passe, jusqu’à ce que je sente un mince filet de sang glisser lentement de mon cou. Parfois, le pouvoir semble ignorer la frontière entre réalité et illusion, et j’ai peur qu’un jour, cette scission ne me soit fatale. Mais pour l’heure, je persiste, dans un geste mécanique, ramasse mon visage encore et encore, et dans la nuit noire, il ne reste plus que le bruit sourd de ma tête qui chute, suivi du froissement de mes boucles qui balaient la poussière à chaque relève.
L’épuisement me gagne peu à peu. Puis, sans prévenir, le spectacle s’arrête. Je replace ma tête, et cette fois, elle reste en place. L’oppression se dissipe, mon corps accepte de nouveau ce qu’il rejetait sans cesse. Mes yeux retrouvent leur juste position, et enfin, je perçois le monde comme je le devrais. Mais le mal est fait : une migraine martèle mes tempes, mes cheveux sont emmêlés, des entailles marquent mon visage et mes mains sont couvertes de sang. Je les contemple, les tourne et retourne sous un regard désormais trouble. Je plie le pouce, l’index, le majeur, mais les deux derniers doigts de ma main gauche refusent de bouger. Ce sont les répercussions, les signes visibles d’un pouvoir qui ne sait plus où s’arrêter.
J’avale difficilement ma salive, le goût du sel monte dans ma gorge. Puis les larmes viennent, trop vite, comme si elles avaient appris de cette tête fugitive, à chuter sans prévenir. Un sentiment d’impuissance m’envahit, la conviction glaciale que jamais je ne maîtriserai cette capacité qui me dévore de l’intérieur, que je ne pourrai jamais m’en libérer. Alors je pleure, de gros sanglots qui secouent mes épaules et arrachent de mes lèvres des plaintes déchirantes. Dans l’obscurité, je suis seule avec cette douleur, et elle m’a l’air infinie.

Lorsque tu arrives, cela fait déjà de longues minutes que mes larmes ont creusé des sillons sur mes joues. Je me suis réfugiée dans un coin de la pièce, recroquevillée comme une ombre cherchant à disparaître. À l’instant où ta voix résonne, j’arrête de respirer, espère, dans un futile élan, que tu ne me verras pas, que tu tourneras les talons et repartiras d’où tu es venu. Mais tu poses une question, et le silence se brise. Je ne lève pas la tête, je reste là, cachée entre mes bras. Un pouce levé, maladroitement, comme une réponse muette. Puis un reniflement, signe d’une détresse mal dissimulée, et je lance sur un air faussement serein : super. C’est tout ce que je trouve à dire, priant intérieurement que ce soit assez pour te détourner, pour que tu ne cherches pas à comprendre davantage. Ta voix ne possède pas la gravité autoritaire d’un Parent, elle est plus douce, presque indécise face à mon désarroi. Tes pas résonnent dans la pièce, légers, hésitants, comme ceux d’un animal errant, incertain de sa place. T’es qui ? Finalement, je suis celle qui retient ta présence, mes bras toujours serrés autour de ma tête, mon visage dissimulé. Il y a toujours cette vilaine curiosité qui me ronge, ce défaut tenace qui m’a toujours poussée à vouloir savoir, même lorsque tout en moi voudrait fuir.
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[ Lun 9 Sep 2024 - 0:58 ] (fb) the valley of the dolls, paris
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d’un côté, pleurer isolé du reste du monde, ça ne fait aucun sens. c’est un acte misérable qui ne se produit que lorsque l'on est couvert de honte. je devine alors de la honte dans ces pleurs sourds ; de l’autre côté, les bruits du petit monde extérieur recouvrent les cris et les larmes salées, c’est pour cela que lorsque l’on pleure dans une foule bondée, personne n’y prête attention. les larmes dégringolent seules, sans que ni nous-même, ni personne d’autre, ne les retiennent. elles ont l’obligation fatale de mourir sans jamais avoir eu l’occasion de s’accrocher à quoi que ce soit, si ce n’est que l’arête du nez qu’elles longent alors que notre tête est en direction du sol. cependant, quitte à se montrer faible, je pense qu’il est plus correct de le faire sous les projecteurs d’autres présences, car l’un des deux scénarios opposés, ne comporte pas la honte, dans le pire des cas, qu’un maigre embarras que l’on ne calcule même pas lors de l’instant même.

je remarque la honte qu’elle porte un peu partout sur elle comme un vêtement ; sauf que ce vêtement est froissé et recouvert de tâche, il a perdu son blanc immaculé. il y a de la honte jusqu’au bout de ces doigts malheureux. de là où je me tiens, ils ont l’air, eux aussi, tristes, et petits. et de la honte un peu partout dans l’air, elle a dû en propager dans l’air tout autour d’elle lorsqu’elle est arrivée à destination. et moi cette honte, je l’ai suivie sans même m’en rendre compte.

je m’approche doucement, d’un pas et demi environ, comme on s’approche d’un oisillon tombé de son nid : on sait qu’il ne peut pas s’enfuir bien loin, mais par notre présence plus grande que sa famélique vie, on craint qu’il ne panique et ne se mette à tenter de hurler d’effroi.
je sais pourtant qu’elle ne crierait pas si soudainement, Paris, - que j’ai reconnu par le timbre de sa voix, - car je la sais élégante et détentrice de bonnes manières, mais je ne me tente pas à la brusquer, je ne l’ai jamais vu si fragile et je ne sais pas si elle est en capacité de supporter le poids de ma présence intrusive et soudaine.

après avoir franchi le pas de la porte, la brise cesse de siffler, je la referme derrière moi. James. je me présente comme si on se rencontrait pour la première fois. de mon côté, la voir sous ce mauvais jour, sous cette fenêtre noctiluque, c’est une vision inédite et j’en juge donc bon de considérer cela comme une nouvelle, première, rencontre. on a quelques clubs en commun. mais qu’importe, ajouter cette information ne sert, en réalité, à rien, si ce n’est que créer un potentiel malaise n’ayant pas lieu d’exister, car on ne répond rien de particulier à ces phrases de politesse toutes faites. pourquoi est-ce que tu pleures ? je pense ne pas m’avancer, en affirmant que personne ne l’a jamais vu dans cet état. sa peine se confond avec les murs miteux, cela ne ressemble pas à la Paris solaire et droite que tout le monde connaît. au sol, il y a même les vestiges d'une colère passée, il faut croire que tout le monde a ses petits secrets. je n’aurais jamais imaginé que ceux de Paris ressemblaient à des pleurs en trombe dans une vieille cabane forestière. et c’est un peu pour ça que je lui demande. j’ai la curiosité mal placée et l’envie non néfaste de comprendre si, derrière tout ce malheur, se cache une réalité inavouable, qu’il faudrait absolument masquer et rendre invisible et inexistante à la vue de tous.
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[ Mer 25 Sep 2024 - 12:58 ] (fb) the valley of the dolls, paris
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THE VALLEY OF THE DOLLS

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La solution à cette situation naît en moi avec la clarté d’une révélation. Je pourrais te mentir, prétendre que tout va bien, t'accabler de cris, d'injures, te chasser de cet endroit avant de retrouver la douceur tranquille de ma chambre. Demain, il me suffirait de t'éviter, d’effacer ce moment comme s’il n’avait jamais existé. Tout paraît si simple, si dénué de conséquences. Et si, par hasard, tu venais à en parler autour de toi, je te laisserais faire, te laisserais répandre la rumeur de mes larmes, sans jamais la nier, sans jamais me lever pour étouffer tes mots. Car ici, dans l’Enclave, ils sont peu à se soucier de la vérité.
Pourtant, malgré tout cela, je t’autorise à franchir la barrière de mon espace, celui que je m’étais réservé pour la nuit. Je garde le silence en ta présence, et quand tu apparais, les ténèbres autour de moi se dissipent. James. Ce nom, je le connais bien, et tu as raison, nous partageons des lieux communs. Je te revois sur le ring, frappant avec une intensité telle que l’on croirait ta vie en jeu. Dans ces moments, tu imposes le respect des anciens et sèmes la crainte chez les plus jeunes. Il y a en toi cette alliance fascinante entre détermination et nonchalance, et je dois admettre que cela me plaît. En relevant les yeux vers toi, je prends conscience que notre rencontre n’est peut-être pas aussi fortuite qu’elle en a l’air. Ta curiosité, en cet instant, m'arrache un sourire.

Pourquoi ça t’intéresse ? Et puis déjà, qu’est-ce que tu fais ici à une heure pareille ? Tu pourrais me renvoyer la même question, et c’est sans doute ce à quoi je m’attends, mais il me fallait être la première à la poser. Et puis, ta réponse m’intrigue vraiment. J’ai besoin de comprendre ce qui a amené ce hasard, ce coup du destin qui a brisé mon moment de solitude. Lentement, avec une maîtrise feinte, je prends appui sur mes mains pour me redresser. Je n’ai pas fière allure, décoiffée, les vêtements maculés de taches, mais à quoi bon tenter de dissimuler quoi que ce soit maintenant ? Toi, en revanche, tu sembles parfait dans cette scène. Tu n’es pas plus beau que d’ordinaire, ni particulièrement impressionnant, et tes yeux ne révèlent aucun mystère profond. Pourtant, il y a une harmonie étrange entre toi et cet instant, comme si le décor lui-même t’avait accueilli.
Je me surprends à penser que, si le Père avait dû façonner un enfant à son image, c’est toi qu’il aurait choisi en premier. Un sourire ironique traverse mon esprit alors que je m’approche de toi, tel un loup qui s'avance dans la pénombre, imitant ta démarche de quelques minutes plus tôt. Je me souviens de toi maintenant, tu es le gamin qui mord les autres. Curieuse et troublée, je me penche légèrement en avant, les mains posées sur mes cuisses, te scrute d’un regard qui cherche à percer les énigmes. Nous n’avions jamais eu l’occasion de discuter ainsi, et pourtant ces questions, elles m’ont toujours hanté. Dis-moi, comment ça fonctionne exactement ? ce venin qui t’anime, ce don qui sommeille en toi. Dis-moi comment tu le maitrises.

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Aujourd’hui était une belle journée, je venais de réaliser que cela ne signifiait pas grand chose, car si moi j’en avais passé une bonne, d’autres avaient pu la vivre bien différemment, à s’en arracher les cheveux, ou bien la tête. J’ai flâné comme à mon habitude et j’espère que ces journées, qui sont toutes les mêmes, ne me quitteront pas lorsque je serai un poil plus vieux. Cette soirée, je l’aimais tout autant, car j’en découvrais les secrets de la cabane boisée. Je ne savais pas qu’elle enfermait les plus prestigieux dans leur misère, ou disons plutôt qu’elle les recueillait dans leur chagrin afin que les larmes de ces malheureux puissent en faire pourrir les planches comme je les fais grincer. Je demandais juste comme ça, si tu ne veux rien me dire alors oublie, sinon parle maintenant. Aucune malice cachée sous le ton employé, je hausse les épaules et oublie immédiatement ma question, apparemment stupide et surtout, inutile, puisque je ne tirerai rien de Paris. Si je dois obtenir l’information par sa résignation, alors finalement, je n’en veux pas. Qu’est-ce que je pourrais bien en faire ? C’est pourquoi je lui laisse l’option de m’en faire part ou de se taire à jamais. J’aime bien traîner avant d’aller dormir, c’est tout. Je me résout à lui retourner la question, je sais bien ce qu’elle fait là, je l’ai vu faire, je même l’ai entendu geindre et renifler.

Je me penche pour l’observer de plus près, mais elle se relève, cela me fait remonter mon buste à son emplacement initial. Je l’imaginais plus grande, cette prestigieuse jeune fille qui est dans la bouche de toutes les autres et au creux des oreilles de tous ceux qui veulent l’entendre. Sur le sol glissant du gymnase, elle est bien plus élégante en tout cas. Ici, elle paraît hâve, mais surtout : malheureuse, cela m’est bien égal mais le contraste attise ma curiosité. Je n’aurais jamais cru la voir plus désordonnée et prosaïque que je ne le suis, pourtant dans ce morceau de lune, elle est plus terne que je ne l'ai jamais été, sa chevelure a cessé d’étinceler, ses boucles sont toutes emmêlées.

Dans l’Enclave, certains ne retiennent pas les noms, pourtant pas bien difficiles à mémoriser. Je retiens davantage les numéros de chacun que leur prénom, ils ont plus d’importance, et j’aurais soupçonné Paris d’en faire de même. Elle est de ceux qui trient le futile du reste et du style à ne garder que ce qui compte réellement, pourtant, à ses yeux, ce qui me différencie des autres, c’est la façon dont je plante mes crocs. Ah, ça t’intéresse vraiment ? Je me recule d’un pas premièrement désintéressé, me mettant sur mes gardes sans vraiment vouloir le faire. C’est un réflexe car je ne sais pas ce qu’elle veut de moi et je me retrouve un peu pris au piège au milieu de cette cabane sinistre. En réalité, je ne mords pas tant que ça. Je le fais si nécessaire, et je sais que je pourrais utiliser mes crocs là, maintenant, si l’envie s’éprenait de moi. Personne n’en saurait rien. Je sais que les autres me pensent violent, cependant, personne ne m’a jamais vu en action. Alors Paris pourrait simplement prétendre avoir été mordue par une couleuvre, comme je l’ai été il y a peu. C’est une option bien plus plausible que d’aller hurler sur tous les toits qu’après une crise de nerf, elle s’est enfermée dans les bois et qu’au même moment, je me suis rué sur sa carcasse fraîche pour en faire mon dessert.

J’ai une lueur invisible au fond des yeux, elle ne se voit pas car la nuit la masque dans son entièreté, mais cette lueur s’accompagne de mon sourire amusé qui, lui, est bien voyant. Mes crocs sortent du lot, ils sont plus longs, plus pointus, plus dangereux que les autres dents. Je n’avais pas conscience de leur force lorsque j’étais plus jeune, je ne comprenais pas pourquoi mes canines à moi étaient plus aiguisées que celles des autres, ni pourquoi, lorsque je me suis mordu un jour par mégarde, je me suis retrouvé à l'infirmerie. J’ai inquiété bien des mamans ce jour-là. Ce qui, à l'époque, fut la raison de ma douleur, j’en fais aujourd’hui mon arme redoutable. Quand bien même il faut se méfier, je ne suis pas des impulsifs. Il faudrait me tenter avant que je ne choisisse de planter mes dents dans la chaire. Et je me retrouve à cet instant exact, en compagnie bien curieuse des vices et tentatrice des petits accidents. Alors je me saisis du bras de Paris, comme pour l’empêcher de continuer sa ronde perpétuelle autour de moi, je n’aime pas me sentir comme une proie. Je le tourne précieusement, la paume vers les cieux, et la confronte du regard. J’adopte mon air enjoué, cet air équivoque qu’on ne saurait ni croire ni remettre en question. Madame préfèrerait-elle une démonstration ?
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