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IlanPatriarche des CREA ✹ | Avatar : Aleksander (Veil by Kotteri)
Âge : 36
Poste : Patriarche des CREA
Clubs : -
Statut : -
Inventaire : -
Pronoms : il/iel/ça
Multicomptes : Hoài, (Askhat)
Pouvoir : Transmutation
Gif : Avatar : Aleksander (Veil by Kotteri) Âge : 36 Poste : Patriarche des CREA Clubs : - Statut : - Inventaire : - Pronoms : il/iel/ça Multicomptes : Hoài, (Askhat) Pouvoir : Transmutation Gif :
| [ Mar 8 Oct 2024 - 16:55 ] Ces bijoux de fer, Kiki Ce fut au seuil de l’intimité qu’Ilan revut Kiki. Il la croisait tuméfiée et soucieuse, soucieuse peut-être pas — mais portant en tous les cas sur elle une ombre tue et sans malice, qui faisait forcément défaut à cette vie folle, infiniment vaste, qu’on lui trouvait aux lèvres. Ilan se pencha et se retourna sur son passage. Sa surprise était surjouée.
Kiki ! Iel ne l’attrapait pas par le bras, car on ne touche pas les braises quand elles sont encore chaudes, et que la merde ça tâche. Mais Ilan esquissait ce geste pudique et avorté de précaution face à un objet qui va inévitablement tomber : Kiki n’était pas en train de tomber. Ilan garda ses mains ouvertes pour lui et les rangea à ses côtés.
Son visage était tordu d’un côté par un air curieux, aux yeux larges, qui devait sans doute traduire un degré un peu moindre d’inquiétude. Cette émotion parentale, difficile à exprimer, se manifestait en sous-tons de violet et d’attention. Tu t’es battue. Comme c’était une émotion en deux parties, Ilan fronçait légèrement les sourcils dans un air de tout à fait préoccupation. Iel porta une main à sa bouche, les doigts repliés, et l’autre à sa taille. Ca savait très bien avec qui et pourquoi Kiki s’était battue. Ca ne s’y intéressait pas trop.
Il fallait que je te parle. Je t’ai vue monter à l’étage des Premium, tu sais… Au fait, nous étions dans les couloirs, c’est-à-dire dans l’antichambre de l’Enclave, c’est-à-dire, dans un lieu public. Voilà pourquoi l’intimité n’aura pas lieu. Les sans étoiles n’ont pas droit à la pudeur, et il faut uniquement que leur sort soit public, car public est leur choix et publique est leur peine. Il n’y a rien qui soit à elleux. Ca m’embêtait de te punir car tu avais l’air dans tous tes états. Les yeux d’Ilan, en tout cas, eux, n’ont ni pudeur ni souci ni amour ni pardon. Ils sont noirs et creux : ils savent ce qu’ils regardent. Sur le visage de Kiki il y a une fleur bleue de désaveu. Ilan n’aimait pas les bouquets. Qu’est-ce qui se passe ? Je sais que tu dépends de Remy, mais… Enfin, j’ai envie de comprendre.
J'ai moi aussi chéri l'orage, je t'ai ressemblé à ton âge | | | |
| Avatar : blue sargent (the raven cycle) + (cr; tara, askhat, 2ja)
Âge : vingt et un ans
Poste : maraîchère
Clubs : dessin, athlétisme et jeux de logique
Statut : célibataire
Inventaire : -
Pronoms : elle
Multicomptes : robin, clair & jozie
Pouvoir : satiété
Avatar : blue sargent (the raven cycle) + (cr; tara, askhat, 2ja) Âge : vingt et un ans Poste : maraîchère Clubs : dessin, athlétisme et jeux de logique Statut : célibataire Inventaire : - Pronoms : elle Multicomptes : robin, clair & jozie Pouvoir : satiété
| [ Lun 4 Nov 2024 - 23:42 ] Ces bijoux de fer, Kiki ces liens que tu aimes ne sont rien que des chaînesA les entendre, c'est à croire qu'elle les a cherchées toutes ces tumeurs bleues qui fleurissent et qui ne mourront jamais même disparues - c'est à croire que cela lui plaît à Kiki de se pavaner avec des bijoux fleuris mais épineux qui lui arrachent peu à peu le coeur et qui annihilent toute sa réflexion à cause de la douleur. C'est à croire, ils le disent sur son passage, que c'était une évidence, oui, que ça finirait bien arriver à nouveau qu'elle se batte ainsi.
C'est à croire qu'elle ne pleure pas le soir, et qu'elle a peur que plus personne jamais ne l'aime à cause de sa joue gonflée et de sa fébrilité, que plus personne ira au-delà de tous ses doutes. C'est à croire que Kiki n'est pas misérable dans toutes ces violences et dans ce sous-sol dont personne ne pleure les habitants où du moins jamais très longtemps. Enfin. Elle voudrait réussir à s'éviter dans les reflets mais elle porte la trace de sa bagarre comme une évidence et elle ne parvient pas à éviter de scruter les reliefs quand elle le peut. Comment le regard des autres s'attarde, toutefois, ça la dérange un peu - alors elle sourit beaucoup, fait mine d'un bonheur coriace et sans détresse. Voilà, une fois de plus Kiki a vingt-et-un ans et elle craint un peu Ilan dans les couloirs. Elle lui passe devant, mais iel l'arrête. Ca a l'air de comprendre immédiatement ce qui ne va pas et Kiki sait que cela ne sert à rien de fuir.
Elle se tourne sans un mot, l'air vaguement désabusé des grands adolescents interrompus. Chacun ici a sa place : elle échappe à la loi et lui fait semblant de la réprimander. Mais ce ne sont jamais ces mains qui la frappent et qui l'agrippent. Kiki pense qu'Ilan est un idiot. Ah - ! Merci, c'est gentil... Désolée, j'étais grave pressée de voir Helio et il répondait pas sur son Nexus. C'est un mensonge blanc comme le lin. Elle ne l'a pas contacté : elle est montée et elle a tambouriné à sa porte. Je suis un peu ailleurs en ce moment, mais ça va, merci hein de t'inquiéter ! Ce sont des fausses confidences faites pour éloigner les adultes. Elle résiste aux menottes insidieuses sans savoir que la porte de cette immense pièce qu'est l'Enclave, est verrouillée. T'es plus gentil que Remy toi ! Du coup je vais te dire : je me suis juste disputé avec des copains. C'est plus impressionnant que comment ça s'est vraiment passé. Pour l'instant elle ne voit pas l'étrange facilité avec laquelle elle tisse son récit. Kiki sourit à Ilan et c'est un éclat revigoré comme les barrettes brillantes dans ses cheveux, une promesse que tout va bien et que ce sont des affaires d'enfants. Mais Kiki n'est plus une enfant. Et Ilan, lui, n'a jamais vraiment été un parent. | | |
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