a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's
Âge : 28 ans
Poste : grande sœur des crea
Clubs : musique, jeux de logique, natation
Statut : célibataire
Inventaire : -
Pronoms : elle
Multicomptes : -
Pouvoir : mémoire absolue
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's Âge : 28 ans Poste : grande sœur des crea Clubs : musique, jeux de logique, natation Statut : célibataire Inventaire : - Pronoms : elle Multicomptes : - Pouvoir : mémoire absolue
Et quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du [Père Suprême] en exprimant par Lui votre reconnaissance.
Il faisait encore chaud aujourd’hui - il y a pile un ans - et pourtant tu étais dehors, dans le jardin botanique, un grand chapeau sur la tête, une chemise claire dont les manches étaient retroussées au niveau des épaules et une jupe dans les tons marrons, foncée, qui t’arrivait au milieu des mollets. Tu n’avais rien à faire de particulier aujourd’hui à part la promesse de t’occuper du jardin, d’arroser les plantes, de vérifier que tout poussait comme il fallait. Tu le faisais avec diligence, sans te presser mais sans paresse non plus.
Tu y avais passé la matinée entière, avant de t’absenter pour un rapide déjeuner à la cantine avant de revenir ici, retrouvant ton arrosoir près du banc où tu l’avais laissé, pour t’y asseoir un instant profitant de la légère brise chaude — au nom du Père, tu te réveilles, tu vis, tu travailles, et tu es reconnaissante pour cela.
Tu rouvres les yeux, prête à te relever mais tu vois Paris qui arrivait vers toi, déjà assez proche pour t’entendre Bonjour Paris, comment vas-tu ? avec un sourire et une voix douce.
i can lift you higher i do it like Mary Magdalene i'm what you desire come just a little bit closer 'til we collide
Fleur précieuse en mon jardin secret, Près de mon coeur, toujours en effet, Je te garde, chérie, dans cet espace clos, Où je murmurerai à ton oreille, là-haut.
Jamais, ô douce, tu ne me fuiras, En moi, tu restes, et je te tiendrai si tu me crois. Tess, ô Tess, ne t’en vas pas, non, ne t’éloigne pas, Ne me laisse pas seule dans ce triste émoi.
Apprends-moi à vénérer avec ferveur, À m’incliner, gardant toujours ma splendeur. Comment, en dévotion, m’incliner sans fin, En conservant ta grâce, ton éclat divin.
Je sais qui tu es avant même que tu ne te dévoiles ; ainsi, les maladresses, les silences gênants, et les présentations superficielles se trouvent écartés. Me reconnais-tu en retour ? J’ai murmuré ton nom dans d’autres confessions, je t’ai cherchée parmi les pensées et les clématites égarées — ce bleu qui se reflète en toi comme une merveille, te sublime comme le ciel que tu révères sans cesse. Avant même de te rencontrer, je sais ce que tu chéris, et à qui tu déploies tes prières. Ce savoir ne provient pas d'une curiosité intrusive, seulement d'une prudence respectueuse ; car aujourd’hui marque le début de notre collaboration. C’est donc avec une politesse sincère que je me penche sur ton mystère.
Mon pas n’est jamais autre que ferme, résolu, et il l’est davantage à mesure que je m’approche de toi. Les effluves du jardin m’entourent, se pressent contre ma chemise ; sont-ce les fleurs qui cherchent à me repousser, à me détourner de toi ? J'ai lu quelque part que la nature pouvait aussi percevoir les sombres présages. Mais cela m’importe peu. J’aime les fleurs et leurs arômes enivrants — ce mélange délicat de douceur sucrée et de fraîcheur verdoyante. J’apprécie leurs couleurs chatoyantes, et même celles des plus insidieuses qui se dissimulent sous des artifices pour masquer leur poison.
Bonjour Tess, je vais bien merci. Tu as besoin d’aide avec ça ? Je désigne le jardin qui t’entoure comme une étreinte. Je souhaite te montrer que moi aussi, je peux insuffler la vie, contribuer à la fertilité de cette terre. Je ne suis pas ici pour les conversations de pure convenance, mais il semble que cela te tienne à cœur. C’est ce qu’on m’a dit de toi - que tu étais douce, gentille, que tu faisais attention à tous les autres. Ils m’ont tous poussée vers toi, m’ont donné l’envie de te voir en personne, alors me voilà. Enfin. Je me sens témoin d’un miracle. Dans la lumière de ce jardin, au coeur du tableau vibrant, tu as la figure des Mères douces et pleines de grâce. Toute proche de toi maintenant, je te toise depuis là-haut — c’est ainsi que j’aimerais toujours t’observer, prostrée à mes pieds. On m’a nommée grand soeur, comme toi Tess. Pourtant, je ne peux m’empêcher de me sentir à des lieues de ta splendeur. Je voulais t'annoncer la nouvelle de vive voix.
by delirium
Tess
Trois étoiles ★★★
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's
Âge : 28 ans
Poste : grande sœur des crea
Clubs : musique, jeux de logique, natation
Statut : célibataire
Inventaire : -
Pronoms : elle
Multicomptes : -
Pouvoir : mémoire absolue
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's Âge : 28 ans Poste : grande sœur des crea Clubs : musique, jeux de logique, natation Statut : célibataire Inventaire : - Pronoms : elle Multicomptes : - Pouvoir : mémoire absolue
Les fleurs t’ont aussi murmurés le nom de Paris, ses exploits, ses rires, ses méfaits. Tu l’as connu de loin depuis le siège des spectateurs lors de représentations théâtrales, depuis la foule de l’Enclave, depuis un rang sombre dans le cinéma du Social Club. Tu n’as dit son nom que quand les autres le mentionnait, que quand une nouvelle rumeur éclosait - mais lesquelles étaient vraies ? De Paris, tu sais peu en vérité et pourtant tu devras collaborer avec elle.
Dans ce jardin, qui semblait secret par votre présence unique, elle arrive porteuse de mystère. Tu sais qu’elle est plus jeune que toi, tu sais qu’elle est au centre de beaucoup de rumeurs, qu’elle a du caractère, qu’elle brille et qu’elle n’arrête pas, comme si elle voulait prendre toute la lumière - même celle du Père - et la faire sienne. Et maintenant que tu la vois de si près, après l’avoir vu jouer sur scène, après l’avoir vu de loin, elle te semble sorti des contes d’enfants. Elle a ce quelque chose des chevaliers galants mais distant à la fois. Et pourtant, le monde l’entoure. Oh non, il ne me reste pas grand chose à faire. Ta compagnie, simplement, m’aidera déjà beaucoup. le sourire toujours aux lèvres. Tu n’es pas sensible à ce genre de choses comme les autres filles, tu peux te débrouiller seule, le Père te donnant la force nécéssaire. J’ai entendue cette merveilleuse nouvelle, gloire au Père. d’abord, car c’est Lui qui sourit aux illuminés. Puis tu prends ses mains dans les tiennes, les serrant un peu, et félicitations à toi pour tes efforts. Je suis sûre que tu seras une grande sœur superbe. et si elle se sent à des lieues de ta splendeur c’est normal, parce qu’elle l’est. Certes elle est premium depuis un bon nombre d’années déjà et tu la jalousais fortement. Certes tu voulais son rang et tu voulais la dépasser, certes avec ce même rôle que toi maintenant, elle semblait meilleure. Mais là, tu as quelques années d’expériences en plus, une foi inébranlable, mais surtout, la possibilité d’être meilleure et la certitude de le devenir. Tu te relèves enfin pour être à sa hauteur - Le seul que tu acceptes de regarder d’en bas est le Père, et Paris n’est qu’une mortelle. Comment te sens-tu ? tu restes douce et aimable, le sourire illuminant ton visage, Pas trop stressée de ce nouveau rôle ? tu reprends ton arrosoir, rempli avant de partir à la cantine, et tu mets en marche vers les plantes que tu devais encore arroser.
i can lift you higher i do it like Mary Magdalene i'm what you desire come just a little bit closer 'til we collide
Il me semble, Tess, que tu crois que le Père, dans son infinie bonté, t’a offert toutes ses faveurs. Pour ma part, je doute qu’il ait été aussi généreux envers moi, aussi clément. Car au fond de mon être, je connais bien mes fautes, je sais que je suis une pécheresse en col d'ivoire. Ce rôle de grande sœur, il ne me l’a pas accordé, je l’ai subtilisé de ses propres mains ! Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas, toi qui es aveuglée par la dévotion, je comprends combien il est difficile de percevoir au-delà de ton sanctuaire. Voici que tu saisis mes serres. Un regard intrigué sur notre contact : je contemple une nature morte désordonnée. Tes mains frêles entourent les miennes, plus grandes, plus marquées, habillées de gemmes – cette vision me trouble, je ressens soudain le besoin de rétablir l’ordre des choses. Dans mon monde, c’est moi qui te tiens, moi qui te rassure, qui écoute chacune de tes prières. Et puis, tu prononces ce mot, efforts, qui résonne à mes oreilles comme le grincement de l’acier. Des efforts, je n’en ai fait aucun, mon sort n’est que le fruit de ma destinée, tracée dès mon entrée en ces lieux !
Merci, Tess. Malgré tout, un sourire amical se dessine sur mes lèvres, léger, presque imperceptible – mais mes yeux, eux, ne savent plus te quitter. Est-ce ainsi que tu attires les âmes dévouées à ta cause ? Dis-moi, Tess, comment rassembles-tu les plus fervents, comment les conduis-tu vers la lumière ? Je désire, moi aussi, savoir guider, poser mes mains sur les épaules des adelphes, et les orienter vers le chemin purifié. Je suis grande sœur comme toi, j’ai en plus la stature et la force des saints. À la fin du pèlerinage, je me présenterai, j’accueillerai mes sujets – mes bien-aimés ! mes adorateurs ! Non, je me sens apaisée, pas la moindre trace d’inquiétude. C’est ici que je devais être. Et c’est la vérité. J’ajoute ; C’est le Père qui m’a guidée. Je ne fais qu’embrasser ma destinée comme il l’aurait souhaité. N’est-ce pas ainsi que tu aimes que l’on te parle ? Je t’offre un sourire, celui-ci est semblable à celui du serpent lové sur sa branche, le regard voilé par des cils anthracites. Ce n’est pas le cœur qui dicte mes paroles, mais la conscience qui guide mes actions. Car seule la raison peut me conduire – le palpitant, trop capricieux, m’égarerait. Face à la beauté des idoles que tu incarnes, je sais que si je le laissais parler, je me perdrais. Ici, c’est une grâce que je m’octroie. Toi, tu étais angoissée ? Gloire au Père, gloire à lui et à tous ses enfants. Il a fait parfaits tous mes alliés.
by delirium
Tess
Trois étoiles ★★★
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's
Âge : 28 ans
Poste : grande sœur des crea
Clubs : musique, jeux de logique, natation
Statut : célibataire
Inventaire : -
Pronoms : elle
Multicomptes : -
Pouvoir : mémoire absolue
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's Âge : 28 ans Poste : grande sœur des crea Clubs : musique, jeux de logique, natation Statut : célibataire Inventaire : - Pronoms : elle Multicomptes : - Pouvoir : mémoire absolue
Peut-être qu’a elle, le Père a sourit dès le premier jour de son entrée. Peut-être qu’Il a vu en elle le talent, le talent naturel, dont elle est si fière aujourd’hui, dont elle se vante aujourd'hui. Mais toi, tu as dû faire cent fois plus qu’elle pour mériter Son regard, Sa bénédiction, Son pardon, et tu ne peux pas te vanter de la même gloire que Paris parce que tu n’es toujours pas Premium alors que l’horloge tourne et l’heure de ta salvation est proche.
Il y avait quelque chose dans son regard qui te plaisait. Quelque chose d’admiratif, de divin dans la manière dont elle te regardait, et bien que tu ne pouvais prétendre à la Lumière du Père, qu’on te regarde comme tel te faisait chaud au cœur, chaud aux joues. Tu te sentais sanctifier par ce regard, souhaitant secrètement que plus de gens te regardent ainsi. Mais le seul être digne d’être saint est le Père. Tant mieux. tu lui envie son calme, mais Tu as raison, tout ce qu’Il fait est juste. On ne peut qu’accepter les commandements du Père. alors il n’y a rien à envier, elle a fait comme tu avais fait — accepter sa mission divine. Tu lui souris en retour.
Tu continues ta marche jusqu’à un parterre de plantes aromatiques et t’y arrêtes. Tu prends quelques plis de ta jupe dans une main, les serrant contre toi afin qu’ils ne se prennent pas dans les plantes avant de commencer à les arroser. Tu arroses sans regarder Paris, comme embarrassée d’avoir que oui, Un peu. parce que tu n’étais pas parfaite à ton grand damne ! Quand le Père m’a nommé grande-sœur, ma mission a pris de l’ampleur, mes mots aussi, je devais faire doublement attention à mes faits et gestes pour Le représenter au mieux, pour aider, guider, mes adelphes au mieux. mais toi tu ne cherches pas d’adorateurs, tu cherches des fidèles au Père. Tu te tournes avec un léger sourire, désolée de lui faire voir cette faiblesse, Mais ça n’a pas duré longtemps, maintenant je suis totalement confiante dans mon rôle, apaisée même d’avoir ce rôle. d’être vue par le Père. Gloire à Lui.
i can lift you higher i do it like Mary Magdalene i'm what you desire come just a little bit closer 'til we collide
Je te contemple, et déjà je devine que cette figure immaculée, éclatante, n'est autre que ton armure. Je maudis ce Père qui t’a fait croire que, sans lui, tu n’étais rien. Cela ne sied guère à celui qui se proclame Suprême. Pourtant, je ne laisse rien transparaître, consciente du danger que recèle ce secret. Même si le monde venait à s’écrouler, je ne prendrais pas le risque de te murmurer cette vérité à l’oreille ; je te laisserais périr dans l’ignorance. Et si, par quelque sort, nos âmes errantes se croisaient à nouveau, je resterais scellée, car certaines choses ne peuvent être partagées. Oui, cela, je le sais pertinemment.
Dans les fleurs et les buissons, je te suis en silence. Mes pas sont mesurés, mes mains liées derrière le dos et j’ai la posture droite des soldats. Je t’offre la scène illuminée, t'abandonne le micro pour t'écouter avec une attention absolue. Pas un instant, je ne souhaite que tu te taises. Je comprends. Moi, j’ai toujours voulu de cette place. J’ai même longtemps pensé qu’elle me revenait. Un léger rire m’échappe en pensant à celle que j’étais, au regard lumineux qu’elle poserait sur moi aujourd’hui. J’éprouve la fierté indomptable de n’avoir jamais failli. Je crois que c’est aussi ce qui m’a aidé à ne pas l’appréhender. J’ai été arrogante, je le suis d’autant plus désormais ! Mais toi, tu as été sublimée par ta position. Alors je comprends l’émoi que cela ait pu te provoquer.
Je pose doucement ma main sur le manche de ton arrosoir, t’oblige ainsi à lever les yeux vers moi. Je tiens à ce moment, à ce que nos regards se rencontrent, à ce que nos souffles se mêlent. C’est essentiel. C’est ainsi que les âmes s’enlacent, que les cœurs s’apprivoisent ; c’est ainsi que je tisse mes liens. Penses-tu qu’une sœur puisse en guider une autre ? Il est impératif que tu comprennes combien j’ai besoin de toi, que tu en sois profondément convaincue. Il te faut aussi croire que tu es celle qui éclaire ma voie, car jamais je ne suivrai les pas souillés de celui qui a failli à son devoir, même si tu demeures aveugle à sa pitoyable déroute. Tess, entends-le, je ne nourris aucun mal à ton égard. Je chéris l'espoir que cette vérité grandisse en toi. Pourtant, au creux de ma poitrine gronde une colère sourde contre ce Père, celui qui te lie à ses chimères. Tu ignores encore que tes prières se perdent à un autel erroné.
by delirium
Tess
Trois étoiles ★★★
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's
Âge : 28 ans
Poste : grande sœur des crea
Clubs : musique, jeux de logique, natation
Statut : célibataire
Inventaire : -
Pronoms : elle
Multicomptes : -
Pouvoir : mémoire absolue
Avatar : Rudbeckia de Borgia (How to Win My Husband Over) ; avatar uso&agrum's Âge : 28 ans Poste : grande sœur des crea Clubs : musique, jeux de logique, natation Statut : célibataire Inventaire : - Pronoms : elle Multicomptes : - Pouvoir : mémoire absolue
[ Mar 1 Oct 2024 - 18:49 ] (fb) Flower garden — ft.Paris
Flower garden
Et même si Paris te révélait cette vérité sur toi - le fait que tu ne te sens qu’un vaisseau de la bonne parole du Père, servante et éxécutrice parfaite de sa volonté -, tu ne le croierais pas, verrais dans ces mots un test encore de ta foi et de ta servitude. Sans le Père, sans ses commandements, tu n’es rien. Même si demain tout le monde arrête de croire en Lui, tu resteras fidèle. Mais dans le monde qu’il a créé, cela est impossible, on ne peut que croire en Lui. Tu continues d’arroser les fleurs, attentive aux mots de Paris et tu ne t'étonnes pas de cette force de caractère, du fait qu’elle se croyait faite pour ce rôle, et le Père a vu que c’était juste et le lui a accordé. Alors, Je ne pense pas que c'était de l’arrogance, mais plutôt de la détermination. tu commentes avant d’avancer un peu plus loin dans le parterre de fleurs. Tant que tu ne laisses pas ce sentiment quel qu’il soit, t’aveugler, tout ira bien. l’excès n’apporte rien de bien, et tu vois bien qu’une fierté presque démesurée fait briller ses yeux.
La main sur le manche de l’arrosoir arrête donc ton mouvement et lève ton regard vers Paris, comme elle l’attendait. Son regard dans le tien, ses yeux bleus parfaits reflets des tiens et cette proximité soudaine - au point d’entendre son souffle -, portent quelque chose d’inconnu à ton égard. Ce n’est pas comme la proximité de certains parents qui rassurent, ou de certain.e.s adelphes qui cherchent le secours, c’est une proximité qui cherche à faire plus. Sa question cherche de l’assurance, du confort, mais tu sens aussi quelque chose caché plus profondément, comme si ce n’était pas la grande-sœur qui l’intéressait mais Tess. Oui, je pense. comme une mère peut en guider une, comme une aînée guide sa cadette, Tu voudrais que je te guides ? demandé comme un pourquoi ?, vu que Paris n’était ni émue, ni effrayée par ce poste — que pouvais-tu lui apporter quand elle avait déjà tout sauf de l’expérience ?