enter the maze
a. runb. looking for paradisec. waiting for deathd. eat friends
« Après ma mort, souvenez-vous de moi ; qu’elle vous ait été utile, mais je suis plus que ça ! Je suis plus qu’un outil de votre survie, je suis un être humain ! Chaque morceau de moi que vous mâchez est imprégné de mon essence, de mes souvenirs, de mes joies et de mes peines. Rappelez-vous de moi et de qui j’étais. Même disparu, je laisse derrière moi une empreinte, un rappel de ce que signifie être vivant. »
what should i do, father ?
alfie et luke sont de très très bon amis depuis l'enfance... pareil pour robin et magda les super amies!!!!
remy sans famille ... bah il a vraiment pas de famille ... #rip
le père suprême se serait infiltré dans l'enclave pour voler des chaussettes à jim!!!
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(end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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Aurora
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Aurora
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[ Dim 18 Aoû 2024 - 22:27 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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la fête est finie.

je l’ai quittée, le sentiment d’être complète et vaincue — j’ai tant crié, tant ri, tant dansé, tant chanté, tant bu que mon éclat doucement s’est amoindri au fur et à mesure que mes pas ne suivaient plus. j’ai vécu ce soir ce que je ne vivrai plus cette année : un bonheur ; bruyant ! j’ai craint ce que je crains tous les jours de ma vie ; un peu moins seulement pour ces quelques heures de folie.

avant de partir, je l'admet, je me suis perdue dans des bras, laissant sur les épaules de mes amis des déclarations sincères, puisées dans le grand théâtre. j’ai dit je crois « buvons, chers amis, buvons : le temps qui fuit nous y convie ; profitons de la vie autant que nous pouvons. », et puis, « aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années. » sans trop me souvenir à qui et pourquoi. mais je les ai dit, ces mots qui débordent de sens ! je les ai dit car je les pense, avant de me fondre dans le noir et de quitter les grands fêtards qui eux ne meurent pas tant que peuvent encore danser leurs jambes.

les miennes ont aimé l’air frais de la nuit, me guidant au sous-sol des dortoirs. chaque soir quand je m’y rend je traine les pieds, désespérant de dormir plus bas que terre mais cette nuit, mes pieds sautaient. je me suis hâtée à descendre les marches, une main sur le mur pour me tenir et puis, sur les portes, unes à unes, en me rappelant

ces soirées où je me faufilais pour te rejoindre afin de vivre un peu plus à la lueur de tes éclats. je trouve ma chambre, compte les portes en m'avançant prudemment, malgré l’impatience.
et à force de chercher, je n’ai pas trouvé, non

c’est toi qui m’a trouvé,

ta silhouette qui se dessine, je plisse les yeux, reconnaît l’éclat de tes cheveux, la largeur de tes épaules, ta grande hauteur qui me permet de me loger contre ton cœur. c’est vraiment toi !

« faïr ! »

je ne me lasse jamais de le dire, de le crier. tout mon corps résonne à la vue de ta personne, courir pour te rejoindre me desenivre un peu plus à chaque pas jusqu’à m’échouer contre toi.

« quel hasard que tu me trouves quand je te cherche ! » j'enfouis mon visage un peu rouge contre ta poitrine, je ris à l’idée de te croiser sans avoir pu te trouver. « dis moi que tu n’as pas oublié, dis moi que tu te souviens de ce soir, de tout ce que je t’ai demandé. je veux aller dans ta chambre. je veux que nous trouvions tes pinceaux. »
Faïr
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Faïr
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[ Lun 19 Aoû 2024 - 14:31 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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tu m'aimes
tu l'as dit


La nuit commence.

Les geysers colorés tirés dans le ciel par les artificiers éclairaient l’esbroufe de la campagne d’un chaos joyeux. La silhouette brillante de ce corps rhabillé à la hâte coupait à travers, les talons fouettés par le jonc, en avalant le sol sous les pas, non, la course. La cavale fiévreuse d’un homme poursuivi — il redoutait ce qu’il laissait — s’illustrait dans la nuit bleue, polluée par la fête de fondu améthyste. Dans son esprit, une icône, qu’il portait en images vives pour se donner du courage lorsque qu’une pierre ronde lui coupait la route, le souffle et les genoux.

Il rit, plus fort, fier d’être seul et lézardé par les embûches, il rit pour que, peut-être, tu te joignes à lui et, par tes seuls éclats, indique toute la voie à venir. La bâtisse qui ramasse les corps de haut en bas le zieute à son seuil. Il n’y a pas de couvre-feu Faïr. Pourquoi t’es là Faïr. T’as pas du temps à perdre avec les autres vauriens. Tu veux prouver quoi en rentrant le premier. Revêche, le garçon passe l’encolure du t-shirt au-dessus de son nez, là seulement, ton parfum suggère encore ton existence proche et intense.

Pour la première fois, il aurait préféré monter les escaliers que les descendre. La hauteur inégale des marches le force à la lenteur, à la comptine des nombres pour ne pas glisser, et ses doigts vernis noirs se fripent à la rambarde en fer. Il garde le textile plaqué à ses narines pour ne pas se laisser contaminer par l’humidité désagréable et le son de la ventilation encrassé. Sous ses doigts, les portes cèdent une par une, le corps tendu comme un arc pour y distinguer ton odeur. Il voudrait que tu l’ais souvent invité sur ton lit pour ne pas avoir à le chercher. Plus il le cherche, plus il l’image, et les visions l’effarent parce qu’il est impossible que tu possèdes une tête de lit à chevrons ou une coiffeuse laquée.

Les portes claquent dans un ballet de battants. Le seul coureur nuit c’est Faïr, haletant, misérable dans ses cloques frottées à l’écorces et ses pieds semés d’échardes. Il est heureux pourtant. Une joie que lui-même ne comprend pas de pouvoir, pour toi, déployer un effort unique et interminable. Derrière chaque panneau de bois, son cœur redouble, et son sourire reste clair en reprenant la route.

Les astres, vos nouveaux saints, l’ont vu à travers le plancher, ont eu envie de lui porter secours parce que c’est ta voix qu’il reconnaît. « Aura ! » Il jappe, et il court, plus doucement que toi, parce qu’il veut réceptionner ton impatience la réceptionner comme la houle se fracasse passionnément aux récifs. Te tenir. Te serrer. Il rit de ce hasard que tu invoques, ce hasard dans le dédale des pas perdus, et enfin il sent le tien s’enfouir dans le sien, jusque sur son cœur. Les éclats redoublent du soulagement étrange de te tenir, tes doigts ont la douceur des plumes d’oie. « Je me rappelle. » pour l’instant « Tu as demandé beaucoup de choses oui. » Il caresse tes cheveux, le sourire amusé, pour juste se réjouir un instant de vous revoir embrasser l’un à l’autre, les paupières délicatement fermées.

Il passe une main sous tes genoux pour te soulever du sol, tu n’es même pas assez lourde pour qu’il puisse te taquiner. Contre lui, tes mouvements doivent se discipliner pour ne pas risquer de glisser et Faïr, ravi, embrasse ton front et l’arête de ton nez par provocation. « Des pinceaux princesse ? Les miens ils sont tout abîmés, plein de fourches séchées, je vais te faire mal avec… » sa voix traîne, sous son crâne, il trouve pourtant érotique l’idée de trouver sous tes seins les morsures minuscules d’un pinceau rond. « Ma piaule ma piaule ma piaule » il répète en litanie pour s’empêcher d’oublier de surveiller les petits numéros gris peints sur les portes, quand ta poitrine menue s’écrase contre lui au rythme des respirations.

Avec le pied, Faïr ouvre la porte, quatre lits y sont presque empilés, l’intimité est proscrite et les effets personnels restent coincés entre le sommier de fer et le matelas. Il te serre plus fort. En son for intérieur, il a honte, il ne veut pas que tu t’enfuies en riant de lui. Sur l’une des couches, Faïr te fait asseoir, se penche doucement pour obliger les crins à couvrir le drap vers comme une méduse. Il n’allumera pas la lumière pour ne pas t’imposer plus de cette misère qui est si éloignée des sentiments merveilleux que tu lui inspires.

« Tu es si belle Aura. Si… » et les mots butent sur sa gorge parce qu’il n’a jamais fait le moindre effort pour que sa condition s’améliore d’un pouce. Il est injuste de n’avoir à offrir à Aura que d’immenses châteaux dans le ciel. Les lèvres explorent de la tempe à la mâchoire, la peau est fraîche, le maquillage a disparu et quand il se penche près des lippes, il peut sentir l’odeur de la boisson. « Et si on oubliait les pinceaux Aura ? j’ai d’autres souvenirs que je veux créer avec toi…   » Il chuchote près du lobe, le torse appuyé sur le tien.
aime mieux
Je te cherche dans mes songes, je te traque dans mes rêves À l'aube ou dans mon ombre, et rend vaine sur tes lèvres Écorchant les abîmes de mon cœur écarlate

Aurora
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[ Lun 19 Aoû 2024 - 18:09 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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dans tes bras, les pieds loin du sol, je suis devenue imperméable à l’enclave et simple chose de ton désir. choyée par toi je me sens premium, oui — c'est forcément cette sensation de légèreté et de bonheur qui les bordent dans leur chambre en or !

oui, ça doit être ça, le luxe. c’est la chaleur, des vêtements sans trous sinon des bras qui couvrent ce que les mites ont saccagés. c’est probablement l’abondance, de nourriture pour eux, d’amour pour nous.

ah, comme j’aimerai aller leur montrer faïr, pour une fois qu’ils sont pauvres de ce que nous avons !

« alors fais moi mal avec ? » je chuchote près de ton oreille, et tu cherches plus hâtif la porte de ta chambre, laissant derrière tes pas un peu de mon rire.

ta mémoire sur ce coup triomphe de la mienne. j’observe la pièce, distinguant difficilement les objets des murs, dans l’obscurité, mais je reconnais bien cet aura singulier ; c’est là que je suis venue, souvent, pour tromper la solitude.

assise sur le matelas dur, mon regard alors ne décroche plus du tiens. quand tu t’approches, pour que je tombe doucement — oh tu sais j'aurai pu tenir tête et nous nous serions battus comme des enfants ! mais je l’avoue, quand tes yeux me scrutent ainsi, je n’ai plus envie d'être insolente, je peux tout te céder.

« tu es beau aussi, faïr. » murmurais-je à voix basse, pour ne pas t’interrompre, simplement glisser ma vérité à moi à côté de la tienne pendant que tu me constelles de tes baisers.

tes lèvres près des miennes s’effleurent sans s’embrasser, plaisir de te désirer sans t’avoir à tous les coups.

mes doigts en revanche, parviennent toujours à te capturer. ils font glisser les ongles contre ton dos, tracent la ligne de ta colonne vertébrale avant d’emprunter le chemin de ta nuque, se perdant après dans tes cheveux pour y serrer les phalanges, parfaire l’emprise.

« décris les moi, ces souvenirs, s’il te plaît, » j’embrasse, furtive, le bout de ta joue exposé, et laisse tomber mes mains de part et d’autre de mon visage, les paumes ouvertes pour te montrer que je n’ai plus d’armes. « décris moi mon premier frisson, quand tu feras glisser par une lenteur exécrable le bout de tes doigts sur mes cuisses. moi je peux te décrire la première fois que tu vas me détester. ce sera plus tard, oh bien plus tard. je serai penchée sur toi, pour t’embrasser, tu penseras que je n’ai pas de raison de reculer et pourtant je reculerai. alors, frustré, tu finiras par pousser ta main sur mon crâne pour que je ne te résiste plus. »

j’ai laissé des yeux m'observer, pas prude. j’ai laissé des mains ausculter les courbes de mon corps. ça m’était égal, ils ne touchaient que l’artiste. mais à toi je donne une femme, et je ne veux rien oublier de cette première nuit en tant qu'être humain.

« quoi que tu fasses, décris le moi. »
Faïr
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[ Dim 25 Aoû 2024 - 10:03 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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Les bras t’enserrent plus étroitement. Il ose un râle doux sur la peau fine, sous le lobe de l’oreille, et des cheveux blé chatouillent son nez. Tu n’as pas peur. Il aime ton effronterie et vénère ta liberté, un jeu de jambes inimitable, qu’il lui faudrait des années pour saisir et embrasser.

Embrumé par les sentiments délicieux, il écoute ta voix devenir un filet, basse et chargée. Tes lèvres le traversent en caresses espiègles. La nuque dans tes doigts le surélève et ses yeux assombris rêvent de t’engloutir. Faïr retient son souffle entre les baisers.  Les sillons brûlants tracés par tes phalanges hérissent son échine qui s’arque contre toi. Ton bassin, où le tissu de la robe le met au défi, est étroit et moelleux, et l’ossature de tes hanches creuse la peau sous le nombril du vagabond.

Il sourit qu’elle exige de nouveaux mots, souvenirs et poèmes, qu’elle veuille ainsi toujours et tout le temps habiller leur temps ensemble de ses babillements. Il devrait chanter pour elle un jour, à genoux dans les champs, à l’ombre d’une bâtisse en pierres bleue. Il n’y a pas de souvenir qui existe dans ce réel lourd et entier. Faïr confond toutes les directions du temps dans l’attraction des bras laiteux d’Aura disposés autour de son visage. « Je me souviens que je te tiens la main. Elle est petite, douce, quand j’enlace mes doigts dessus, j’ai l’impression de passer un bijou précieux. » Il s’y attarde, dépose un baiser pressé au bord de la paume pour rendre ses hommages, et passe ses propres doigts entre tes phalanges, un sceau de chair.

« Je touche ta mâchoire, belle, je passe le pouce à tes lèvres et, je crois, qu’elles sont encore gonflées par nos baisers. J’aime appuyer doucement pour sentir tes dents dessous. Je peux presque sentir ta langue rose et humide laper ici. » Il déglutit, ses respirations oubliés, excités de mots lents et déchirants. Il a oublié toute la honte, le petit lit dur, et la pénombre des bas-fonds. Tu prends une place singulière dans cet espace que tu possèdes, comme le temps et son souffle. « Je me rappelle ta féminité odieuse dans tes caprices qui me volent toute ma raison. Je suis excité par les fils autour de tes seins et la patience cruelle pour les démêler sans les briser. Que je caresse la forme ronde comme un fruit, la taille de ma paume, la texture d’un nuage. » Et il redresse son buste, sans pouvoir se tenir droit à cause de la hauteur de la mezzanine, les genoux de part et d’autre de tes cuisses. Faïr empoigne le textile à tes genoux, froissé, pour le remonter. « Je me souviens de tes jambes parfaites. Elles m’apparaissent souvent dans le reflet du courant, entre les feuillages de la forêt, et j’ignore si je dois alors courir pour te retrouver. » Il les touche avec la pointe de l’index, il y trace des arabesques sages au genoux, s’y enfonce dans une exploration osée. « Elles sont douces. Elles ont ton odeur. Si j’y pose mes lèvres, je veux laisser la forme de mes dents, là et là, parce que je suis jaloux de l’écorce qui a imprimé ton dos. »
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[ Dim 25 Aoû 2024 - 19:47 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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ton premier souvenir est si tendre qu’il peint sur moi un sourire si pur  — je le sens dans mes pommettes, que mes lèvres montrent tout mon amour juvénile sans parvenir à le dire.

« encore… » je chuchote, convaincue pourtant que tu vas encore me combler de beaux souvenirs mais tu sais souvent que les mots dépassent la pensée ; alors j’implore. tu continues, tu parles de mes lèvres, je répète « encore. » puis tu décris comment tes mains parcourront le pourtour de mes seins tels une eau qui suit sa rivière, je répète « encore. ». mais je m’avoue vaincue, quand tu menaces ma peau frissonnante d’être signée par tes dents.

j’ai entendue tes prières faïr, et je jure silencieusement de toutes te les céder.

timidement j’ai commencé à défaire le lacet qui scelle ma pudeur, le regard prosterné au tien.

« je me souviens de ce regard. il est gorgé d’impatience, de désir, de passion. il attend un signe quelconque, un signe qui te dis viens, dévore moi. »

puis, soutenue par mes coudes, j’ose me redresser. je suis petite et toi dans cette cabane qui nous sert de lit, tu es penché — ça n’a jamais été aussi facile de t’embrasser.

et si mes lèvres sont assez sages pour se contenter des tiennes, mes mains, elles, ne savent plus ce qu’elles veulent toucher. je les laisse te parcourir ; elles glissent sur la courbe de tes hanches, cherche sur ton torse où es ton coeur battant, s’amourachent je ne saurai trop dire pourquoi en dénichant le relief de tes clavicules et puis là je les comprends un peu mieux quand elles s'agrippent à tes épaules à ta nuque et à ta mâchoire.

comment leur en vouloir de vouloir te tenir tout entier dans de si petites paumes ?

je tire sur le tissu pour me défaire de cette robe qui me semble n'être qu’une cage depuis que j’ai pu sentir de mes doigts la chaleur de ton corps. décoiffée mais libre, là, enfin ! je me penche,

« tu dois m’apprendre, faïr, comment le corps dit ces mots que je t’interdis de répéter. je crois qu’il faut peindre des étoiles ? » alors je me presse contre toi (j'en rêvais depuis des heures), tapisse ton cou en commençant par le creux d’une épaule pour m’échouer sur le menton, « mordre ? » mes dents obéissent, pincent ta lèvre inférieure quelques secondes, sans que mes paupières ne m’abdiquent de ce spectacle.  «  viens, dévore moi. »
Faïr
Sans étoile
Faïr
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[ Ven 30 Aoû 2024 - 18:04 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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tu l'as dit


encore encore encore
contre ses oreilles, le velours de ta voix, avide et autoritaire, jusqu’à grainer son corps de frissons. il lui faut déposer sur l’autel de tes clavicules plus baisers. encore. il ne reste rien de pieu aux prières. encore. le frottement du lacet qu’on défait le consume. encore. les yeux dans les yeux, pour la vie, l’obligera tu à promettre. encore. un augure, pitié, pour qu’il se rappelle à toi comme à la vie. encore.

dévore moi
blanc. tout est déchiré dans le maillage de tes bras et tes baisers. tes mains saccagent les hanches, les reins, le thorax, un appétit insatiable qui sent le chaud, l’ivresse aussi. il touche les contours anguleux de ta silhouette, détrousse ton corps avec ses lèvres, sa langue. c’est salé. il respire en hachures amples. l’obscurité recule et ton corps pâle l’implore. il a trop parlé. il a soif laisse le boire, laisse le s’étancher, cette fois, il ne peut pas t’apprendre. ton bassin écrase le sien et Faïr presse la chute de tes reins, plus proche encore. il sent ta morsure. avec tes dents minuscules qui l’excite encore plus. maintenant, il inspire ton souffle depuis longtemps emmêlé au sien. encore. il y a vos yeux enchâssés comme des alliances.

Faïr plonge à ton cou, laisse la pointe des canines caresser la peau, avec la langue, il taquine la peau. ses doigts descendent, effleure la poitrine, en coupe, prêt à y boire, le pouce étrenne la chair brune et dure. il s’enfonce encore, les dents, l’exploration du corps de nubile, et sur le tracé de ses paumes, Faïr découvre la texture élastique de ton ventre plat. en audace, il te vole cet amour que tu ne lui déclameras pas. et chaque fois que ses lippes se posent plus bas, tes clavicules, puis tes seins, le goût de l’écorce d’orange, puis les zébrures de tes côtes amaigries. chaque fois, il écrit sur toi les je t’aime que tu lui dois, toi, puisque rien ne sera plus qu’à propos de toi.

ses phalanges ont léché tes cuisses quand sa bouche caresser la frontière de la dentelle. si tu ne peux pas dire que tu l’aimes, …tu peux m’appeler. il chuchote le menton doucement appuyé sous ton nombril.
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[ Ven 30 Aoû 2024 - 23:46 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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tu ne dis plus grand chose mais tes lèvres ne cessent de travailler sur tout mon corps — me croirais-tu, mon amour, si je t’avouer avoir la sensation d’être un poison ?

tu es fou. tes mains dansent sur mon mes courbes, mais chaque caresse est assassin. tu m’embrasses, et je sais la tendresse de ton amour mais je sens surtout tes dents qui chassent. j’ai l’impression d’avoir tué le garçon pour découvrir l’homme — et toi, mon amour, découvres tu la femme ? en suis-je assez digne ? est-ce grave, si j’ai peur ?

je ne compte plus ni les frissons ni les cambrures qui ont fait s’onduler mon dos… à vrai dire, je ne sais plus rien, sauf toi ! allongée, proie à tes mains et tes lèvres, mes yeux cherchent pour survivre, ce que mes mains n’ont plus quitté ; ton visage. et quand tu t’éloignes, oh, tu m’emportes je ne sais où, et j’ai peur de te perdre mais mes doigts toujours toujours toujours ! ne savent se démettre de toi et, il y roule, un instant, une corde sur ma peau, que je saisis. « enlève la, faïr… » je supplie — on n’a pas besoin d’amulette, ce soir.

« faïr, faïr, faïr » tu me le demandes et j’obéis, j’appelle, je prie. tes baisers deviennent audacieux, indécents, ma voix ne chuchote plus mais râle, mes doigts ne caressent plus mais s'agrippent. est-ce assez ? est-ce trop ? vient l’instant où je ne peux plus. un plaisir comme celui-ci n’existe pas sans toi ; où es tu ? tu manques à mes lèvres.

« faïr, » mon intonation tremble mais mes mains sont exigeantes, quand elles commandent à ta tignasse que ma bouche s’ennuie que tu ne l’accapare plus et que c’est à elle, de venir et non pas à moi, de me redresser pour te contraindre.

ah ! mais c’est là, faïr, te souviens-tu ? de ce baiser que tu m’implores (et moi tout autant), que je te refuse en gardant une main ferme dans tes crins ! n’est-ce pas terrible, ne me détestes-tu pas, à cet instant, quand tes lèvres effleurent les miennes, quand je souris sans te céder ? ce ne fut que quelques secondes, mais c’était exquis.

« faïr, » ai-je encore soupiré. mais ai-je assez supplié ? encore, pitié ; « faïr, » tu m’en veux, de trop parler ? mon corps se cambre sans que je ne lui demande mais tu nous pardonnes, n’est-ce pas ? c’est qu’il a froid quand il n’est pas contre toi. « faïr, » c’est normal, je crois, d’avoir tant de questions quand on aime une première fois ? « faïr, » entre chaque baiser ardent, ton nom, je t’appelle, tu me réponds par tes lèvres (si tu savais, à quel point ça me rassure). c’est parce que tu m’accompagnes dans cet inconnu désir, que j’ose ; parcourir à mon tour ton corps, d’une main timide mais d’une main qui veut tout. mais si toi tu savais quoi faire, oh, moi ; j’effleure car j’imagine que tu aimes, mais, après ?

après j’aurai un peu mal, je crois. c’est ce que l’on apprend aux jeunes filles ; c’est ce diable qui plane sur nous… mais s’il était si malin, pourquoi voudrions-nous plusieurs fois le côtoyer ?

ma seconde main renonce à te tenir captif, elle préfère plutôt enfoncer ses ongles courts sur ta cuisse. est-ce que tu m’entends, même quand je t’appelle, en silence ? quand ce sont mes mains qui disent dévore moi — quand c’est mon corps qui cri dévore moi.

et j’ai de la chance, car tu as toujours été très obéissant.
Faïr
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[ Sam 31 Aoû 2024 - 1:32 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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tu m'aimes
tu l'as dit


c’est bon d’aimer, de t’aimer ;
remonter la sève de ton souffle et confondre le tracé de tes veines avec du sucre. il a l’impression que chaque centimètre de ta peau existe pour épouser la sienne. l’espace entre les os sur tes côtes est identique à une de ses phalanges.  tes frissons qui deviennent les siens pour se chuchoter je t’aime je t’aime je t’aime. l’écart étroit et formidable de tes hanches qui parfois s’arquent là où ses lèvres se pressent. ta sensualité mûre, indolente quand tu supplies son nom, achève de faire grésiller ses pensées.

une femme, un ange, son ange , bâti ton empire à la force de son cœur, il y aura des enfants avec tes cheveux qui vivront dans des maisons montées sur roues. pour toi, il se rappellera parfois, des détails les plus ténus, le couleur de ta robe ou les courts affolements de ta voix sur son nom.

le cordon de cuir tire sur sa peau comme un collier, une frisson effrayé parcourt son échine, il embrasse tes doigts. ce n’est pas un gris-gris qu’on défait. c’est, il en est convaincu, ce qui tient en respect les douleurs qui fleurissent parfois sur le visage de Kiki, les aiguilles du temps, et mille autres spectres qu’il a vu deux fois empoisonner la toile sur le chevalet. …laisse la Aura. je t’en prie. j’ai trop peur. en d’autres circonstances, il n’aurait pas gémit sa vulnérabilité, mais il se sent mis à nu, la joue contre ta cuisse.

la litanie de son nom porté par les inflexions grâcieuses de sa voix éteignent les lueurs inquiètes de son regard. il baise l’intérieur des cuisses, l’élastique descendu par à coup, et quand ton timbre s’étire dans les basses, il aggrave ses prières.  

Faïr. rauque. sa nuque se redresse, il lèche ses lèvres, son pouls violent tabasse à ses tempes. tes doigts tirent les crins teints, l’obligent et il fait exprès de résister pour se sentir, grogner dans ton souffle. embrumé, par les désirs qui fourmillent jusqu’à la pointe des oreilles, Faïr regarde tes paupières tombantes, hypnotisé. Aura… il souffle grave, sur les lèvres qu’on lui refusent et ne lui les organes se serrent avec révolte, injuste et terrible, il va rugir, tonner, saisir ton visage à deux mains pour empoigner les deux joues adorables mais tu cèdes. il s’écrase contre tes lèvres avec la maladresse de la laisse qui se détend d’un seul coup. tes dents percent ses lèvres, il n’a pas mal, même le goût de rouille tiède du sang qui perle de sa langue à la tienne lui plaît.

chaque fois que son nom franchit tes lippes, un nouveau tressaillement le traverse. d’une main, le laveur de vitre caresse tes cheveux, ses baisers sont humides de son sang, il en dépose à tes lèvres, ton visage, et se sent voyou lorsque la couleur vermeil tache ta carne laiteuse. pas un instant, il ne t’abandonne à tes pensées, il veut t’imprégner de sa seule présence comme tu as su réduire le monde aux croissants de tes yeux rieurs. ta curiosité ravit son souffle, il interrompt jusque ses baisers pour que tu le sentes trembler entre tes mains minuscules. il veut que tu saches le pouvoir, l’effet, que tu exerces sur lui. pour se donner le courage d’attendre, il passe l’intérieur de sa paume contre ta mâchoire, ce visage magnifique où une fine pellicule de transpiration te rend encore plus désirable. je t’aime. il pense pour ne pas le dire.

les ongles plantés dans sa chair font casser son échine. Faïr échappe un son guttural. il attrape tes mains qu’il accroche sévèrement au-dessus de ton crâne. le front collé au tien, Faïr se sépare des derniers textiles qui l’oppressent. mon ange … il s’allonge au-dessus de toi, si proche que quand tu respires, il sent la pointe de tes seins caresser son torse. ses yeux se ferment de plaisir. il libère enfin tes mains de l’étau des siennes, et pose ses avant-bras de chaque côté de ta poitrine. embrasse ta joue furtivement, le souffle erratique, s’obliger à ralentir le fait presque grelotter.
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Aurora
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[ Sam 31 Aoû 2024 - 13:12 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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je n’ai pas remarqué le goût du sang — j’ai du mal à saisir toutes les saveurs de l’amour sauvage, mais je sais pour sûr qu’il porte ton nom.

car tu m’aimes, je le vois dans ton regard ! et si je me trompe, si par malheur tu mens, faïr, oh, ce n’est pas grave ; quoi que ce soit je serai fidèle cliente.

mais ce doute qui fait scintiller une seconde mes yeux s’est évanoui aussi vite qu’il venu. de mensonges il ne peut pas en exister d’aussi horribles quand tu dissimules autant de tendresse au quatre coins de mon corps ! oui. quand tu fais glisser tes lèvres dans le creux de mon épaules, je me rappellerai toujours de ta passion en effleurant des mains ma peau pour coiffer mes cheveux blonds.

un énième baiser, tu appelles un ange — tu m’appelles moi. je souris et le bonheur déborde des mes lèvres, il fait de l'ombre à la passion mais ils ne sont pas ennemis ne t’inquiètes pas ! c'est juste que parfois je suis si heureuse, qu’un rire de cristal peut m’échapper oui mais lui aussi te désir, de façon plus juvénile c’est tout.

prisonnière tu m’interdis les caresses, mais c’est de bonne guerre, je pardonne, j’obéis, je suis. front contre front tu termines de te dévêtir, et moi je tend les lèvres, lève le menton, te chatouille de baisers furtifs et de ricanements radieux.

mon ange. j’y repense. ce n’est pas un rôle que j’ai déjà joué, pourtant je l'ai dans la peau — c'est plus évident même que tout ce que j'ai dû incarner.

enfin libérée, j’appuie le bout de mes doigts contre ton dos, le parcourant de tout son long avant d'échouer contre ta nuque. mes cuisses se pressent contre tes hanches, et, surprise, j’ai perdu mon rire.

il y a une pointe de douleur que je ne saurai dissimuler. tu le vois peut-être car mon visage l’avoue, tu le sens peut-être car mes mains t’agrippent un peu plus fort, tu l’entends peut-être car mon souffle se bloque quelques fois avant de reprendre.

mais tu le sais, pas vrai ? que le corps parfois résiste, qu’il n’aime pas être brusqué ; mais qu’il accepte, grâce à la délicatesse de la patience. tu le sais car je la sens, faïr, la commisération de tes mouvements.

« ça va faïr, c’est toi, ça va.» ais-je soufflé.

et demain en marchant, je l’ignore pour le moment mais je le comprendrai en me levant sur mes frêles jambes ; que tu es passé par ici. tu auras laissé un soupçon de douleur, que je n’imaginais pas tant il y eu tant de plaisir.

je n’ai plus eu conscience du temps, mais j’ai fait attention à la petitesse de ce lit qui accueille nos noces. il est rigide, plus bruyant que nous, mais conciliant, car j’ai pu m’asseoir sur tes hanches à mon tour, sentir différemment ce que le corps peut sentir, rendre jaloux l’esprit. jamais je n’avais imaginé avoir autant de force dans les mains avant de passer une partie de la nuit à te tenir comme apeurée à l’idée que tu ne m'échappes.

c’est donc comme cela que l’on aime tant que l’on donne un enfant ? je l’ai lu dans les livres, mais personne n’a su l’écrire aussi justement que je l’ai vécu. peut-être les auteurs avaient-ils peur que cela déborde de leur encre, et comme je les comprends !

me voilà épuisée. salie de sueur et de sang, glorifiée d’amour et de passion. je reste installée sur toi de longues minutes, une main appuyée sur ta poitrine, les yeux baissés pour observer la splendeur de ma première toile. finalement nous avons réussi à peindre, faïr, avec plus de rouge que de bleu mais oh, les étoiles ont ces couleurs aussi.

« faïr, » je suis essoufflée mais même asphyxiée je pourrais toujours le répéter sans douleur, « tu es beau, comme ça. » j’ose dire, toujours aussi amoureuse (impossible de l’être plus, crois moi, ça a toujours été intarissable) qu’il y a des semaines quand tu effleurais ma main en ne prétendant rien. « vraiment beau. » même encore plus à présent, signé de mon nom.
Faïr
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[ Sam 31 Aoû 2024 - 16:45 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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tu lui avais dit dévore moi et il ne s’était pas fait prier.
ton image ne se mélangeait plus à la masse confuse des autres. tu n’étais pas tantôt blonde, tantôt brune, mais toujours sienne. peu à peu, vos caresses formées les mêmes ponts de chair en ogive, une seule toile  frémissante. en cherchant ses doigts, il trouvait les tiens, ta peau avait le goût de son sang mais son sang avec le goût de ta peau. les limites de lui, de toi, étaient si minces, qu’il eut un hoquet saisissant à l’idée de se confondre tout à fait. il pouvait te voir sous ce jour mystique, un privilégié — il sait, et effleurer tes pommettes et dégageait les boucles blondes restées collées aux tempes.

il était inquiet. il était surpris de l’être. Faïr, rien, ne perce le ouaté de sa désinvolture, mais la quand tes lèvres gonflées mâchaient les respirations, c’était impossible de rester indifférent. il embrassait l’arête ton nez, des rondes de baisers, les doigts entre et sur tes cheveux plaqués par la moiteur. ça va ça va ça va. tu soufflais pour le rassurer, lui, alors que c’est toi, toi, Aura, qui serrait les mâchoires. la douceur et les attentions répétées voulaient t’ensevelir, toi, même ta douleur, même tes sentiments.

il sait maintenant. il a compris. non.
il oubliera.
combien de fois. combien de fois avant que la cérémonie de ses ardeurs te lasse.
il —

les ressors grincent. les murs sont grêlés de tâches plus sombres et le conduit d’aération obstrué pousse des sifflements désagréables. Faïr repose sur le flanc, ta colonne lacée à sa poitrine. son esprit s’est vidé d’une manière agréable. il reste la tendresse, l’amour, qu’il s’autorise à loger en baisers à la cime de ton crâne sa quiétude. Il adore que sa poitrine se soulève et pousse ton dos pour chercher l’air. tu gesticules pour le voir. il te souris, niais, c’est une effervescence gazeuse.  te serrer plus étroitement, pour partager l’amour que tu lui inspires.

tu es belle. beaucoup plus belle Aura. et moi… je veux connaître toi seulement toi. je veux apprendre tes goûts et tes peurs. je veux qu’on partage des rêves. il cherche, son bras glisse sous ta nuque, pour pousser ton visage sur son torse, respirer le parfum dans ta crinière. je… je veux devenir meilleur pour toi. ses yeux clignent sur le décor dégueulasse, sans toi ici, il serait incapable de trouver délicieux le rayon à la lucarne. j’ai… j’ai l’impression que tout est possible. tu as des rêves ? raconte-moi. c’est nouveau la détermination étrange. pourquoi pourquoi pourquoi. il veut de ces guerres qui ne sont pas les siennes.
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[ Dim 1 Sep 2024 - 1:09 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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il fallut de la volonté pour me déloger, parce qu’elle était merveilleuse, cette vue. ton visage maquillé de rouge, éreinté par l’effort, transformé par l’amour.

allongée le dos contre toi je souffle, serre l’une de tes mains que j’ai logé entre mes deux seins nus. toi tu continues de chatouiller ma nuque en y déposant tes lèvres — et je les apprécie une minute, avant de me mouvoir pour qu’elles embrassent les miennes, une simple fois. nos baisers eux-mêmes sont fatigués, le remarques-tu ! ils sont fugaces et furtifs, ils veulent aussi bien dire bonjour que merci ! j’adore cela, mais j'adore un peu plus encore être étriquée dans tes bras. je suis si petite qu’ici, comme cela, personne ne saurait que tu me caches. je ferme les yeux quelques secondes, appréciant l’idée de m’endormir dans ce confort singulier.

c'est alors que tu me parles à nouveau. mes lèvres s’étirent pour dessiner un sourire benêt : ta voix, ta voix faïr. dieu que j’aime ta voix. je l’ai entendue tant de fois, sans jamais me lasser. un soupire et je savais te reconnaître ; un murmure et je ne pouvais contenir mon sourire. il ne me faut pas beaucoup, tu sais ; pour deviner mon étoile et l’aimer pour ce qu’il est. le soleil.

« partager des rêves… » je chuchote, après toi, conscientise l’idée sans réaliser que nous les partageons déjà silencieusement, je crois. « meilleur pour moi… » je frissonne, me blottis un peu plus (si si, c’est possible mon amour!) contre toi, la joue sur ton torse, une main dessinant le contour de ton visage sans me guider de mes yeux.

« des rêves… mes rêves… » je réfléchis, mais comme beaucoup de choses, ils font partie de ces secrets que je n’ose pas prononcer, de peur qu’ils soient dérobés. alors que puis-je quémander ? qui y’a-t-il, ici, faïr, qu’ils ne sachent nous arracher ? « je veux… » redressée mais toujours étendue à tes côtés, je prends appuie sur mon coude, ne cessant pas de mémoriser d’une main le contour de ton visage, déjà si sacré. « je ne veux rien de plus. je veux que tu me prennes en pitié, quand je n’atteins pas le sommet des vitres. je veux que tu me regardes comme un diamant, quand je quitte la scène. je veux que nos fleurs germent, je veux que nos amis restent les mêmes, je veux me réveiller, demain matin, et trouver le garçon que j’ai mordu ce soir. je veux ce que nous avons, faïr. je veux que tu saches que, tout ça, ça n'a rien à voir avec la chance. » mes doigts glissent, dansent sur la cordelette mais mes yeux, eux, ne t'abandonnent pas. « je ne veux pas que tu t’imagines que cette pierre nous a mené là ce soir — mais si tu dois croire que cela n’est que le résultat de prières, faïr, elles étaient toutes miennes ; car il n’y a pas un soir ou je n’ai pas prié pour te revoir au matin d’après. » je saisis l’amulette, la plaque entre ma paume et ta peau.

« si tu la retires je te dirai les mots que j’interdis. » c’est nous qui décidons, faïr. je te le jure.
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[ Lun 2 Sep 2024 - 22:39 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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le monde lézarde sur les fissures creusées à vos tailles,
rien rien rien, ne saurait rattraper l’immensité de cette nuit, ses voluptés incarnadines. ton corps sent la paix. c’est lourd, moiré, suffoquant, il faut vouloir s’en soustraire pour en comprendre les lois de l’attraction. il y tombe, se sent cloué à ta peau, d’un amour physique aux antipodes de la poésie ingénue des pinceaux. il le faut. ou alors mourir. les pieds devant. il y a assez de ravins à tes sourires pour le saut de l’ange. tu ne comprendrais rien de la mort qu’il se rêve, à l’abri de tes bras, sur la croix de ton cœur. où alors tu comprendrais trop et ce serait même pire, de se le dire là, maintenant, sans les guillemets et les grimaces fripées.

viens on s’aime. à en crever. crever de vivre. de t’aimer. et puis tes mains. tes lèvres. et toutes les grâces impunies qu’on peut s’offrir de l’autre côté.

tu répètes tout comme les chœurs derrière la chorale, un film trop beau, la bouche entrouverte et humide. vous avez certainement tout appris des bêtes à vous tenir serrés dans cette boîte à carton, quatre-vingt dix par cent quatre-vingt, où la chair est pétrie par le relief des caresses. tu soupèses les mots — la magie a une consistance pas vrai — et il se proclame l’agitateur des idées, en agrippant le cartilage  à tes oreilles, enfouis le nez profondément dans tes clavicules. tu sens l’odeur du Paradis.

tu ne veux rien. les saintes ne veulent jamais rien.
il accueille ta bénédiction d’un soupir réconforté. la chance. il en faut bien un peu. il en faut n’est-ce pas. tu es si sûre que tu n’es sauvée par rien d’autre que toi. ton assurance l’ébranle et l’émeut. lui s’en remet toujours aux gargouillement de l’eau et aux craquements d’une brindille alors comment. sans la grâce de quelque chose de plus grand pourrait-il t’avoir rencontré. il a l’impression de lire ton orgueil dans l’index entortillé autour de la lanière cuivrée. tes prières.

mutique. il t’observe en silence. il attend presque trop longtemps. ses doigts enfouis entre tes mèches continuent de creuser des sillons le long de te crâne. il ne veut pas te dire oui tout de suite alors il finit par s’ouvrir, les yeux embués, le timbre assourdi par la pluie dedans.

si je l’enlève tout va changer pas vrai ? nous nous nous... mais si je n’ai plus de chance. es-tu certaine de prier. de vouloir me revoir. de ce qu’il va se produire. le cuir est tellement usé on dirait qu’il va rompre. il est rafistolé. tout le temps. mais toi Aura. tu es sûre de vouloir être comme ça ? que je m’accroche à toi, que j’use ta patience, tes sourires, ta beauté, ta gentillesse. non. ne répond pas. tu ne sais pas hein. moi non plus. il rit. un rire mouillé. tu dois le prendre pour un fou. il se tient plus fermement à tes épaules pour leur interdire de le dévisager maintenant qu’il est contrit et enfantin. la fatigue, les ébats, la peur, tout s’agglutine à la frontière de ses iris dorées. et il veut encore parler pour retarder la décision prise bien avant les mots, bien avant la sensation de la corde tirée sur sa pomme d’Adam. tu me le peindras autour du cou pas vrai ? pour le remplacer. avec ta couleur préférée. pour que je m’en rappelle.  et emporter tes prières où je vais.

et il rit de plus belle. pardon pour la trompette enrouée de son nez. les phalanges tremblantes tirent d’un coup sec sur le lacet qui cède immédiatement, effrité par les décennies. il frotte les cils et les nez pour se dépêtrer des indignités essuyées sur sa peau rougie. l’amulette termine jetée dans un coin de la pièce pour ne pas être tentée de courir la chercher ou de devoir te la confier. il bascule sur le dos pour t’avoir au-dessus de lui. il aurait voulu fanfaronner mais il te regarde, consumé par l’attente. presque inquiet de te faire céder aussi facilement que cordelette ramolli par les intempéries.
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[ Mar 3 Sep 2024 - 0:37 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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absolument rien, faïr. c’est là ce qu’ils ne sauraient nous prendre pour nous punir d’être si bon vivant, tu le sais ? moi je l’ai appris à mes dépends.

mais je vois dans tes yeux que ces quatre lettres tu ne les comprends pas comme moi. tu es tout silencieux, tu décortiques sûrement ce rien, l'évalue promptement, quantifie ses défauts, te console de ses avantages. oui, je me demande à cet instant, à quoi tu penses ? moi : à rien. je suis une sainte sans dieu, sans plus aucune prière à chuchoter — j’ai choisi de congédier le paradis des usurpés pour celui de tes yeux, il sera toujours plus concret que celui que l’on nous a promis. et c’est vrai, je le jure ! je te dis : rien, car je n’ai plus rien pour faire s’affoler mes pensées ; elles sont toutes apaisées de t’avoir là, peau contre peau.

tu t’inquiètes pour un futur qui qui n’a pas encore osé germer — je suis toute sourire, tu penses à un futur alors ! toi tu étales toutes tes peurs et moi je les aime, faïr, si tendrement mes aïeux, car elle sont complices de l’amour. sans le réaliser j’articule un très léger hochement de tête, oui, je suis sûre de toutes ces choses qui te terrorisent, comment croire que je puisse me défiler alors que j’ai entre mes mains le soleil ? tu éclates dans un rire juvénile où se cachent autant de craintes persistantes que de bonheurs fugaces ; attise le mien, plus timide mais qui ne sait résister quand tu l’appelles si sincèrement. que faut-il dire ou faire pour éradiquer les je ne sais pas ! me l'avoueras-tu un jour ?

tu es beau. avec la peine au bord des yeux, peine qui appelle à l’aide. nous la trouverons, faïr, je sais que les amis et les amours sont de bons samaritains qui ne savent se cacher. je ne peux pas te le dire, tu m’as interdit de parler, mais je te le prouverai, soyons juste benêts mais patients.

« si tu veux ! » mais tu rigoles déjà encore et je n’ai pas pu finir ma phrase sans t’accompagner sur le même air ! (c’est qu’elle a du charme, cette angoisse hilare, et je trouve qu’elle ne sonne pas trop mal avec ma passion rieuse) et voilà. les rires tirent leur révérence, laissant tes mains conclure ce spectacle. tu tires la cordelette, jette au diable cette pierre qui n’a aucun crédit. j’observe là où le bruit du caillou a heurté le sol, inspirant à pleins poumons. tu m’as donné tes angoisses, et j’ai promis de les border pour qu’elles ne se réveillent jamais. je dois maintenant te confier les miennes, espérant le coeur serré pour que tu les séquestres à tout jamais.

je n’avais pas réalisé, tu le crois ?

j’ai du mal à te regarder. mes yeux sont figé sur une ombre noir, là bas, au loin. elle n’a pas de forme, ce n’est qu’un coin sombre dans une pièce étriqué. je me redresse.

ce sont quatre murs ternes, décorés avec quelques morceaux d’espoir que nous ne savons pas où ranger. quatre murs, gardien de mon secret. quatre murs qui iront tout rapporter, ça m’angoisse. que feraient-ils de ces quelques mots dérobés ? et s’ils t’enfermaient pour me punir. et s’ils m’éloigaient pour me sevrer.

« j’ai peur que tu crois que je ne les pense pas. » ces aveux d’un cœur qui s’est toujours cru puni d’un bonheur si simple. là, ça y est ; je suis ton miroir, faïr, n’est-ce pas drôle ? comme mes yeux sont scintillants eux aussi, et mes mains qui tremblent ! c’est un corps frêle et malingre qui vient s’installer sur ton abdomen, penchée, je glisse un index à la naissance de ta nuque, y dessiner invisible mais sacré, le collier de mes mots dont je trace chacune des lettres, puis enfin je m’approche un peu plus, assez pour le susurrer à tes lèvres ; pour qu’ils ne se répandent pas trop et que tu puisses les dévorer à même ma bouche ;

« …je t’aime. »

il y eut une larme qui chuta de ma paupière à ta joue. elle a sauté je crois, elle n’était pas prête à ce que je l’avoue comme ça, après l’avoir pensé pendant des mois. je la comprends — j’espère juste qu’elle n’a pas eu mal. car moi, ça va. j’ai la gorge serrée mais ça ne me gène pas, écoute ! comme je ris moi aussi, après un sacrifice ! j’abandonne un baiser furtif à tes lèvres, sourire contre sourire, me redressant assez pour te regarder et laisser perler quelques autres larmes qui veulent faire la fête sur ta peau. « , nus comme des vers, après avoir fait l’amour, les visages tachés de sang ! jure moi que tu ne m’en veux pas, pour cette amulette ! jure le moi faïr, jure le moi. sinon je peux la ramasser, tu sais, on doit pouvoir la rafistoler, j’ai de la corde dans ma chambre ! jure le moi, j’ai trop peur que tu me détestes. pitié, jure le. » je m’affole je suis désolée mais maintenant que je l’ai dit j’ai trop peur que tu me dises merci

c’est à cause d’eden, je suis désolée.
Faïr
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[ Ven 6 Sep 2024 - 18:23 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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tu m'aimes
tu l'as dit


dans dix ans, dans mille, dans même plus personne pour le dire, il restera les sons de feutre de ton rire silencieux quand tu souris. il se sent blême et petit dans ton regard aimant, tu as tous d’une mère, à hocher la tête avec douceur. tu soufflerais sur ses larmes et prétendrait que c’est la pluie si ça pouvait lui épargner la honte. il aimerait s’allonger dans tes inspirations sereines et y fuir les couloirs étroits de ses superstitions. tes sourcils angéliques se haussent et s’amusent quand il s’accroche au nouvel autel que forme ta poitrine qui se soulève.

il tremble un peu. il ignore que les souvenirs recommenceront à se tisser sur lui en perles brillantes, rose de genêt et mimosa, et alourdiront la désinvolture de ses pas dans la cours. les papillonnements craintifs de ton regard. cette façon que tes lèvres ont de s’humecter. à quoi penses-tu ? quand tes yeux se rident et brillent. quand ta bouche se meut atour de syllabes silencieuses.

il te croit à se damner dès maintenant. tu graves du bout des ongles vernis les mots d’une nouvelle religion. aux aurores de cette deuxième vie, vécue sans le coton des absences. sans les trous en trompe-l’œil de l’amnésie. sans les esquives vertigineuses le long des vérités agaçantes.
une vie avec toi.
je t’aime.
l’index comme une lime sur l’arête de ton menton, capture la strie humide, à tâtons pour ne rien effacer. la peine te rend brillante. il voudrait toucher la joue où la cloque salée s’est étalée sans s’y résoudre parce qu’il veut laisser les sensations embués son crâne jusqu’à être écœuré. contre ton baiser il dit je t’aime sans l’articuler. il laisse les éclats hoquetés devenir de très doux carillons qui appelle une bruine salvatrice. les bras viennent se nouer à toi, sous les omoplates, pour te serrer fermement, en respirant l’odeur des cheveux blonds défaits qui cascadent et ressemblent à une traîne royale.

il ne saurait pas te détester. n’as-tu pas promis de lui apprendre le jour venu. il grogne, chaud et tendre, près de tes oreilles. non. un baiser sonore ((ému)) en haut du cartilage pour te réveiller de ces peurs inédites. si tu le ramasses. tu va reprendre tes mots. et alors quoi ? il faudrait tout annuler. tout arrêter. et je devrai te rendre au paradis, au ciel, peu importe le bel horizon d’où tu viens ? non. il n’y a plus les amulettes et les petits cadenas qu’on s’attache autour du cou ou autour du cœur. vos cœurs, si téméraires et abrupts, de grandes volières ouvertes, que le battant en tremble encore. je ne vais pas te détester. Aura. eh. il cherche la coupe de ton minois. pour se compléter avec les yeux. trouver les mots qui font parfois défaut. si je promets, tu te sentiras mieux ? il n’aime pas les faire sauf quand il est certain de ne pas les tenir.

je veux apprendre à te chérir seulement. c’est certain. ça me laissera moins de temps pour ne rien faire ou apprendre à te détester. mais qui c’est ? à la longue, je pourrai devenir un peu plus courageux, un peu moins bête, en m’inspirant de toi. avec des belles qualités comme ça on vit heureux pas vrai ? il ne sait pas bien pourquoi il parle comme un fleuve. il faut dire qu’il choisit toujours les mots avec parcimonie de peur de s’y épuiser ou s’y perde dans le dédale des expressions emmêlées. soudain, un frisson froid, il agrippe à ta peau dans un sursaut. et si tu en viens à me détester Aura. tu veux que je m’enterres ou que je te rappelle pourquoi je te chéris ?
aime mieux
Je te cherche dans mes songes, je te traque dans mes rêves À l'aube ou dans mon ombre, et rend vaine sur tes lèvres Écorchant les abîmes de mon cœur écarlate

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Aurora
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[ Ven 6 Sep 2024 - 22:33 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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j’ai peur, c’est naturel. j’ai grandi dans un monde où chaque petit bonheur me fut arraché pour me punir d'en profiter naïvement.

ils n'aiment pas, là haut, que je puisse me satisfaire de tout et de rien. ils n'aimeront pas non plus que je puisse trouver dans tes bras un paradis qui détruirait le leur.

heureusement tu ne me détesteras pas. je l’entends, un simple non, je le prends pour ce que je veux, haine, amulette, abandon : tout ça c’est non et j’y crois comme un serment. dans tes bras c’est un renouveau qui célèbre ce que nous avons avoué (toi plus courageusement que moi!), j’y inspire la première bouffée d’air de ce commencement atypique, et quel souvenir ! un peu de sang, de sueur, et beaucoup de toi.

et quand tes mains cherchent le dessin de mon visage, j'obéis à m'offrir à ton regard, les yeux dans les yeux voilà avec évidence : je me calme. tu demandes s’il faut vraiment promettre, alors je secoue la tête, c'est non. je crois en tes blagues, je crois en tes mensonges (s’ils existent), je crois en tes peurs, je crois en tes aveux, je crois en tes vérités.

« tu es parfait. » je murmure, explorant le pourtour de ton visage pour t’imiter. tous les compliments du mondes à présent n’ont pour définitions que des je t’aime déguisés, j'espère que tu déchiffres déjà mon dictionnaire ? tu es sublime car tu es toi.

« ça n'arrivera jamais. » je saisis l’une de tes mains agrippée à moi, embrasse chaque emprunte, chaque phalange, chaque ligne dans ta paume, et puis le dos. il n’existe aucun monde où je puisse te haïr — sinon des milliers ou je me déteste de t’avoir piégé dans mon cœur.

mais ce n’est rien ; cette douleur je peux l’anesthésier. il me suffit de poser mon regard sur toi et comme une évidence je réalise, c’est mon soleil.

« jamais faïr. » tu m'aides à laisser derrière nous ce qui pourrait nous détruire, et il ne reste plus qu'un sourire. les larmes ont disparu, la peine s’est affaiblie, la peur s’est cachée. je t'observe quelques longues secondes, habituée à discerner l'étendue de tes expressions dans l’obscurité. ah ! j’encre dans ma mémoire le visage de ma première nuit d’amour — il est vraiment digne de toi !

je me lève. « c’est impossible. je t'ai signé de mes lèvres et de mes mots.»

tu es à moi, et je suis à toi. si tu te lasses de ce bonheur trop parfait que nous convoitons ce n’est pas grave, dans l’amour il y a le respect et quand l’un sera mort de n’avoir plus aucun retour l’autre survivra car il trouvera son reflet en toi.

je récupère au sol ton t-shirt un peu blanc, l’enfilant sur mon corps mal nourri. je m’approche pour embrasser ton front (je découvre le plaisir de le faire mais j’aime cent fois plus les recevoir), me faufile à nouveau à tes côtés en laissant tes bras pour m'encercler, un nouveau baiser sur ton menton.

« je vais me doucher et après je reviendrai là. tu me laisserais dormir ici cette nuit ? personne ne me remarquera une fois sous le draps. » je suis si petite ! « je me faufilerai dehors au petit matin, personne n'en saura rien. » dis moi oui, autorise moi, donne moi un droit, fais honte à l’autorité qui nous domine oui prend cette liberté détruite : donne moi un droit car à partir de maintenant j'ai bien peur de n'obéir plus qu'à toi. « ne me rends pas. à personne. à nul part. »
Faïr
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[ Lun 9 Sep 2024 - 21:39 ] (end) (TW: erotic) (soirée de l'été) tu m'aimes tu l'as dit @faïr
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tu m'aimes
tu l'as dit


les mots d’Aura ont servi à inventer les premières berceuses. ils étaient puisés dans une eau calme et sans ride. une onde sage qui pouvait prendre toutes les formes pour les aimer.

il a l’impression que cet amour que tu as délicatement mis sous sceau est infini. que de la coupe de ses mains où il tenait ton visage, il ruisselle maintenant sur ses joues et le crépi un peu fissuré aux plinthes. il colmate les brèches de ce décor, la cale sous le troisième pied du lit qui fait pencher la mezzanine, qui semble d’un coup agréable. les mains érodées de produit javel ne sont plus vétuste mais très précieuses habilement rapiécées par les tiennes. là où tes yeux vont, le vétuste ne veut pas survivre, il se désagrège même, et même la laideur semble se tenir très bien depuis que tu parles. comme si elle était devenu un concept très poli, très modeste, pour exister dans l’espace de tes respirations.

« » et Faïr vit avec émotion dans cet endroit-moment sans contour. parce jamais le détester veut dire l’aimer toujours. et les promesses n’engagent ceux qui les écoutent. et ô qu’il t’écoute. il boit à tes lèvres comme il a vu les animaux lécher au pot de miel resté vide. en collant son front au haut de ta poitrine, il se soustrait à ton regard pour tressaillir. « …moi aussi » il pense à la petite tâche violine à l’intérieur de son bras, et rougit, heureux et inquiet de la voir s’effilocher en direction de la douche. baiser mutin. il se laisse bénir. ses cils balayent une succession de rêves sourds et puissants. « Je ne t’aurais pas laisser partir tu sais… » il est debout, il a passé un calbar et un bermuda usé, il te suit, il a l’impression que si tu disparais de la périphérie de ses yeux il va éprouver une solitude de plâtre, pâteuse et amère. il glisse ses pieds là où il imagine que tu as mis les tiens. « alors je ne te rendrais pas à ta chambre. je ne te rendrais pas aux douches non plus. et s’ils viennent nous chercher. je les laisserai pas t’emmener. »

c’est la faute du t-shirt une peu blanc où flotte la tige de tes jambes, le tissus en robe sur ton corps l’agite tout entier. faïr dépose les mains sur ta taille. « pose tes pieds sur les miens. » il n’a pas peur d’un débris ou de la crasse, la sensation de ton poids sur lui lui manque déjà. « je chante sous la douche. tu m’as déjà entendu ? » et à petits pas minots, ils redirigent leurs corps vers les cabines à battants verts où les pommeaux sont un peu capricieux.
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