a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
kafka et rex ont pu bond ensemble sur les larves... #chelou un peu non ???? petite pensée à leurs love interests
alb a demandé à sortir avec coco alors qu'il sortait déjà avec jozie ??? mystère à suivre ah et niveau trouple ça y va.... love, dani et nine sont ensemble!!!
[ Sam 15 Juin 2024 - 13:46 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
Living in her uptown world, I bet she's never had a backstreet guy ft. kafka - étude, club de théâtre - juin
A bientôt Chris ! J’adore comment tu prononces les o. Lola deviendra quelqu’un. Oui. Avec plaisir pour passer demain t’aider au rangement des stocks. Un ticket ? oui… oui, j’imagine que j’ai ça sur moi. Pas la peine de me rembourser. On est copains Gus, hein. On se voit au match samedi. Hein. ((s’il vous plait))
Boum. Boum. Boum. Les basses injectées dans son crâne par un casque usé, il a même fallu appliquer du vernis sur les petits pets, pulsent la démarche altière d’Eden, une lumière artificielle sur son front luisant, pour anéantir le fourmillement de leur voix. Là où elle se rend, les pavés sont troqués pour les planches, les avortons échangent leur visage alors que les souffleuses se balancent maladroitement derrière les rideaux moirés et que la chaleur des projecteurs menacent de faire fondre leur masque de cire.
Eden ne s’intéresse jamais aux pièces, toujours à la révérence.
Ce n’est pas pour le public ce soir, les battants de la porte grincent à lui hérisser la chair, encore moins pour saturer l’air grimé de répliques solitaires ((à quoi bon)).
L’aspirant, peau couleur calcaire, l’attend peut-être déjà. La blonde n’a-t-elle pas fait exprès d’arriver en retard : adopter des foulées plus courtes, se perde brièvement dans la contemplation d’une promotion pour le club d’athle, mordre le bout du cuir blanc des gants qui invisibilisent son angoisse.
Ses baskets, encore du vernis, chuintent sur le sol, comme pour prévenir, et racontent le slalom étudié entre les sièges pour s’assurer qu’ils sont seuls.
Je ne t’ai pas fait attendre ? Il fait tiède ce soir. Tu veux quand même que je te maquille pour voir ? Sa voix claire, si on tend l’oreille on peut discerner le grésillement de l’usure, parce qu’elle sait pour acquis qu’il est là. La sensation insidieuse de passer de zéro à un regard a produit sur son cœur un battement rageur.
Eden pose ses deux mains sur le rebord de la scène pour s’y hisser en entière, ses genoux frottés par les échardes, et tâtonne, uniquement éclairée par les lumières vertes des sorties de secours, vers l’interrupteur des projecteurs.
@nébuleuse
Kafka
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Âge : 20 ans
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[ Mar 18 Juin 2024 - 2:31 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
— All the shrewd wannabes are doing it - I can be reborn as someone meaningful
Il attend ; mais ce n'est pas grave. Il est venu un peu trop tôt, exprès — il voulait avoir le temps de se complaire dans le secret de ses espoirs contrariés. Prendre le temps de se résigner au fait qu'elle ne viendrait pas. se repaître de la honte. Ce serait terrible, si elle venait pour de vrai.
___
il n'a pas encore osé la dessiner. il craint qu'Eden ne transcende le papier, à la manière des figures. Le bruit aigu des semelles en caoutchoucs le fait frissonner. Elle l'émerveille. Les filles l'émerveillent. Il voudrait qu'elle prenne encore plus de place. Il se dit qu'elle pourrait irradier encore plus. encore plus. c'est sans doute de sa faute à lui, si l'on survit à cet éclat. tout est toujours de sa faute. le rayonnement d'eden est de sa faute, les cadavres de mouches oubliés sur les rebords des fenêtres sont de sa faute et les cris d'horreur du plastique, c'est de sa faute aussi.
— ... ...
n-n-on... (je n'ai pas attendu, ça va. et puis, ça me plaît d'attendre l'arrivée impossible d'une héroïne).
o-oui... (c'est vrai, il ne fait pas très chaud.)
... oh...
il rougit. imaginer les doigts d'Eden sur son visage, leur allant détendu comme des racines — ça le terrorise ! pour une raison qu'il ignore, cette fois-ci — il a peur de sa voracité.
qu'elle le touche ! avec ses mains à elle ! ses mains pleines d'étoiles ! il se cache derrière ses propres paumes. il ne veut pas l'exposer à sa mue d'amarante.
dans le fond, il aimerait bien qu'elle le maquille. c'est sûr...
elle est bien, sur scène. elle a l'aisance récalcitrante des acteurs encore curieux de leur environnement. il attend qu'elle lui dise : viens ! il n'oserait pas se saisir par lui-même de l'autorisation des projecteurs.
— t-tu... devrais... pas... perdre... ton... temps... avec... ... moi
peu importe ce que tu fais ; ou ce que tu ne fais pas surtout, ce que tu ne fais pas. tu sais — je suis un grand fan !
[ Ven 21 Juin 2024 - 21:47 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
Living in her uptown world, I bet she's never had a backstreet guy ft. kafka - étude, club de théâtre - juin
C’est bien. Ce manège qu’ils viennent de se fabriquer, ensemble, et le non, puis le oui, le mouvement de balançoire rond de l’échange. C’est bien. La voix de Kafka, effritée sous la langue, ressemble aux nuées d’insectes nocturnes, sans l’assourdissant des ruches, agitée par la dernière ampoule brûlante. Il est plaisant de s’imaginer qu’elle incarne cette torche incompressible, un corps outil, au travers des iris tremblants de Kafka – qui l’émeuvent de la mauvaise manière.
C’est bien. Eden enfonce l’interrupteur, bouton pressoir blanc, les yeux plissés pour ne pas souffrir la violence de l’éclairage et les cerceaux de lumières qui vont redessiner les rôles. Elle n’est pas alertée par les doigts appliqués en éventail sur la peau translucide et étirée près des os.
La blocarde pense, avec beaucoup de suffisance, qu’il a beaucoup de chance qu’elle veuille jouer à la poupée avec lui. Il serait charmant : la courbe des cils retracées, la verve réinventée, le battement des cœurs recalibrées ; à son image. Eden voudrait toucher ce corps d’argile, avec les doigts et toute la paume, pour en faire cette création policée qui rejoindra le Paradis et y fera vivre une partie de son âme.
Pardon … ?
C’est dans ses cervicales, raides et brûlantes, que s’accrochent les mots teignes. Il y a l’automatisme des zygomatiques qui produit un sourire brutal, ses doigts qui se défont vivement de sa taille et le hurlement du plastique lorsqu’elle dévale la scène à contresens. Son ego suppure le liquide acrimonieux des plaies de confiance jamais guérie. Eden aimerait seulement lui dire qu’elle l’adore ((ce qui est faux)) et qu’elle a tout le temps du monde ((ce qui est faux tout en étant vrai)).
Pourquoi tu dis ça Kafka ?
Ses cordes vocales gémissent et grondent en même temps. Ses mains qui enferment les épaules du garçon ressemblent à des serres. Dans les yeux olivâtres d’Eden, la peur qu’il la juge trop mauvaise pour être son modèle vient d’embraser le superficiel de ses convictions.
C’est parce que tu te sens découragé ?Quelqu’un d’autre veut t’aider ?Tu sais bien qu’il faut persister dans le temps pour progresser.Tu ne me remplacerai pas par facilité.
Eden mâchonne l’intérieur de ses joues, un endroit où de toutes petites plaies forment des talons de chairs durs, et pousse Kafka en direction des fauteuils rouges pour l’asseoir. L’asseoir devant elle, mais rester debout. Elle voudrait, avec le poids de sa personne et des regards fiévreux qu’elle y a cousu, envahir les issues de la conversation, de la pièce.
Allons. Je suis sûre que je peux faire quelque chose pour te faire changer d’avis. De ce baume empoisonnée qu’elle applique, soucieuse d’assouvir les attentes.
@nébuleuse
[/quote]
Kafka
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[ Mer 26 Juin 2024 - 2:39 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
— All the shrewd wannabes are doing it - I can be reborn as someone meaningful
je suis une mauvaise poupée. les mécanismes de mes articulations ont rouillé ; la patine de ma porcelaine s'écaille et mon corps mou perd de sa bourre par toutes ses entailles. on ne m'habille pas facilement, car mon squelette est en matière plastique et j'ai l'affection un peu rigide.
eden, diraient sans doute les mamans — tu as passé l'âge de jouer à la poupée défectueuse
— mais kafka est heureux car elle s'intéresse à ses craquelures grossières et à ses blessures de coton. c'est un intérêt de collectionneur un peu fou — une lubie de brocanteur invétéré, que l'expérience a rendu intraitable avec les vieilles choses. même si elle s'exclame et qu'elle lui fait peur — les filles lui font peur, et Eden est un peu la Reine des Filles — et qu'instinctivement il lève les bras pour se protéger de sa vivacité lorsqu'elle court vers lui depuis la scène — il est heureux — car il pense — qu'elle finira par le casser. voilà ; les épaules de kafka se fendillent sous les petits ongles en diamant, sa contenance de laine s'étiole et il ne peut soutenir ce regard de verre poli, signe kaléidoscopique de l'impétuosité comédienne.
il ne la soupçonne pas d'incertitudes ; il est naturel qu'Eden le prenne à deux mains, le secoue un peu pour remettre ses rouages en place et remonte par elle-même la clef de son désarroi-gravitation, qui tourne sur lui-même pour toujours, comme un carrousel coincé à l'heure d'hiver. certainement, il changera d'avis ; il ne suffit même pas d'un mot de sa part.
— o-oui... o-ui... m-mais...
je ne suis pas comme toi, il voudrait lui dire ; mais il se tait, plus par pudeur mal placée que par lâcheté. C'est une phrase toute faite qui ne résoudrait rien. Il ne veut pas exposer Eden à des phrases toutes faites. La radicalité même de leur différence explique leur rencontre. — Eden domine ce château de cartes ; elle consacre son énergie de sentinelle à s'assurer de la stabilité des trèfles et des piques ; elle organise des rencontres volages entre les revers ; elle trône très dignement parmi les cœurs en équilibre. lui, kafka, est sur le côté, songeant à la saveur des signes retranchés dans les coins du papier.
— ... mais toi... on dirait... que tu te décourages... jamais.
il finit par dire, car il faut bien dire quelque chose.
— et ... tu es gentille... de faire ça... (pour moi)
en d'autres termes : tu es pire qu'une Sainte.
— est-ce que y'a vr-vraiment besoin... (pour toi) ... de faire... ... ça... le m-maquillage... e-et... ... le reste... ... ça me rendra pas plus... beau. ni meilleur et...
et, et, et, il voudrait ajouter ; ça lui paraissait naturel de poursuivre, mais aucun mot assez idiot pour exprimer sa compromission ne lui vient à l'esprit.
— ... je pourrais rien faire... d'-d'aussi... ... bien... que toi... en échange... ... pour te rendre... la p-pareille...
il garde la nuque basse. eden ne veut sans doute pas de sa pareille. tu es très orgueilleux, pour un chiffon — qu'il se dit.
[ Dim 7 Juil 2024 - 20:00 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
Living in her uptown world, I bet she's never had a backstreet guy ft. kafka - étude, club de théâtre - juin
Entre ses doigts gantés, les mêmes rongés et ensanglantés, la silhouette reste terriblement docile : un garçon que même la lumière traverse. Les chevrotements de sa voix lui rappellent les pleurs et l’émotion sincère. Les yeux de Kafka, eux, continuent de refléter cette dévotion dans laquelle infuse la psyché d’Eden. Le portrait troublant et tremblant, un protégé, dissuade son désarroi rageur. La pression qu’elle exerce s’amenuise et redevient le poids rachitique d’un regard grave, par-dessus les épaules osseuses du garçon. Eden pince l’arrête de son nez entre le pouce et l’index pour refermer le robinet de sa paranoïa.
Ses yeux se plissent légèrement, la ride du lion, avant de s’ouvrir, grands, très grands, curieux et compatissants.
Assise sur le siège à gauche de Kafka, Eden prend son avant-bras pour écouter les mots qui coulent par à coup des lèvres tendres. On dirait qu’il pleure. Mais Kafka ne pleure pas. Il déborde. Une expression pénible qu’il semble puiser profondément en lui, douloureuse à remonter à la surface ; à écoper de son âme. Eden prend la forme de la vasque où s’écrase, syllabe après syllabe, l’essence des doutes de Kafka. Elle aimerait passer son index sous la bordure de ses cils en sachant qu’elle n’y ramassera rien.
Au lieu de le serrer étroitement, Eden tourne son corps pour fixer le plafond ou le projecteur lui brûle la rétine. Ses mains reposent sur sa poitrine, ses jambes tendues de manière à se retrouver semi-allongée dans le fauteuil. Inspirée, dans son souffle, un murmure qu’on offre aux choyés :
ça va aller Kafka
Sans le regarder ou le toucher, pour ne pas couper la voie des aveux, ne pas interrompre l’étrange vulnérabilité et toute l’intimité qui en découle.
Je ne fais pas ça parce que je suis gentille. Elle a fermé les yeux, pourtant elle voit encore le cercle rouge de la lumière du projecteur sous ses paupières. Je fais ça parce que j’aime t’aider.
Elle rechigne à mentir dans cette atmosphère alors elle découpe la vérité, s’ôte le devoir de se justifier.
Tu n’as pas besoin devenir meilleur ou plus beau ou plus intelligent. L’important c’est l’intention. La vérité se souvient de notre intention.
La transformation souhaitée par le système réside dans notre intention ; c’est sa dévotion qui lui hurle, ceux qui croyaient avec ferveur seront épargnés. Elle se tourne, avachie sur l’accoudoir, le menton coincé dans l’intersection du coude.
Si tu as l’intention de me faire confiance, ça ira. Pour le reste je gère ! Elle sourit, rassurante, l’index et le majeur levé en forme de V triomphant.
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Kafka
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[ Mar 16 Juil 2024 - 16:14 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
— All the shrewd wannabes are doing it - I can be reborn as someone meaningful
eden répète. ses contours épousent parfaitement les frontières de la scène. sa peau est un voile qui recouvre l'ensemble de l'estrade. il s'y rejoue à l'infini les mêmes rituels de carrousel.
bien sûr, kafka lui fait confiance ; la bouteille en verre de la voix d'eden déborde des huées des spectateurs. Il les observe en transparence ; la perspective déformée du cristal donne des applaudissements une impression distendue.
si elle dit que ça va aller, alors ça ira ; même au-delà du velours rouge.
— l'intention...
il n'a jamais questionné les intentions d'eden. guidé toujours par un principe de bonne foi immoral, il ne souhaite pas savoir si elles sont bonnes ou mauvaises. les poupées se conduisent ainsi.
— je te fais c-confiance b... bien sûr... ...
comme à l'accoutumée, il se contente de sa propre culpabilité — imposer aux astres le fardeau de son horreur, les contempler en train de les tirer jusqu'à eux avec honneur ou dégout ; les observer en prises dérisoires avec sa torpeur gluante ; la splendeur maculée d'Eden, c'est un peu la sienne aussi. elle s'intéresse ; on a pitié des escargots que l'on écrase au détour des chemins pluvieux ; après deux pas, on y pense plus. son index et son majeur découpe des rubans de passion méritoire dans l'air en demi-teinte de la salle de spectacle — ils menacent de s'envoler, ces papillons de nuit victorieux. il faut les retenir... kafka attrape le poignet d'eden.
— ... c-comment e-est-ce que tu fais toi pour être tout le temps ...
c-courageuse...
il sait la cruauté dont il fait preuve. personne n'est vraiment courageux sur scène. mais kafka est égoïste ; il a besoin de la bénédiction des étoiles ; même si cela implique que l'on doive les décrocher du ciel.
[ Mar 16 Juil 2024 - 17:27 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
Living in her uptown world, I bet she's never had a backstreet guy ft. kafka - étude, club de théâtre - juin
l’intention. Articulé comme s’il goûtait le mot sur sa langue et le laissait infuser sous son palais. Elle aime l’importance qu’il lui donne ainsi ; ce piédestal interdit sur laquelle il la hisse dans tous les raffinements de son attitude. Un vice redoutable. Eden reste là, immobile, sur le coussin carmin et rebondi, les joues rosies par la honte d’être assoiffée de reconnaissance. Celle de Kafka.
Il y a dans la voix, dans les mots, une dévotion archaïque et rare, en lui parlant Eden se sent comme les fausses icones. La culpabilité ronge son ventre où tous nos conciliabules internes s’opèrent. Le système qu’elle soutient, lui, est bien réel saint et tout-puissant. C’est elle, la prêcheuse négligée, qui lui fait du tort en fixant interdite les balbutiements de Kafka sur la bravoure.
…merci Kafka.
Elle souffle doucement comme si sa gratitude lasse pouvait se transformer en bulles de savon et emporter le reste de la conversation loin d’eux.
Pourtant tu te trompes.
Ou peut-être pas, mais c’est Eden qui décide du conte, c’est le droit et le lot des poupées animées qui doivent parfois inventer une pirouette pour s’assurer que l’histoire suivent son cours.
…tu vois… je trouve plus courageux de me parler comme tu le fais que de m’investir pour l’Enclave. minutieusement, la blonde bascule le projecteur sur lui, une manière d’éluder et surtout de reprendre le contrôle de cette session privée. … le courage, pour moi, c’est notre tolérance à se montrer vulnérable…
La main de Kafka sur son avant-bras lui rappelle celles de enfants qui tirent sur sa manche ; ses yeux s’adoucissent.
Et de ce point de vue… tu es une personne très courageuse. Elle sort un rouge à lèvre rose poudré, un ploc sonore sépare le capuchon de sa base et la blocarde attrape le menton du brun d’une main. Quatre traits. Deux sur chaque joue. Un air satisfait ourle ses lèvres. Voilà. Une peinture de guerre et te voilà le plus courageux.
Il te faut juste un habit de lumière. Une malhonnêteté à enfiler et tu seras exactement là où on t’attend. Eden n’a pas lâché les joues tendres et pâles, le minois évanescent du garçon, qu’elle soupèse dans ses yeux. Ca fait partie du métier. La notation silencieuse des potentiels.
C’est quand la dernière fois que tu t’es senti courageux ? elle s’explique. On va s’exercer. Tu connais fake it until you make it ?
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Kafka
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[ Dim 21 Juil 2024 - 0:27 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
— All the shrewd wannabes are doing it - I can be reborn as someone meaningful
les sentiments d'Eden, l'idole de plâtre, sont des signes. ils déposent sur les joues leur résidus de poussière rosâtre. ils ont la légèreté prismatique des bulles de savon. lorsqu'ils sont braqués sur vous, ils éblouissent violemment.
kafka cligne des yeux dans la lumière. il ne distingue plus eden ; il lui semble que ses mots lui proviennent de partout. mais il ne s'agit pas tout à fait d'une révélation ; car elle a gardé cette intonation diffuse d'instrument. — ... il rougit lorsqu'elle le marque. la couleur de son embarras ne fera sans doute pas très joli sous les peintures de guerre. Mais il ne s'agit que de fards ; les petits mélangent leurs couleurs lorsqu'ils peignent ; ils ont un peu de tout au bout des doigts. jaune de soleil en coin, blanc pour le ciel, garance pour les joues et la bouche ; etc.
— hu... ... tu es vraiment ... g-gentille mais... tu sais t'es pas obligée de... me m-mentir
il a l'air défait. subitement, il réalise l'affront. — je... je veux dire. je pense... que j'ai... jamais... hm...
c'est peine perdue. il lui impose déjà sa bouloche. kafka agite les mains devant lui. — hm... la dernière fois...
... il doit inventer. — euh... il y a... quelques temps... hm... c'était la n-n-nuit... et je... suis allé voir... quelqu'un. dans sa chambre... pour... hm...
lui dire... q-q-que je l'... l'aimais bien et... hm...
ça s'est m-mal fini, je crois...
il se sent idiot. tout le monde aime eden. mais il n'arrive pas à inventer autrement qu'en brodant ça et là les sequins de son opprobre. — qu'est-ce que c'est... fake it, until you make it ? c'est ce que tu fais, toi ?
[ Mar 23 Juil 2024 - 20:06 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
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La sensation de la peau tiédit sous ses doigts lui plaît. Elle voudrait qu’il ne le retire plus, ce rose pâteux qui s’harmonise avec ses crins blonds, et qu’il garde longtemps l’impression forte de son emprise. Les rumeurs disent que Kafka porte à sa bouche le monde comme les chiots. Le rouge à lèvres aussi, il pourrait l’étaler puis le sucer sur son index. Eden devrait peut-être lui appliquer sur les lippes pour qu’il s’épargne le geste vulgaire.
Elle sourit. gentille menteuse. les dents serrés, en recapsulant sèchement la bâton de maquillage, Eden laisse les chevrotements de la pupille chercher et les idées, et les expressions pour en convoyer les hésitations.
L’amour est un sujet ennuyeux aux yeux d’Eden. Son rêve est d’être une veuve. Elle aime leur visage fantomatique sous la dentelle noire et la liberté de parler d’amour comme d’une chose poignante et éloignée. Parfois, en croisant le regard d’Alfie à l’intersection du court, elle ne peut s’empêcher de penser à quel point leur relation aurait été magnifique si elle s’était achevée par sa mort plutôt que pas t’es une garce.
Soupir. Eden caresse les cheveux de Kafka comme elle le ferait pour un de ses enfant, ils ont une jolie couleur paille clair presque grisâtre à cause du faible éclairage sur le public.
Hum... C’est courageux de dire la vérité le premier. Je ne sais si c’est un bon exemple. Si tu t’es pris un râteau, ça ne doit pas être un très bon souvenir. elle est pensive, et plus ses pensées s’étirent, plus elle lisse les mèches une par une, de plus en plus mince, comme si elle finir par compter les cheveux de Kafka. Tu pourrais me faire cette déclaration à moi ? je ferai comme si j’étais aussi amoureuse. Ce sera comme n'importe quelle pièce de théâtre.
Sourire, la chaleur transpire dans un filet mince, parce que ça la blesse de devoir expliquer un principe de base pour une personne aussi moyenne qu’elle. C’est agir comme si on était cette personne. Pour qu’un jour, ils ne voient plus que cette personne. elle reste évasive, parce qu’elle ne peut pas tout lui dire, qu’il doit choisir Kafka, lui, tout seul, s’il souhaite être tout autre chose que les mots sincères et tremblants.
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[ Jeu 25 Juil 2024 - 10:58 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
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eden le flatte. c'est une petite fille qui rebrousse les brins de laine tressés dans la crinière de sa poupée. mais kafka n'est même pas un jouet intéressant. Eden... finira par s'ennuyer.
kafka a l'impression qu'elle n'a jamais été petite. qu'elle est née ainsi, toute faite ; toute en boucles blondes, en rubans et en trilles. il ne l'imagine pas s'amuser avec des poupons ; leur donner le bain et la becquée, leur apprendre à parler, à faire semblant.
— ...
hu... ?
au pays des merveilles, les fausses confidences font partie des politesses. — eden le regarde en souriant, et elle explique patiemment ; comme il se doit devant une classe de peluches. — tu veux que...
tu veux q-
il s'est senti rougir et peut-être même que le rose fade à ses joues lui est monté à la tête et a fini par contaminer les caresses d'eden.
— tu... tu veux que... que j-j-je... ... m-moi... q-que je... te... ...
mais, c'est impo... ss-ssible... ...
je... peux... p-p-pas... faire... ça...
ce serait une honte ! l'on ne dit pas l'amour aux maîtres. plus de coton, plus de plastique qui tienne. c'est une provocation gentille. eden sait qu'au bout d'un moment, pour grandir il faut casser ses babioles en tout petits morceaux.
— hm...
les poings crispés sur ses genoux, kafka s'est recroquevillé sous les encouragements de la jeune fille.
je ne peux pas. je ne peux pas. elle est trop — trop, trop. il l'admire de n'être pas à sa portée. et voilà qu'elle s'est penchée sur lui, presque à sa hauteur, et qu'elle est prête à jouer. ce qui l'embête le plus, c'est le fait qu'elle se trahisse en faisant semblant d'être amoureuse. comme c'est saugrenu ! obscène ! — mais joliment obscène. eden n'est jamais vulgaire.
— ... .....
sois courageux ; c'est ce qu'on dit aux joujoux pour les faire parler. sois courageux.
— hu, E...Eden, je. je... je... hu, je...
la nuque basse, les yeux clos ; il va falloir le remonter.
— j-je ... je s-suis désolé, m-mais j... je t... ...
grâce à toi... parce que... tu v-veux m'aide à... ch... changer tu es... gentille et... et p-patiente et brillante jai p-pas... f-fait... exprès
(askhat n'est ni gentil, ni patient, ni brillant au sens religieux du terme, et il ne porte même pas de rubans. il l'a mis à la porte de sa chambre.)
[ Ven 26 Juil 2024 - 12:54 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
Living in her uptown world, I bet she's never had a backstreet guy ft. kafka - étude, club de théâtre - juin
Kafka ressemble à l’onde troublée par le ricochet d’un jeu de pierre. La consistance physique de son trouble est aussi attirante que celui des confessions enfantines. Eden aimerait que sa vocation ressemble plus à ça, moins aux déjections, larmes, rots épais, qui sont l’inverse d’une hésitation embarrassée. La quantité de syllabes sacrifiées dans les inspirations et les regards perdus sont le superflu dont elle raffole. La demi-obscurité plonge partiellement le minois de Kafka dans des pans de rideaux noirs, ses lèvres tremblantes en sont soulignées.
Elle doit imaginer ses expressions. Eden préfère ce Kafka romantique aux verges d’une déclaration au Kafka du grand jour, le pâle des os cloués près du sol. Les lèvres interdites, Eden retient son souffle comme au cinéma, sur Kafka, dans les inflexions de sa voix, elle peut entendre le poids de son autorité et de son influence comme une force extérieure qu’on observe mener nos batailles. Son menton de lève par à coup pour signifier un assentiment, un encouragement sans qu’elle accepte de s’en mêler.
La tension des épaules du blond qui tiennent debout cette tête baissée, défaite ou loyauté, retient l’attention de l’actrice. Elle aime cet amour qui commence par parce que. Elle sait que cette justification, dans un autre contexte, serait misérable et résonnerait comme un avertissement ou une excuse. Mais Eden, qui fait partie du public, y trouve la grâce modeste supérieure en beauté à l’assurance vulgaire, et hypocrite, de la moyenne.
Sur son propre visage, Eden modèle un ravissement attendri, elle sait qu’il ne peut pas tout discerner de ses expressions mais imagine qu’il l’entendra dans sa voix quand elle donnera la réplique.
La main gantée que Kafka lui vole est immobile, légère, le regard d’Eden qui manifeste la profondeur de son émotion. L’ourlet des lèvres de Kafka est doux. Si elle avait regardé, Eden les auraient trouvés trop petites, trop voraces, et l’expérience aurait été involontaire gâchée.
Ses doigts glissent des lèvres à la mâchoire de Kafka qu’elle prend en coupe comme un fruit. Avec la paume, elle force leur regard a tracé une ligne droite et infranchissable par le reste du décor.
moi aussi. Kafka.
Le nom murmuré comme un secret, comme le reflet d’une intimité toute nouvelle. Elle ne veut pas s’aventurer dans les déclarations tortueuses. Sa deuxième main recouvre l’autre mâchoire de Kafka, tenir son visage ainsi lui rappelle les jeux de poupons. C’est pourtant le premier aux cils si larges, des éventails pour délayer l’émotion des iris.
je t’aime plus que mes enfants.
Le blasphème l’a fait frissonner. Elle veut inscrire le jeu dans une période plus éloignée, elle veut que ses cheveux est poussé, que Kafka soit devenu l’enfant modèle que le système appelle pour qu’il existe dans cette hypothèse une sincérité d’ignorante.
si je te regarde une seconde de plus, je ne serai plus jamais moi-même.
Elle presse une paume sur ses yeux, l’autre sur ceux de Kafka, ses doigts sont froids à cause de la malnutrition mais elle espère qu’il ne peut pas le sentir avec les gants qu’elle porte. Eden aime à se le figurer grandi et transi. Maintenant, qu’elle ne le voit plus, elle n’a même plus à prétendre être elle-même.
est-ce que tu pourras m’aimer sans me voir ?
N’emporter au Paradis, rien que mon nom et mon image tordue par le temps.
@nébuleuse
Kafka
Une étoile ★
Avatar : Luka - Alien Stage ((crédit arts : itodenwa_1 ; graph : Askhat + Eden + Abyss + Alfie))
Âge : 20 ans
Poste : Apprenti apiculteur
Clubs : Méditation, dessin
Statut : Roi des mouches
Inventaire : //
Pronoms : Il
Multicomptes : Pierrot ; Coco
Pouvoir : Contrôle des mouches & des abeilles
Gif :
Avatar : Luka - Alien Stage ((crédit arts : itodenwa_1 ; graph : Askhat + Eden + Abyss + Alfie)) Âge : 20 ans Poste : Apprenti apiculteur Clubs : Méditation, dessin Statut : Roi des mouches Inventaire : // Pronoms : Il Multicomptes : Pierrot ; Coco Pouvoir : Contrôle des mouches & des abeilles Gif :
[ Dim 28 Juil 2024 - 16:45 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
— All the shrewd wannabes are doing it - I can be reborn as someone meaningful
c'est comme au théâtre. la foule des nuisibles retient son souffle. en dépit de la régularité habituelle des topoï — le jeune premier a escaladé la treille. Il en a contourné les épines et toutes ses bouches d'églantines ouvertes. il a sauté leste par-dessus la pierre du balcon et son cordage de lierre.
— ...
le toucher du gentilhomme est inapproprié. on ne touche pas les mannequins — kafka s'imagine tout un tas de chose. mais le doigté d'Eden, fragmenté en cinq orbes de feu — persiste éblouissant à l'horizon de la nature.
— .......
est-ce bien juste ? kafka a l'impression qu'il va vomir son propre cœur. eden ne peut pas lui parler ainsi. ces élans d'improvisation sont bien plus graves qu'un mensonge, ou qu'une caresse. — il faudrait lui dire : arrête ! continuons à jouer seulement. mais l'on ne parle pas au théâtre.
Il regrette presque qu'elle lui cache les yeux. il voudrait embrasser sa honte avec tous ses sens. cela la gêne, d'imaginer que la rouille à ses joues puisse contaminer le toucher du prince. heureusement — il porte des gants, en brave chevalier.
— ...
je t'aimerais encore plus.
...
eden.
t-tu ne peux pas — son jeu est malhabile, comme la flamme d'une bougie sous la brise.
— il ne faut pas. tu dois partir. tu dois... m'oublier. si tu continues...
tu seras perdue.
je ne le veux pas.
— je t'...aime. je t'aimerai toujours... alors... si... tu... m'...m'aimes, vas-t-en.
[ Dim 28 Juil 2024 - 20:40 ] Kafka ✦ Living in her uptown world I bet she's never had a backstreet guy
Living in her uptown world, I bet she's never had a backstreet guy ft. kafka - étude, club de théâtre - juin
Les yeux ambrés se rappelleront à sa mémoire les jours éventés par la solitude de la bergère, le menton appuyé contre la houlette. Son royaume, un pré carré en pierres saillies par la mauvaise herbe, deviendra un soupir nocturne et blanc, fragile, similaire à tous les silences de Kafka qui – elle le sait maintenant – sont aussi précieux que ses mots. Le mascara se dépose en petits tas grisâtres sur ses phalanges parce que tous les mensonges veulent avoir réellement existés.
Cet amour qui grandi(ra) sous ses côtes, un chatouillement sous la pluie, est une grâce ; il lui faut la recevoir en sainte. Les grandes exaltations de la comédie lui plaisent. Eden entend le plic-ploc des trébuchements de la voix de Kafka devenir un filet d’eau clair et certain. La manifestation physique de cette réalité qu’elle altère la bouleverse.
Alors, elle pleure. Elle pleure comme les petites filles. Énormes poches de sérum. Hoquètements. L’élégance s’évanouit au froissement papier de son nez, un bruit de succion épais, et dans le baillons de ses cinq doigts qui débordent. Son émotion ressemble à la vaisselle qui se casse lentement ; éclat par éclat.
C’est se sentir laide qui l’empêche de retirer sa main, l’empêche d’articuler un mot.
…
Ses lèvres s’entrouvrent, aux commissures, la solution collante de larmes et de salive la dérange, et se referment pour ne pas gémir, un sceau grimaçant. Par pudeur, la version noble des apparences, Eden se penche au-dessus de l’épaule de Kafka, suspendue entre s’y blottir un instant et la peur de (s’y) salir. Il faut parler, quelque chose de superflu, ce n’est pas grave s’il reste de l’eau dans sa voix ; il restera Kafka pour écoper.
Les stries à ses joues serrent sa gorge, un timbre hachuré, sur les quelques mots pénibles qu’elle a été incapable de modeler en interrogation. Eden garde son masque de chair pour tituber un sourire.
r’voir Kafka…j’ai plus. elle ventile ses respirations comme on s’appuie aux meubles pris de vertiges. J’ai plus d’mains pour app.humph.plaudir. mais… bravo !
@nébuleuse
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