a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
(fb / enclave 005, infirmerie) le sang de mon prochain — Pierrot
2 participants
Joji
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[ Lun 19 Aoû 2024 - 14:57 ] (fb / enclave 005, infirmerie) le sang de mon prochain — Pierrot
Intérieur, nuit. Il fait tout noir mais Joji a les yeux grands ouverts : il regarde le plafond où s’alignent les néons éteints — le jour, il les regarde grésiller jusqu’à ce que s’impriment sur sa rétine les lignes blanches de la lumière, qui viennent barrer les visages de ceux qui le dérangent, ou fendre en deux le décor de l’infirmerie quand il relève la tête. Joji tire de cette fracture visuelle une satisfaction brutale. Quand vient le soir et que les lumières s’éteignent, Joji se raccroche aux rémanences de ces lignes horizontales, violentes comme des éclairs, qui brillent encore un peu dans le noir, avant de s’éteindre elles aussi. Joji maudit leur disparition et, les paupières ouvertes comme une fenêtre sur l'extérieur, il ne voit plus rien. Joji ne s’endort pas. Dans le silence de l’infirmerie, on entend le rythme irrégulier et goulu de sa respiration de grenouille, qui ressemble à des sanglots. La nuit appartient au désespoir tragique des amphibiens qui ne veulent pas pleurer le jour. Les larmes de Joji brillent à la lueur diffuse des machines qui gardent Pierrot en vie ; leur halo verdâtre fait luire comme des écailles ses joues lisses et humides, et lui donne l’air d’un animal. Dans ses expirations, il geint comme une bête blessée.
Joji se lève.
La lumière du couloir qui s’immisce par le dessous de la porte s’écrase contre les angles des meubles, et dessine faiblement, en blanc, les contours de la pièce. Joji s’avance — il suit l’écho lointain et étouffé d’une respiration étrangère. Les inspirations sont lentes, saccadées mais régulières : Pierrot dort. La hanche de Joji bute contre le cadre en métal du lit d’hôpital : il s’arrête. Debout au pied du lit, Joji ne sait pas quoi faire — Joji renifle. Joji aime Pierrot ! Joji l’aime ! Et pourtant — pourtant ! Joji déteste Pierrot, maintenant ! Joji la déteste ! Il y a un trou dans son ventre : c’est un vide créé par la tristesse. Joji renifle encore. Sa main droite s’agite ; Joji active les trois doigts qu’il lui reste, croit sentir ses phalanges perdues puis se surprend de leur absence (la douleur des plaies de ses doigts déchiquetés est endormie par la morphine, ou par les autres drogues qu’on lui a donné pour le rendre sage). Là, il pleure encore, inspire, s’étouffe de sanglots, puis enfin, enfin ! Il vomit les paroles qui retournaient son estomac : mes– mes– mes. Étoiles !
Joji comprend enfin : Joji n’aime plus Pierrot. Joji n’a jamais aimé Pierrot, car Joji n’aimait que lui ! I– Ilan ! Il l’attend au Paradis, au Paradis ! Ilan l’attend au Paradis, et Joji n’y a plus droit — que va penser Ilan ? Ilan va-t-il l'attendre ? Joji comprend alors que tout est de sa faute, et le vide de tristesse se remplit d'une colère glougloutante, prête à déborder. Joji ne sait que faire de toute cette colère. Dans le silence atroce de l'infirmerie, le bruit des draps que l'on froisse et défait semble cinglant : Joji fond sur le lit de Pierrot et tend sa main mutilée, contractée comme une serre, vers son cou nu.
Pierrot
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[ Jeu 22 Aoû 2024 - 22:17 ] (fb / enclave 005, infirmerie) le sang de mon prochain — Pierrot
LE SANG DE MON PROCHAIN
TW STRANGULATION
Joji est debout. Joji vacille. Joji est une lame enfoncée dans le ventre de la nuit. Joji est dans mes rêves. Il me parle. Je ne comprends pas ce qu'il me dit. J'ai peur de Joji.
— La chambre est imbibée à l'encre vitreuse de mes songes ; elle tournoie autour de ma couche ; c'est le centre du monde, l'origine du carrousel, et je suis confinée aux contours de cette silhouette surplombante dont je ne distingue plus l'expression. Je dors, mais je sais que c'est lui.
— ... Joji ? Quest-ce que tu...
Dans nos rêves la voix ne porte pas. Je ne sais pas si l'echo halluciné de ma visions t'atteindra vraiment. Ce Joji n'est peut-être qu'une apparition fragmentaire, arrachée au canevas incertain de nos souvenirs. La mémoire nous a contaminé. Le filigrane des réminiscences se superpose désormais à la toile du sommeil. Quelqu'un a crié, la même voix que toi ; mais je ne vois pas tes lèvres. Je n'ai pas compris ce que le double a dit. Il a appelé quelqu'un ; je ne me rappelle plus qui.
Joji — fais quelque chose ! Joji m'a saisi à la gorge et il serre. Joji a les mains pleines de poison et je vais finir par me dissoudre entre ses paumes. Je m'accroche à ses poignets, je griffe, je me débats — mais Joji est plus fort ! Joji se confond avec l'obscurité ! Il a hurlé et je n'ai même pas entendu ce qu'il hurlait. Joji, aide-moi, Joji va me tuer !
— Je sens tes mains trembler autour de mon cou. Je sens ma propre salive se mêler à la tienne. Ma salive me brûle. Carnaval.
... Ça te fait rire ? Tes cris m'échappent mais je t'entends rire. Ça te fait rire de me tuer ?
C'est moi qui te fait rire ?
Joji
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[ Sam 7 Sep 2024 - 16:50 ] (fb / enclave 005, infirmerie) le sang de mon prochain — Pierrot
(tw strangulation)
Ilan — Ilan ! Il, il, il —
Joji profère le nom comme une incantation : chaque appel est une prière. Joji prie en resserrant ses doigts autour du cou de Pierrot, dont il ne sent pas la chaleur. Joji doit tuer Pierrot.
Joji doit tuer Pierrot.
Joji n’ira pas au Paradis : Ilan l’y attendra, et Joji ne viendra pas. On laissera Joji là jusqu’à ce que vienne l’heure de le mettre en terre. On laissera son corps pourrir dans le sol jusqu’à ce qu’il n’en reste rien, et là-bas, dans les sous-bois, Joji sera plus loin d’Ilan qu’il ne l’a jamais été. La promesse de cette séparation compte comme une mort — Joji ne sera plus jamais vivant. La salive de Pierrot goutte sur ses mains : Joji ne la sent pas. Pierrot salive comme une humaine ; Joji, lui, bave comme un chien, et tout ça se mélange sur ses mains pour faire de petites mares froides et visqueuses dans les creux entre ses doigts. Ce qu’il reste de vivant en eux se déverse et se mêle dans l’espace infime entre les mains de Joji et le cou de Pierrot, et leurs individualités respectives finissent par disparaître, pour qu’il ne reste plus qu’une entité unique, monstrueuse, difforme. Joji, comme un serpent, commence à digérer sa proie — Pierrot est encore vivante.
Comme un râle, d’abord, qui couvre le son de leur lutte, Joji éclate de rire. C’est un très grand rire — triste comme l’hallali d’un animal qui meurt. Ses doigts se délient parce que ses mains, agitées des soubresauts de son éclat de rire, ne peuvent plus maintenir leur emprise.
Joji essaye d’ajuster sa prise ; ses bras, agités par le rire qui naît du creux de son ventre et court jusque dans ses épaules, sont trop faibles pour la maintenir. Joji se met à pleurer – de rire, de tristesse, de colère – et ses larmes viennent rejoindre sa salive. On dirait que son visage entier coule, comme si on en faisait fondre la cire. Joji lutte, pleure, agrippe Pierrot par ses vêtements et tombe à genoux ; il implore, puis éructe :
Je – AHAHAHAH – je. Vais-te-tuer, AHAHAH !
Pierrot
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[ Jeu 19 Sep 2024 - 13:41 ] (fb / enclave 005, infirmerie) le sang de mon prochain — Pierrot
LE SANG DE MON PROCHAIN
Je n’aime pas ton rire. Il me terrifie, il m’horripile — comme les berceuses, comme les sermons. Je ne l’aime pas. Rire de charogne, rire de plomb, rire de ceux qui ne rient pas, guttural, enrayé, un rire de carabine levée à bout portant, un rire d’homme enfin — qui ne sait pas qu’il rit. Tes larmes sont inappropriées. Elles me brûlent.
Je roule sur le côté, loin de tes mains. Je n’arriverai pas à me lever, à marcher, à m’enfuir. Je vais ramper hors du lit, tu vois ! Moi aussi je peux être humaine quand je veux. Trop tard ! Il m’agrippe ; alors j’oublie qu’autrefois j’ai été un corps rendu à la bienveillance du coton et des drapés. Je me débats ; j’y suis obligée ! Lui et moi nous nous en tenons à nos rôles respectifs. J’ai ta bave sur les mains. Ça brûle ! Il va me tuer et j’y crois. Cette nuit je meurs.
Je crois que j’ai atteint ses côtes en donnant des coups de pieds. Je ne suis pas sûre. La peau de son ventre est tendue comme celle d’une grenouille. Je crois que je l’ai griffé au visage mais je ne suis pas bien sûre qu’il ait un visage. Je crois que j’ai senti les soubresauts de sa langue et sa verve humide d’animal réduit au pourtour d’émail érigé de sa prison de dents. Je crois, je crois, dans le noir c’est très facile de croire. Je crois que j’ai envie de lui faire du mal aussi.
— IL EST PAS LÀ, ILAN !!! C’est ça, la blague. On est seul. IL EST PAS LÀ. IL VIENDRA PAS.
Je griffe au hasard. Je tire tes cheveux. On ressemble à des enfants. C’est la suite de la blague. Tu l’as ? — Laisse. Moi. TRANQUILLE !!! Ça ne te suffit pas, de rire ? Il faut aussi que tu pleures ?
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