a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
Inventaire : pierres bleus et jaune ☼ sauge ☼ amulette en cordelette rouge
Pronoms : il/lui
Multicomptes : Eden ☼ Pollux
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Avatar : Yuji Itadori (jjk) ☼ Maxence Danet-Fauvel Âge : XXI Poste : agent d'entretien ☼ laveur de vitre Clubs : dessin ☼ peinture à l'huile Statut : amoureux amoureux amoureux Inventaire : pierres bleus et jaune ☼ sauge ☼ amulette en cordelette rouge Pronoms : il/lui Multicomptes : Eden ☼ Pollux Pouvoir : Ventouse Gif :
[ Sam 27 Juil 2024 - 16:17 ] dani ☼ un peu de teaze j'vois flou
Tchin tchin
Plus le temps passe et plus j'aiguise ma flemme
Le crépuscule a transformé les champs de blé en terres de sang. Les tiges y bruissent dans un murmure apeuré, couchées vers l’Est, au point de caresser les tournesols, ces voisins qui regardent leurs racines dans un silence obstinés. Faïr avance les bras levés pour profiter des dernières morsures du soleil sur sa peau grêlée de taches de rousseur. Involontairement, les soulèvements de sa cage thoracique ont commencé à suivre les respirations de la brise tiède, lui, ne craint pas la nuit tombante. C’est parce qu’il peut s’appuyer sur la rage, réduite à un souffle incendiaire, du brun devant lui. Il a trouvé dans la silhouette, cabossée et hirsute, la torche humaine qui manquait à son vagabondage de nus pieds.
Les petits cailloux continuent de se loger entre ses orteils et parfois un vers entier fait le pont au-dessus de sa cheville mais, désormais et avant, il s’en fout. Ses yeux restent amourachés à la nuque envahie de crins noir, parfois, il les cligne, pour que l’odeur de la pierre humide et poreuse des sous-sols se grave sur celles du compost et de l’humus.
Un bras retombe, un bruit aqueux, et colle à ses lèvres la gourde, un litre isolé par l’aluminium, le logo de Wicked est recouvert par des autocollants multicolores. L’hyrdomel, merci merci merci les ouvrières, brûle son palais, sa langue, même ses dents, mais il doit se retenir de cracher, continuer à marcher en laissant le tord-boyaux supprimer ses sens, sa conscience. Une toux fiévreuse l’oblige à porter un poing à son cœur, la mort ne lui fait pas peur, et il revisse le capuchon en s’ébrouant.
« Eh !… Toi. » Le foyer des grandes colères, sa lanterne et son phare, ce soir, pardon il a encore oublié le prénom, c’est que rien n’arrive à s’accrocher dans sa mémoire, encore moins rendu spongieuse par l’alcool. « t’en prends plus ?…on s’arrête, personne va capter là. Hein. » ils marcheront plus tard, quand la noirceur ne distinguera plus leur silhouette sous ou au-dessus des blés murs. Il n’ose pas plonger dans le foin Faïr, pas sans son autorisation, il a besoin de sa chaleur tiède pour apprécier l’ivresse. « …’t’ais déjà demandé pourquoi t'as un nombril ? ça sert à rien genre... » Avec un index, Faïr effleure son nombril nu, inspecte la forme bosselée et la petite croix étrange au centre.
Avatar : kaneoya sachiko (oc) Âge : 20 ans Poste : buandier et fou du campus Clubs : musique, théâtre Statut : célibâtard Inventaire : - Pronoms : il/lui Multicomptes : - Pouvoir : porte-bonheur
[ Lun 5 Aoû 2024 - 13:48 ] dani ☼ un peu de teaze j'vois flou
un peu de teaze j'vois flou
il fait bon ce soir. le ciel est encore clair, le soleil projette sa mue écarlate sur l'horizon. une odeur d'orage traîne dans l'air. il fait chaud alors j'ai suivi l'exemple j'ai retiré mon t-shirt moi aussi. je me laisse tomber sur le sol sec, assoiffé par la fièvre estivale. comme moi. ouais, là c'est bien. si, si, passe steuplait. un geste vague vers la gourde, vers faïr dont moi j'oublierais jamais le nom. mais ça ne fait rien : je suis heureux. la boisson me brûle la langue les papilles et la gorge en passant peut-être même l'estomac mais pour l'instant je ne sens rien. dans ces moments-là j'ai l'impression que peut-être tout ça rime à quelque chose. j'avoue... j'y avais pas pensé. t'as pas tort. qu'est-ce que ça fout là... déjà mon attention s'égare mon regard se porte autrepart là où le blé recouvre tout.
hé, mec. je pointe l'étendue du doigt. cap ou pas cap ? on fait la course jusque... jusque là-bas, le chemin. derrière, de l'autre côté. et je ris. alors voila que je m'élance bouteille à la main et que je piétine là où j'ai pas le droit d'aller et que les pousses victimes de mon vandalisme ploient et rompent, qu'au contact de ma peau nue le blé griffe et mord pour se venger. ça ne fait rien au contraire je me réjouis de la douleur et des égratignures je me réjouis d'être capable de les sentir. je m'arrête quand mes chaussures retrouvent la terre battue d'un sentier. ma gorge me brûle mais cette fois ce n'est pas la boisson. je me plie en deux les mains sur les genoux et même à bout de souffle je ris, je ris, j'étouffe presque. je pose une main moite sur l’épaule de faïr et je lui souris.
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[ Ven 9 Aoû 2024 - 16:46 ] dani ☼ un peu de teaze j'vois flou
Tchin tchin
Plus le temps passe et plus j'aiguise ma flemme
Sa silhouette flotte dans le parfum de l’ozone, par moment, il n’y a plus que le l’or rouge et l’obscurité pour se disputer les contours de son torse. En vacillant dans la frontière de son ombre, Faïr apprend de nouvelles danses. Il aime que ça tangue, que son âme menace de sortir de la vasque de sa chair comme le sirop brûlant de la flasque, pour éclabousser les lèvres du brun et la joie intrépide sur ses sourcils. Les rires sont des esclaffements de pitre que le vent dévore et le tressaillement des blés peureux s’y engouffre. Plus il boit, plus il a la sensation de se confondre dans les couleurs et odeurs. Même les grumeaux des nuages noirs se tissent dans le surpiqué de la chair nue.
« Tu penses à quoi maintenant ? » il croasse guilleret, le cul dans les tiges écrasées. Son crâne le lance d’une manière agréable, en fixant l’index épais et écorché du complice, heureux. Il doit bien dire oui même s’il a l’impression que son estomac n’y survivra pas, hurlant sur ses deux quilles maladroitement raidies. « Tu triches ! Ah l’batârd. »
Faïr se rue dans son sillage, ce corps, frêle et maladroit, ressemble aux moulins et s’équilibre à renforts de poussées dans les reins et dans les cuisses. Son regard reste amarré dans les épaules de l’autre, il y trouve la force de poursuivre malgré le blé qui meurtri mieux que le papier à lettre et les refus de sa carrure chétive. Sur son futal, les pollens s’accrochent, et une créature bourdonnante rase son oreille, lui arrache un glapissement de chiot. Les rires du brun prolongent la course, on dirait le bruit des sabots au galop, l’orage là-haut est jaloux.
Sur les genoux, les galets du chemin ont déchiré le tissu de basse qualité, il ventile tout l’air possible. La gorge déployée, ses yeux s’entrouvrent pour ne rien rater du spectacle des éclats tambourinant qui se secoue la silhouette pliée. Il aimerait exister dans ce rire désinhibé et défiant. « J’vais claquer… J’suis en sucre, j’te jure,… j’suis en train fondre… J’te lègue ce que j’ai, hein, genre, … partage avec Kiki… steup. » Ces inspirations sont des trous d’air et les pies hissés sur les épouvantails se moquent, c’est évident. Sa peau elle est marbré de soleil et dégouline comme s’il avait plongé entier dans le ruisseau, ça lui chatouille les oreilles et ça perles sous son nez. Il tend les doigts vers la bouteille, incapable de déterminer s’il désire le contact du verre froid ou le seul remède à la douleur qu’il connaisse.
« ...Cap… T’as vu… ça mérite un bisou… sur le front… » il tapote, moqueur sa peau rougie et moite, tire la langue avec une audace rieuse. « Cap ou pas cap… » c’est son tour, c’est sûr, et il scrute l’horizon dans une quête désespérée d’inspiration avant de se tourner vers les cieux qui sont toujours de bons conseils pour lui « …de faire pleuvoir. » et il souffle fort, s’étouffe presque à cause des gloussements qui s’y mêlent, dépose sa tête dans la terre, sans gêne pour l’argile qui colore sa joue et se tasse dans ses crins rosâtres.